Le récap Top Chef : saison 15, épisode 1

Y'a plus que deux brigades c'est quoi ce bordel

À la place des traditionnelles quatre brigades, on part sur deux et c’est les hommes contre les femmes, parce que c’est la société dans laquelle on vit (j’en sais rien, mais y’a probablement un message caché). Du coup Philippe Etchebest fait équipe avec Paul Pairet et Glenn Viel alors que Hélène Darroze est accompagnée de deux nouvelles, Dominique Crenn et l’ancienne participante Stéphanie Le Quellec.

On découvre les candidats de la première épreuve basée sur l'oeuf

Et on commence direct avec Pierre, un bon vieux gars du terroir qui « ne cuisine pas vegan » et parcourt les routes dans sa caravane mobile où il bouche les artères de ses clients avec des bon gros plats bien crémeux. On peut dire ce qu’on veut il a son identité.

ET PREMIÈRE BLESSURE pour Lise qui est là depuis quatre seconde et qui s’est déjà coupée. Sans déconner le caméraman avait même pas eu le temps d’allumer sa caméra. À part ça elle a l’air sympa et veut cuisiner un « mélange entre la cuisine française et asiatique », un truc presque aussi original que respirer par la bouche pour survivre.

Allez ça passe direct sur Jorick, le beau gosse de Bordeaux qui porte la moustache aussi bien qu’un mariachi. Il a une boucle d’oreille et des tatouages, donc automatiquement il passe le premier test pour être candidat de Top Chef. En plus il a dit « j’utilise du poivre de sarawak » donc je pense qu’il s’y connait en cuisine.

De l'oeuf, du gras, un doigt coupé et des candidats cool

Et c’est au tour de Shirley, aux cuisine dans un palace et qui a échoué à Objectif Top Chef y’a six ans, elle revient donc montrer à Philippe Etchebest qu’il a fait une belle connerie de l’éliminer et pour le faire elle va lui cuisiner des oeufs. Normal, dans le monde de la cuisine l’oeuf symbolise la vengeance.

Pierre-Pascal, le suisse qui a l’air sympathique et qui veut cuisiner « le frottis », sauf qu’en fait on avait mal entendu avec Paul Pairet, il voulait juste faire « l’oeuf rôti ». On est pas passés loin d’une intoxication alimentaire et, il faut l’avouer, du choix de plat le plus indiscutablement original de toute l’histoire de l’émission.

Jorick et Shirley vont chez les cheffes femmes et Lise et Pierre vont chez les chefs hommes. Pierre-Pascal s’est un peu fait enfler, mais il part en épreuve éliminatoire.

On découvre les candidats de la deuxième épreuve basée sur la poire

Deuxième fournée et on commence avec Valentin qui apparement est super connu sur les réseaux sociaux, il a son restaurant marseillais dans lequel il cuisine tout à la flamme et ça a vraiment l’air pas mal. Il veut faire une recette qui est « un hommage à l’artiste (Murakami) mais surtout un hommage à la collaboration », une phrase qui ferait plaisir à Pétain. Il a un passif compliqué et franchement il donne envie de rester dans l’aventure.

Ensuite c’est le tour de Paul, ou « Popol », le belge de la saison qui est déjà sympathique parce qu’il est déjà en train de parler de b*te aux chefs alors qu’il n’a pas encore présenté son plat.

Clotaire, qui bosse dans un restaurant étoilé à Copenhague et qui « aime travailler mais aussi des fois pas travailler ». Clairement mon préféré depuis le début après cette punchline de zinzin. En plus il cuisine des fourmis, ce à quoi Dominique Crenn demande « est-ce qu’on peut goûter les fourmis ? », je crois que j’aime cette femme.

C'est la pub

J’en profite donc pour répondre à la question que vous vous posez tous : la veste en cuir de Stéphane Rotenberg a été réalisée sans trucages et cousue avec le reste des plats non mangés de la saison précédente de Top Chef.

De la poire, des fourmis, une abeille et des candidats cool

Marie est cheffe d’un restaurant et dirige 25 personnes et ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle me passionne, j’ai envie de la connaitre. Elle est fan de Philippe Etchebest, donc on a déjà des points communs. Maintenant va falloir qu’elle fasse ses preuves en cuisinant une poire, l’aliment le plus dégueulasse au monde juste après le liquide de refroidissement.

On passe sur Pavel, l’artiste tatoué qui « veut être une rockstar » et a bossé pour Anne-Sophie Pic et Pierre Gagnaire, rien que ça. C’est plus ou moins les Rolling Stone des fourneaux donc il est pas loin d’atteindre son rêve. On sait pas encore si on l’aime bien ou s’il se la raconte trop.

