Adieu Ma sorcière bien aimée et La petite maison dans la prairie. Buffy, Veronica Mars et Carrie Bradshaw ont montré la voie : une nouvelle génération de meufs indépendantes nous montre aujourd’hui que tout ne tourne pas autour des mecs et que le bonheur passe le plus souvent par la solidarité féminine.You go, girl !
The Good Wife
Alicia Florrick, la Sainte-Patronne des femmes bafouées, est devenue la Wonder Woman des temps modernes en envoyant bouler son mari, un politicien véreux et volage, pour redevenir une avocate brillante, rutilante même. En sept saisons, pas un seul épisode où elle n’ait été la meuf la plus badass et la plus classe de la terre. Alicia, c’est notre dada.
Broad City
Le pitch est très simple : deux filles complètement tarées, Abbi et Ilana, incarnées par les propres créatrices du show, vivent à New York et n’en ont rien à foutre de RIEN. A part peut-être de leur amitié et d’Hillary Clinton, qui fait un caméo délirant dans la dernière saison. On n’avait rien vu d’aussi libérateur et jubilatoire depuis… bah jamais, en fait.
2 Broke Girls
Véritable cheval de Troie télévisuel, 2 Broke Girls a débarqué comme une petite sitcom old school inoffensive sur deux serveuses fauchées à Brooklyn. C’est aujourd’hui un sommet d’humour très osé, mené par des filles dont le but dans la vie n’est pas de se trouver un prince charmant mais de monter leur petite affaire de restauration entre copines. “Hoes before bros” comme on dit.
Inside Amy Schumer
L’une des comiques les plus drôles et les plus provocatrices de la planète continue de sévir dans l’autofiction qui l’a fait connaître. Elle y dézingue tous les préjugés (et préjudices) machos dont les femmes sont quotidiennement victimes, en particulier dans l’industrie du cinéma. Amy Schumer nous fait rire de tout et jamais sans raison.
Orange is the New Black
Marketée autour de son casting 100% féminin (sorry Jason Bigg), OITNB (pour les intimes) présente surtout, et pour notre plus grand plaisir, des femmes comme on n’a pas l’habitude d’en voir à la télévision : tous les gabarits, toutes les couleurs, toutes les sexualités et même tous les sexes, puisque la série a fait de la transgenre Laverne Cox une icône. Même en taule, la révolution est en marche.
Mom
Comédie mignonnette sur une mère et sa fille – toutes deux alcooliques, youhou – forcées de cohabiter. Mom a pris son sujet de plus en plus au sérieux pour se concentrer désormais sur une communauté de femmes ex-addicts qui partagent les joies et peines du quotidien, se soutiennent en cas de coup dur et n’ont (évidemment) pas besoin d’un homme pour se sauver elles-mêmes. Comme dans la vraie vie au fond, quoi.
Orphan Black
Grande winneuse des derniers Emmy Awards, Tatiana Maslany incarne environ 95% du casting de cette série fantastique (et fantastique aussi). Elle interprète pas moins de neuf personnages dont le seul point commun est d’être… des clones. Une façon comme une autre de nous montrer qu’une femme peut en cacher un paquet d’autres et que la variété des personnages féminins représentés au petit écran est bien insuffisante.
Masters of Sex
Centrée autour des travaux de recherche sur la sexualité menée par deux scientifiques (qui ont existé en vrai) dans les années 60 aux Etats-Unis, Masters of Sex a dépassé son statut de série forcément sexy pour devenir une tribune pour l’émancipation des femmes dans tous les domaines (sexe, travail, famille…). Bye bye Don Draper, hello Virginia Johnson !
Girls
Présentée comme un anti-Sex and The City à sa sortie, la création de Lena Dunham n’en est finalement qu’une version plus trash avec les mêmes interrogations : comment trouver sa voie et s’affirmer en tant qu’individu tout en évitant de sortir avec un bouffon ? Pas évident pour Hannah et sa bande. C’est peut-être ça la vraie femme moderne : avoir le droit de tout rater et de ne pas s’en excuser. ET OUAIS.
Jessica Jones
Inspiré de l’univers Marvel, Jessica Jones ex-super-héroïne badass se remet de l’emprise mentale de Kilgrave qui l’a forçait à tuer par la simple opération de son esprit. Entre remord et désir de vengeance, la série de super-héros met au-devant de la scène pour une fois une femme, et ça c’est chouette.
Et si ça se trouve avec une Hillary Clinton à la tête des Etats-Unis ça ne va pas s’arrêter !