Sans doute parce que le plus petit dénominateur commun du monde est la neutralité, on assiste à des phénomènes étranges : prenez Boule & Bill, une BD où il ne se passe rien, qui ne s’adresse ni aux enfants, ni aux adultes, qui est simplement neutre : elle a eu tellement de succès qu’on en publie encore aujourd’hui et que des fous se sont même mis en tête de l’adapter en film. C’est à n’y rien comprendre.

Boule & Bill

RIEN Y A RIEN ! La mère transporte des gigots h24, le père est macho, Boule est bête comme ses pieds avec un nom de chien, Bill mange des gigots avec un nom de gamin, on se fait chier pendant des pages et des pages et ça se vend. RENDS L’ARGENT.

Cédric

Sous-Titeuf pour lecteurs de Spirou à l’orée des années 2000. Comment une nana comme Chen pourrait-elle tomber amoureuse d’un tocard comme Cédric ? Je vous le demande.

Les Schtroumpfs

Un méchant copié sur les clichés années 30 du judaïsme, des milliers de bonshommes bleus qui refont le coup des 7 nains, le tout dans un univers concentrationnaire : j’appelle pas ça de la BD, j’appelle ça la Tchétchénie.

Le petit Spirou

Des blagues éculées, aucun rapport avec Spirou, des histoires de crottes de nez, des histoires de mauvaise odeur, des histoires d’école primaire… Que dire à part Pfff ?

XIII

C’est vu, vu, vu, vu, vu et revu. Pompé sur I comme Icare, pompé sur La mémoire dans la peau, trop long. Pas désagréable, mais absolument surcoté.

Alack Sinner

Un dessins noir et blanc tout à fait remarquable, une ambiance de néo-noir parfaite : alors pourquoi se fait-on autant chier ? Pourquoi ne comprend-on rien aux histoires sans pour autant y voir une dimension poétique ? Pourquoi en vient-on à préférer l’inspecteur Canardo ?

Buck Danny

Des aviateurs qui vivent des aventures. Le problème, c’est que le concept a perduré après 1950 (et n’aurait clairement pas dû).

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Il n'a pas souffert, promis

Peanuts

C’est beau, Snoopy, c’est poétique. Que dire face à cet univers de contemplation enfantine ? Rien, sinon qu’on s’enquiquine un peu quand même.

Les Blondes

Peut-être ce que le dessin a produit de pire dans toute l’histoire, art rupestre compris. Pour le reste, nous passerons sur la vision complètement rétrograde du monde que cette BD nous donne à voir.

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Il n'a pas souffert, promis

Michel Vaillant

La F1, le dimanche, sur TF1, c’était déjà chiant. Mais se taper les coulisses de la F1 avec un mec à sourire bright sur 72 albums, c’est tout simplement TROP.

Et avant de venir brûler nos bureaux parce que vous êtes fan de Boule et Bill, rappelez vous que nous sommes un jour férié. Bisous.