Dans la vie, il n'y a pas que les pauvres et les riches : il y a aussi les très très très riches. En tenant compte de l'inflation, le site Net Worth Celebrity a tenté de répondre à une question restée jusqu'ici sans réponse : qui est l'homme le plus riche de toute l'Histoire de l'Humanité ? Petit aperçu de la vie de ces personnes pas comme les autres, pour ceux qui voudraient des conseils pour éviter les fins de mois difficiles :
- Moussa Ier du Mali : $400 milliards
Roi des rois de l'Empire du Mali au début du 14ème siècle, Moussa, en bon musulman, entreprit d'accomplir son pèlerinage à La Mecque. Sauf que quand certains s'envoient des centaines voire des milliers de kilomètres à pied et crèvent la dalle pendant des mois, Moussa préfère pimper tout ça et y aller avec 60000 hommes, 12000 esclaves et 12 tonnes d'or. Mais Moussa n'est pas radin et distribue son or tout au long du chemin, allant même jusqu'à construire une mosquée dans chacun des endroits qu'il traverse un vendredi. C'était ça, Moussa : un type simple avec un coeur gros comme ça. - La famille Rothschild : $350 milliards
On en entend déjà dire que c'est de la gruge, que eux aussi s'ils fusionnaient les comptes bancaires de toute leur famille, ils seraient blindés aussi. Sauf que le patriarche Mayer Rothschild s'est sans doute mieux débrouillé que votre padre : fort du succès de sa petite banque allemande, il décide d'envoyer chacun de ses fils dans une capitale européenne avec pour mission de monter une filiale, créant ainsi la première banque internationale. A l'arrivée ? A eux tous, ils cumulent l'équivalent du PIB du Danemark. T'es le meilleur, Mayer. - John D. Rockefeller : $340 milliards
On raconte que son père était un charlatan de grand talent qui vagabondait de bar à en bar pour vendre une potion magique censée guérir de tous les maux. Mais ladite potion était constituée d'un mélange de laxatif et de pétrole, ce qui avait le fâcheux effet de nuire à la fidélisation de la clientèle, et le jeune John D. comprit rapidement qu'il ferait mieux de ne pas tabler sur un héritage juteux pour s'en sortir dans la vie. La créativité de son Mister Cocktail de père lui fit flairer le filon du pétrole et Rockefeller mit la main, en quelques années, sur tout le marché américain via son entreprise monopolistique, la Standard Oil. Forcément, à l'arrivée, t'as pas trop de souci avec ton banquier... - Andrew Carnegie : $310 milliards
L'inventeur de la philosophie des trois tiers : selon lui, un homme doit passer un tiers de sa vie à apprendre tout ce qu'il peut apprendre, un tiers à gagner tout l'argent qu'il peut gagner et un tiers à donner tout ce qu'il peut donner. Plutôt cohérent, le gonze appliqua son plan à la lettre : privé d'éducation par les modestes revenus de ses parents, le jeune Andrew passa son enfance à la bibliothèque, puis monta la plus grande aciérie des Etats-Unis en pleine explosion du transport ferré (pas con le mec) pour finir par donner tout son pognon sur les vingt dernières années de sa vie. Droit dans ses bottes, le Andrew. - Nikolai Alexandrovich Romanov : $300 milliards
Plus connu sous le nom de Nicolas II, Tsar de toutes les Russies. Son immense fortune acquise, soyons honnêtes, en en branlant pas une, en fit la cible parfaite des pères fondateurs du communisme : comme dans tout bon comic, il faut un bad guy crédible qui prend cher dans sa gueule à la fin. Ce sera fait, et bien fait : flingué à bout portant avec toute sa famille puis brûlé à la chaux et au vitriol japonais. On déconne pas avec l'argent en Russie. - Asaf Jâh VII : $230 milliards
Dernier souverain de la Principauté d'Hyderâbâd, province autonome de l'Empire Indien jusqu'en 1950, il hérite à la naissance d'un trésor colossal fait d'or, de pierres précieuses, de perles (assez pour paver Piccadilly Circus, disait-on) et du fameux Diamant Jacob, estimé à plus de $100 millions. Et pourtant, ce bon Asaf était réputé pour être une vraie pince, le genre de type qui ne vous prêterait même pas 20 centimes à la machine à café. $1 est $1, même quand on en a 230 milliards... - Guillaume le Conquérant : $229.5 milliards
Bien avant Thierry Henry, un autre français est parti faire fortune outre-Manche en mettant la perfide Albion à ses pieds. Le bon Guillaume, un peu vexé d'être connu sous le nom de "Guillaume le Bâtard" durant toute son enfance, décida d'aller montrer aux rosbifs de quel bois il se chauffait. Quelques raclées plus tard, il s'empare du trône après avoir vidé jusqu'au dernier fond de tiroir de chacun des châteaux d'Angleterre. Il faut croire qu'ils planquaient un paquet de pognon, les fourbes... - Mouammar Kadhafi : $200 milliards
Giscard disait qu'en France, on n’avait pas de pétrole, mais on avait des idées. Mouammar, lui, avait assez peu d'idées, mais beaucoup de pétrole, et ça a eu l'air de lui suffire pour se constituer un compte en banque bien rondelet. Tout au long de son règne, il n'eut de cesse de faire sortir son argent et de le placer aux quatre coins de la planète, et dans tous les secteurs (industrie, immobilier, banque, sport, etc...), histoire de tenir tout le monde par les valseuses. Hélas pour lui, ça ne suffit qu'à lui acheter une immunité provisoire, balayée par le printemps arabe : l'argent ne fait donc pas le bonheur... - Henry Ford : $199 milliards
Dans la grande lignée des "self made men" américains légèrement obsédés par leur boulot, Henry Ford mit l'Amérique sur des roues avec sa Ford T, première automobile accessible au grand public. Son secret ? Le travail à la chaîne, technique de standardisation qui fera entrer l'industrie dans l'ère de la production à grande échelle. Forcément, ça rapporte quelques dollars, cette affaire. Inventeur de génie, bourreau de travail, industriel visionnaire : le tableau semble idyllique. Ce serait oublier la face obscure de sa biographie : grand bailleur de fonds du régime hitlérien, auteur du brûlot antisémite "Le Juif International", Henry n'était pas ce qu'on pouvait appeler un "sympathique entrepreneur". Les plus riches sont parfois les plus cons. - Cornelius Vanderbilt : $185 milliards
Tout bon entrepreneur vous confirmera que pour faire marcher sa boîte, il ne faut surtout pas avoir peur de se réinventer au gré des tendances du marché. Cornelius Vanderbilt en est le parfait exemple : patron d'une compagnie de ferrys dans la baie de New York, il voit dans la ruée vers l'or une occasion de se faire du blé sans avoir à tâter de la pioche et crée des liaisons maritimes Est-Ouest via le Panama, relayées par un transport à dos de mule pour traverser l'état d'Amérique centrale. Et quand les premières locomotives à vapeur commencent à sortir des usines, il met rapidement la main sur le transport ferré américain en bâtissant un terminal d'arrivée de prestige : Grand Central, en plein coeur de Manhattan. Surprise : ça a marché...
Personnellement, chez Topito, on compte rapidement intégrer cette liste. Et vous ?
Source : Net Worth Celebrity