L’import-export n’est pas uniquement un faux métier exercé par des agents secrets en infiltration. L’import-export est aussi une réalité économique par laquelle des entreprises publiques ou privées achètent des biens ou des services produits dans un autre pays. Et on peut vraiment acheter n’importe quoi.
Des déchets communs
Oui. On peut exporter des déchets pour qu’ils soient traités à l’étranger. Et on peut même en importer, comme c’est le cas de la Suède. Pour la Suède, ce n’est pas une affaire de philanthropie mais d’énergie : le pays a tellement avancé dans sa transition énergétique qu’elle a besoin de déchets pour produire son énergie. Et qu’elle importe des déchets en conséquence.
Des émissions carbone
Au niveau européen, un système mis en place en 2005 permet d’exporter ou d’importer des permis d’émissions de carbone de façon à respecter les engagements globaux de la zone. Ce système, critiqué par les organisations écologistes, permet globalement d’exporter virtuellement ses émissions.
Des déchets nucléaires
La France est championne en matière d’exportation des déchets nucléaires. Chaque année, 13% des stocks d’uranium appauvris sont ainsi envoyés en Sibérie.
« Tu fais quoi ? Oh, rien, je commande des déchets nucléaires sur Internet. »
La viande de rat
Étonnamment, la viande de rat s’exporte très bien au Vietnam. 50 tonnes de rat s’échangent ainsi chaque jour à la frontière et le Vietnam.
Des boulons
Le le le le le le sa sa sa sa sa sa viez viez viez viez viez viez vous vous vous vous vous vous, le saviez-vous ?
La France exporte pour 1,1 milliards de vis et de boulons chaque année. C’est davantage, en termes financiers, que de navires.
De l'électricité
L’un des enjeux du débat sur le nucléaire concerne l’exportation d’énergie de la France vers ses voisins européens, et notamment l’Allemagne. L’énergie est en effet l’un des fers de lance français à l’exportation, dans un pays qui a une balance commerciale très fragile.
De la dette
On peut tout à fait revendre de la dette. 70% de la dette française appartient ainsi à des investisseurs étrangers. Ils peuvent représenter des pays, comme c’est le cas avec les Emirats-Arabes-Unis.
De la bouse de vache
La bouse sert de fertilisant naturel et peut également, dans le cadre d’un processus de méthanisation, produire de l’énergie. Elle est aussi utilisée comme isolant, notamment en Inde, où la bouse séchée s’achète par grosses poignées sur Internet.
Du sable
Le sable est en passe de devenir une matière première rare, objet de trafics et de contrats commerciaux maousse. Assez absurdement, pour construire ses îles artificielles, Dubaï a ainsi eu recours à du sable marin d’Australie ; de même que Singapour importe illégalement du sable des pays limitrophes pour construire des habitations.
De la glace
Jusqu’au début du XX° siècle, la glace naturelle était un objet d’exportation très courant. On ne produisait pas encore de glace artificielle, et la glace était récupérée par des navires dans le cercle polaire pour être importée vers les pays industrialisés, dans une utilisation médicale, industrielle, et pour rafraîchir le vin blanc. Sans dec.
L’export, c’est important.