Ce top est une leçon de vie. Quand personne ne croit en vous, continuez à y croire. Enfin, si c’est vraiment une idée de merde comme quand mon petit-cousin voulait vendre des glaces sur la Lune, là il faut renoncer, mais parfois il ne faut pas s’arrêter aux premières critiques. La preuve avec quelques exemples de projets annoncés comme des flops qui ont su déjouer les pronos et devenir ultra-populaires. Biliv in your drimz.
Le ZEvent 2022
Pour le rendez-vous caritatif des streamers version 2022, certains streamers avec de grosses communautés n’ont pas été invités. Ça a suffi à titiller les fans de ces derniers qui ont annoncé le ZEvent 2022 comme étant un flop sur Twitter. Un « flop » qui aura finalement dépassé le record de dons de l’an dernier avec 10 182 126 de dons. Un énorme succès, donc.
Pokemon
Vu comment le truc cartonne depuis plus de 20 ans, difficile d’imaginer qu’on ait pu douter de son succès, et pourtant ça a été le cas. Quand Satoshi Tajiri a proposé le jeu à Nintendo, Nintendo n’y a pas cru du tout et ne comprenait pas le principe mais a quand même autorisé Tajiri à le développer. Résultat, après un départ timide au Japon, le jeu a pris de l’ampleur et a tout défoncé en arrivant sur le marché occidental, relançant même les ventes de la Gameboy. La suite, on la connait.
Fortnite
Si je vous disais que la presse spécialisée dans le jeu vidéo avait trouvé que Fortnite était un jeu moyen et trop compliqué à son lancement ? Et si je vous disais qu’elle trouvait les autres battle royale du moment bien plus intéressants ? Vous trouveriez ça dingue vu le succès interplanétaire du jeu depuis maintenant plusieurs années. Eh bien c’est pourtant ce qui s’est passé. Comme quoi, il ne faut pas toujours écouter la presse.
Squid Game
En 2021, Squid Game est devenue la série la plus matée de tous les temps sur Netflix. C’est pas rien. C’est même pas rien du tout. Et c’est surtout fou quand on sait que Dong-hyuk Hwang, son créateur, s’est vu refuser le financement de son projet par des tas de producteurs qui jugeaient son histoire trop violente et trop absurde. « Des gens qui participent à un jeu mortel pour du fric ? N’importe quoi. » Sauf que nous, le public, on s’en fout que ce soit n’importe quoi, et on s’en fout que ce soit violent (au contraire). Du coup, quand Netflix a mis des ronds dans le projet et a sorti la série, on a tous kiffé.
Harry Potter
Refusée une bonne dizaine de fois par des éditeurs, la saga de J. K. Rowling a finalement vu le jour en 1997. Mais même là, c’était loin d’être gagné. Les premières librairies à avoir distribué le premier tome n’ont pas du tout vu le potentiel du truc et ne l’ont pas du tout mis en avant. Pour elles, c’était un bouquin pour enfants comme les autres, et ça n’allait pas marcher. Les premières semaines leur ont donné raison, puis tout s’est emballé avec le bouche-à-oreille. De « petit livre pour enfants », Harry Potter est passé à « succès mondial », et personne ne l’avait vu venir.
Star Wars
Le bébé de Georges Lucas a été rejeté par plusieurs studios, dont son propriétaire actuel Disney (ironique, hein ?) Mais Lucas, encouragé par son poto Steven Spielberg, n’a pas lâché et a fini par faire produire la plus grande saga SF de tous les temps. 100 points pour Luc Marcheciel.
Instagram, ses stories et ses reels
Insta, petite boîte de 15 personnes, est racheté par Facebook pour 1 milliard, et personne ne comprend l’idée. Finalement, c’est un carton. Facebook décide de mettre des stories dans Insta, et personne ne comprend pourquoi ils reprennent l’idée de Snapchat. Finalement, les stories sont un carton. Facebook décide ensuite de reprendre le concept de Tiktok avec les reels, et tout le monde s’attend à ce que ça bide. Finalement, ça marche encore. Instagram est une véritable machine à déjouer les pronos.
Snapchat
Au début, on a tous utilisé Snapchat, même si on trouvait que « c’est nul les messages qui disparaissent », puis on a quitté le réseau social en décidant que c’était terminé. Et on y croyait vraiment. Sauf qu’au lieu de flopper, Snapchat a été envahi par la génération suivante jusqu’à devenir la messagerie préférée de nos petits frères, petites sœurs et petits cousins. Maintenant, dans la rue, les plus jeunes (que nous) ne demandent plus « t’as un 06 ? » mais « t’as un snap ? », et nous pendant ce temps-là on se sent vieux.
Manifest
La série, qui raconte l’histoire de passagers d’un vol aérien qui ont disparu pendant 5 ans, était diffusée sur TF1 en prime time mais s’est arrêtée faute d’audience. Elle n’a jamais décollé (mdr). Du coup, personne n’a compris pourquoi elle a atterri (re-mdr) il y a quelques mois sur Netflix, et encore moins pourquoi elle a soudainement rencontré un énorme public. Parfois, il suffit juste d’un gros N rouge sur fond noir…
Retour vers le futur
On finit avec LE film que les producteurs n’avaient pas vu venir. Tenez-vous bien : le scénario de Retour vers le futur a été refusé près de 40 fois par des studios. Ils jugeaient que l’histoire écrite par Bob Gale ne tenait pas la route, et certains, comme Disney, pensait que cette histoire de mère qui tombe amoureuse de son fils choquerait trop l’Amérique. Au final, qui a été choqué ? Personne. Et est-ce que ça a marché ? Un peu mon neveu.
Tenez, replongez-vous dans les détails de Retour vers le futur que vous n’aviez pas remarqués.