Le récap Top Chef : saison 15, épisode 5

"Plus c'est gras, plus c'est bon" : la photo

François-Régis Gaudry et Anne Luzin viennent pour juger les candidats qui ont une mission : cuisiner un plat super gras qui donne envie sur une photo : si la photographie séduit, ils seront sélectionnés pour être dégustés. On commence direct avec des musiques sexy et des phrases comme « ça excite tout le monde », quelque chose nous dit que l’émission ne va pas DU TOUT être aussi lourde qu’un adolescent qui arrive en boite pour la première fois de sa vie et cherche à se faire péter le bouchon.

« Moi ma cuisine c’est vraiment une cuisine de gros », plus le temps passe, plus j’ai envie de vivre en coloc avec Pierre. Bon par contre il n’écoute pas le chef Etchebest qui le met en garde sur le côté « trop gras », et ne pas écouter les chefs c’est jamais l’idée du siècle.

Pour Jorick et Quentin, la définition de food p*rn c’est de servir dans un plat en inox. Ils partent sur des ris de veau avec du champignon, un truc qui fait pas vraiment food p*rn mais tan pis. Par contre faut pas déconner, le chef Le Quellec vient les défoncer parce qu’ils n’ont pas assez « croûté leurs ris de veau », une expression que je vais désormais utiliser chaque jour.

Ensuite on voit François-Régis Gaudry manger un hot-dog au homard à 25 balles, mais ça a l’air super bon, heureusement quand même à ce prix.

Clotaire et Lise n’ont clairement pas Instagram et ça se voit. Ils nous concoctent un truc qui est sûrement très bon mais qui est caché sous trois sauces, comme moi quand j’essaie de masquer ma mauvaise cuisson du cordon bleu (pourtant ma spécialité).

Bryan et Marie, “les barbie girls” font un “burger de mamie” hommage à la Franche Comté qui a l’air franchement délicieux et jouissif, ça n’empêche pas Bryan de parler de ses grands-parents en train de ken, ce qui ne met pas en appétit, mais le plat fait clairement envie.

Arnaud et Shirley, plus habitué à du minimalisme de palace qu’à du food p*rn dégoulinant font des pancakes encore plus aériens et légers que le CV d’Attal en politique.

Valentin et Pavel, c’est Marseille bébé et à Marseille on décide de provoquer toute l’Italie avec une pizza carbonara à base de crème. Pavel fait un peu de la peine parce qu’il se met en second, sans donner son avis.

Et les votes des abonnés sont :

Bryan Marie > 2 likes, la photo de ma daronne a les mêmes likes comme dit Marie.

Shirley Arnaud > 8 likes, c’es honorable.

Jorick Quentin > 2 likes aussi, égalité avec les nuls.

Pavel Valentin > 26 likes, pour le fêter on entend « c’est Marseille bébé » pour la 800ème fois en trente minutes
Pierre > 3 likes, ça sauve ses miches.

Clotaire / Lise > 1 like. La vraie spécialité de Clotaire pour le moment c’est d’embarquer sa collègue en épreuve éliminatoire.

On passe à la dégustation :

Jorick et Quentin emportent la dégustation avec leur plat “élégance et décadence” (ma nouvelle bio Tinder du coup)
Le burger de Marie et Bryan fait mouche aussi (franche comtément vôtre). En même temps de la sauce fromage et du vin jaune ça fait le taff.

La pizzetta de Valentin et Pavel plait également aux jurés qui se mettent à parler italien direct. Et SURPRISE, le plat de Pierre est jugé trop gras et fait saturer le palais. Mais NON ?

Moralité : ne donnez plus de beurre à Pierre ET toujours écouter Philippe Etchebest.

L'épreuve éliminatoire : la bonne pâtisserie qui coule

Pierre a réussi à retrouver du beurre pour faire une île flottante, dans laquelle il ajoute assez de sel pour faire passer la mer morte pour un lac d’eau douce. Le chef lui fait littéralement remarquer que son dessert pourrait être servi en entrée tellement il est salé.

Lise est en maxi-stress et nous fait pas mal de peine, d’autant qu’elle se retrouve en épreuve éliminatoire sans que son plat n’ait été dégusté, ça fout la rage. Elle prépare un coulant au chocolat mais sans vraiment avoir de recette, ça complique les choses et c’est assez inquiétant.

C’est l’instant touchant de Clotaire qui nous annonce que sa copine est enceinte de sept mois, du coup il veut faire une madeleine parce que c’est la pâtisserie qui a le plus la forme d’une femme enceinte. Un bel hommage culinaire.

LA DÉGUSTATION :

Et Pierre pète encore tous les scores, il fait carton plein auprès des chefs et obtient un coup de coeur. “Bien maitrisé, équilibré, assaisonné, rien à dire. Dressé différemment, je le mets à la carte sans problème » dit le chef Conticini. On ne sous-estimera plus jamais Pierre, laissez-le faire parler sa cuisine.

Clotaire s’en sort bien mais malheureusement c’est Lise qui quitte l’aventure. Elle prend la nouvelle avec philosophie et une bonne énergie. C’est exactement comme quand elle s’était coupé la main elle était encore d’attaque pour finir son plat et aller faire un karting.

Rassurons-nous, elle part en brigade cachée avec Pierre Gagnaire, le James Bond de la cuisine.

La brigade cachéééééée

Lise rejoint Pierre-Pascal et Thibault pour cuisiner un aspic : un plat en gelée étrange avec un oeuf coulant dedans (désolé j’ai pas compris comment fonctionne ce plat).

Lise décide de faire deux assiettes : la réaction de Pierre Gagnaire est calme et se veut réaliste en la mettant en garde sur la dose de travail que ça rajoute. Ma réaction derrière ma télé : « MAIS BORDEL LISE QU’EST-CE QUE TU FAIIIIS ? POURQUOI TU TE FOUS EN DANGER COMME ÇAAAAAA ??? ». Je prie tous les dieux disponibles sur la page wikipédia « divinité » pour qu’elle reste dans l’aventure.

Pierre-Pascal est également mis en garde par le chef Gagnaire, sur le fait que sa gelée ne recouvrira peut-être pas l’oeuf. Il décide quand même de continuer dans sa direction parce qu’apparement on n’écoute plus les chefs maintenant, c’est la saison de l’insubordination.

Thibault va faire un aspic un peu japonais, et franchement sa recette fait plutôt envie même si pour être honnête je ne capte TOUJOURS PAS ce que c’est qu’un aspic.

Le verdict

La dégustation arrive avec Pierre Gagnaire et François-Régis Gaudry qui est passé de demi-pensionnaire à interne à la cantine du studio.

Thibault arrive à séduire avec son aspic japonais umami et c’est plutôt bien parti pour lui.

Par contre Pierre-Pascal n’est pas satisfait de son plat et les chefs non plus. Non seulement c’est pas visuellement génial, mais en plus y’a pas de gelée, donc c’est tendu pour lui, même si c’est très bon.

Lise a eu un problème avec sa gelée qui n’est pas assez présente, et finalement son assiette secondaire est plutôt inutile d’après les chefs…

Et c’est finalement Pierre-Pascal qui quitte l’aventure, parce que Thibault était dans le thème et que Lise avait fait deux assiettes. Il n’a clairement pas à rougir de cette défaite et peut regagner sa Suisse natale le coeur léger. Bravo pour ce parcours.