Valentin part chez les orange parce que Dominique Crenn le kiffe, Clotaire chez les gris, Pavel chez les orange et Marie chez les gris. Ce qui nous laisse Paul qui partira affronter Pierre-Pascal en épreuve éliminatoire.

On découvre les candidats de la troisième épreuve basée sur la carotte

« Je suis un peu un poète, en plus d’être un gros beauf », voici comment se présente Bryan que j’aime déjà et pour qui j’ai entamé les démarches d’adoption. Scientifique et cuisinier qui « veut faire de l’émotion » et c’est pour ça qu’il va cuisiner directement son plat dans un tournesol. Génie.

Arnaud, 19 ans, belge par choix (dans la mesure où on a le choix de son lieu de naissance) qui se fait déjà engueuler par Philippe parce que son poste de travail n’est pas bien rangé et propre. Le pauvre s’embrouille en expliquant son plat, il est tout jeune et impressionné par Philippe (qui agite un couteau de boucher au dessus de sa tête en hurlant « range ton poste de travail petit c*n !! », y’a peut-être un lien).

On part sur Inès qui est tout aussi dépassée qu’Arnaud et commence à flipper, mais Stéphanie la rassure et c’est franchement sympa de sa part. Bon, quelque chose me dit qu’elle fera pas long feu dans la saison et c’est dommage.

Des carottes, des barbecues, des ustensiles de chimie et des candidats cool

Quentin, second de Guy Savoy à seulement 24 ans, donc il sait de quoi il parle le petiot, il le prouve en disant la phrase « une carotte râpée un peu plus sex » et « un truc un peu plus cochon ». Les chefs se le disputent, parce qu’il a l’air gentil et doué, une petite perle comme on dit.

On termine avec le dernier candidat, Thibault, qui a commencé à cuisiner « très tôt », genre à l’âge de six mois. Il fait le concours pour rendre sa femme fière de lui, c’est beau. Il fait cramer ses carottes au barbecue mais il réagit bien vite, on verra si ça peut le sauver (spoiler : non).

Quentin part chez les orange, Bryan chez les gris, et Arnaud chez les orange. Ce qui laisse Thibault et Inès aller en épreuve éliminatoire pour défendre leur paroisse, on leur souhaite bonne chance.

L'épreuve éliminatoire à base de rouget

Sur les quatre derniers candidats, les deux gagnants iront dans une brigade sans couleur alors que les deux éliminés dégageront définitivement. C’est triste mais c’est la vie.

On commence sur le rouget de Popol qui fait sensation, un gros coup de coeur pour les chefs qui demandent à ce qu’on tue une douzaine de rougets supplémentaires pour continuer d’en manger tellement c’est miam miam.

Inès revient avec un rouget en deux parties, cuit et cru avec une sauce au rouget. À un moment elle voulait rajouter du rouget mais y’en avait plus vu que Popol les avait tous butés.

Pierre-Pascal présente son plat et IL EST MINUIT BORDEL J’AI CARRÉMENT VIEILLI DEPUIS LE DÉBUT DE L’ÉMISSION ÇA TERMINE TARD. Le bouillon fait plaisir visiblement, le rouget « mi cuit mi cru » de Pierre-Pascal a des chances de lui faire péter une place dans l’émission, on verra bien.

Dernier candidat, c’est Thibault qui fait un plat qui « nous plonge dans la mer » dit le chef Etchebest, ce qui à priori dans le contexte veut dire que ça donne envie. Malheureusement c’est mal barré pour lui, le rouget est trop absent du plat.

Et les gagnants sont...

Popol qui se qualifie avec son rouget coup de coeur, ça fait plaisir, même s’il va être candidat solitaire. Il est rejoint par Pierre-Pascal, un homme qui porte très bien la barbe et les prénoms composés. Hâte de le découvrir plus en détail.

Du coup Thibault et Inès dégagent, ça rend triste, mais dans trois semaines on en se rappellera plus d’eux, et c’est ça la cruauté de Top Chef.

C'est fini, et c'était bien

Dans l’ensemble ça donne envie, les nouvelles cheffes et les candidats qui sont engaeants, on risque de bien se marrer cette année. Et n’oubliez pas, la semaine prochaine, Pierre Gagnaire viendra soulever les grandes daronnes de tout ceux qui n’ont pas terminé leur part de clafoutis, donc déconnez pas.