S’il ne devait ne rester qu’une série, celle là ne serait sûrement pas loin… L’univers ultra-masculin des publicitaires new-yorkais dans les années 50-60, sorte de tueurs en série qui ont créés les consommateurs que nous sommes maintenant. Et l’univers ultra confiné de leurs femmes qui vivent dans leurs ombres en banlieue. Une vraie cartographie de la société américaine de l’époque. Et donc de maintenant. Croyez-nous, vous aurez du mal à vous décoller de votre canapé, et ce pendant 4 saisons (la 5eme est en cours). Et il y a au moins 10 bonnes raisons pour ça.
- Pour découvrir une facette des années 50 rarement vue à la télé avec autant de détails et de talent Comment ça les années les années 50 ça ne serait donc pas seulement « Retour vers le futur » et le fameux bal de promos en Cadillac avec une fleur à la boutonnière ?
- Pour mieux comprendre ce que le mot « secrétaire » a pu vouloir dire à une époque dans l’esprit de l’homme de pouvoir
Jeune femme servile et écervelée. Ou encore portemanteau. Ou machine à café dotée de la parole. Heureusement, tout ça est bien fini hein ? - Pour vivre le quotidien caché, ou plutôt transparent, d’une jeune femme de la banlieue républ-ricaine accrochée en cuisine à son manuel de savoir vivre
Heureusement depuis les femmes se sont émancipées. Mais finissent quand même dans Desperate… - Pour comprendre qu’il y avait une vie au bureau avant Internet, les chats et Facebook
Un chouilla moins de LOL, de MDR et beaucoup plus de machines à écrire. Et donc de secrétaire. Et donc de café… - Pour Don Draper joué par Jon Hamm, star méchamment virile de la série: sorte de Gary Cooper moderne. L’homme qu’ils auraient tous voulu être, l’homme qu’elles auraient toutes voulu avoir.
- Pour la beauté de sa femme Betty Draper joué par January Jones, sorte de Grace Kelly enchanteresse, magnifique et triste à la fois
Ne lui manque plus de courir sur une plage avec une bouée orange et un maillot trop petit. Et tant qu'on y est qu'elle le fasse avec sulfureuse rousse Christina Hendricks. Comme dans une vraie série quoi. Ou pas. - Pour comprendre qu’à cette époque on pouvait être ouvertement raciste, misogyne, antisémitisme, mais le tout avec une certaine classe et détachement effrayant
Puisque tout le monde semblait l’être, c’était sûrement normal. Forcèment. - Pour arrêter de fumer
Si vous avez envie de tousser après avoir vu deux épisodes, c’est normal : quasiment pas un plan sans clopes et whisky ! Et de la Lucky sans filtre, un truc de déménageur. Comme Derrick, Mad Men sent donc bien le tabac froid. C’est leur seul point commun. - Parce que Barak Obama est un grand fan la série
Entre deux coups de fils pour sauver le monde bien sûr. Et si Barak regarde, moi je fais pareil. On est barakomaniaque. « - Le mec qui a finalement envoyer 30000 soldats de plus en Afghanistan et jamais fermé Guantanamo ? -Rhoo, t’as le chic pour tout gâcher » … - Pour le graphisme du générique qui mérite d'être dans notre top 15 des meilleurs génériques de série TV
Même au bout de 5 saisons on ne s’en lasse pas. Le plus dur c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.
Et vous, vous voyez d’autres raisons de vous jeter sur les 5 saisons de Mad Men et celle en cours ?
Crédit photo: The Anti Room
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