Top 8 des duels les plus ridicules de l'histoire, respirez un coup les gars

Alexander Hamilton VS. Aaron Burr

Ces deux pères fondateurs de la république américaine étaient assez à cheval sur les questions de dignité et de respect. C’est pourquoi quand une lettre a été publiée dans un quotidien disant qu’Alexander Hamilton avait mal parlé d’Aaron Burr lors d’un dîner (privé). Burr, ultra vex’ demande des explications et surtout des excuses à Hamilton qui refuse de lui en donner sous prétexte qu’il ne se rappelle pas avoir prononcé ces insultes. Du coup, Burr demande un duel pour régler ce merdier. Hamilton, en bon gentleman a délibérément évité sa cible, Burr en revanche par accident ou par volonté meurtrière le shoota dans l’estomac. Hamilton clamsait le lendemain. Tout ça pour ça, c’est moche.

Lady America Braddock VS. Mme Elphinstone

Nous sommes en 1792. Le magazine Carlton House nous rapporte que les deux femmes prenaient le thé en toute amitié quand soudain Mme Elphinstone a eu l’outrecuidance de dire que Mme Braddock « était » belle ce qui sous-entendait qu’elle ne n’était plus. Cette dernière n’a pas du tout apprécié ce mauvais usage de l’imparfait et demanda réparation autour d’un duel. Mme Elphinstone lui demanda quelle arme son adversaire choisissait entre pistolet ou épée, ce à quoi Mme Braddock répondit « Les deux ! ». Lors du duel elle tira d’abord dans son chapeau, puis la blessa au bras avec son épée avant de juger que les hostilités pouvaient enfin cesser.

Ben Jonson VS. Gabriel Spenser

Mon premier est un dramaturge élisabéthain proche de Shakespeare. Mon second est un comédien dont la carrière va tourner court à cause d’une pièce de mon premier jugée immorale. Comme mon second a le coup de poignard facile et le gosier régulièrement abreuvé il provoque mon premier en duel. Il avait même une épée plus longue de 28 cm que celle de son adversaire. Sauf que Gabriel Spenser étant presque trop bon comédien, il tenait son épée de manière très théâtrale et pas du tout efficace. Ben Jonson en a profité pour lui régler son compte une bonne fois pour toute.

Andrew Jackson VS. Charles Dickinson

Andrew Jackson, septième président des Etats-Unis (présent sur les billets de 20 dollars) n’a pas trop apprécié que son avocat Charles Dickinson ose le traiter de « poltron » et de « couard » dans un journal local. Dickinson tira en premier toucha ses côtes à 5 centimètres du cœur de Jackson. Mais pendant que Dickinson rechargeait son pistolet, Jackson eut juste le temps de lui tirer une balle dans la tête.

Le duc de Wellington VS. Lord Winchilsea

Arthur Wellesley de Wellington, dit « Duc de Wellington », dit « le gars qui a mis sa misère à Napoléon à Waterloo », était un conservateur pas piqué des hannetons. Toutefois, durant son mandat, une loi passa en faveur de l’émancipation des catholiques ce qui n’a pas du tout plu a Lord Winchilsea. Ce dernier accusa le duc d’avoir « traîtreusement comploté la destruction de la constitution protestante ». En soi, c’est pas ouf comme vanne, mais le duc n’a pas du tout apprécié et le provoqua en duel. Surtout qu’après ils ont fait exprès de ne pas se tirer dessus et se sont excusés et puis voilà tout le monde est rentré chez lui tranquillou. Franchement ça aurait pu se régler dès le départ autour d’une bonne pinte.

François Fournier VS. le général Dupont

Ces deux-là, on peut presque dire qu’ils étaient ultra potes tellement ils se sont confrontés en duel. Ça a même inspiré un roman à Joseph Conrad, Le duel, et un film à Ridley Scott, Les Duellistes. Durant 19 ans ils se sont affrontés une vingtaine de fois. Normal, ils avaient carrément établi que si l’un se trouvait dans un rayon de 160 km de l’autre, un nouveau duel s’imposait. Ils ont tout testé, les pistolets, les épées, les sabres, les lances et mêmes les combats à mains nues. Bref le duel chez eux c’était comme une bonne vieille partie de squash. C’est finalement Fournier qui mettra fin au duel interminable parce qu’il allait se marier et que ça commençait à lui courir sur le haricot de risquer de clamser une fois par an à cause de cette vieille patate.

John Sappington Marmaduke VS. Lucius Marshall Walke

Les deux étaient des généraux confédérés de la guerre de sécession. Lors de la bataille de Reed’Bridge en 1863, Marmaduke qui est alors brigadier général accuse Walker d’avoir mis en péril la vie de ses hommes. Walker n’aime pas trop cette accusation de lâcheté même si Marmaduke précise « Je n’ai pas dit que vous êtes un lâche mais je désire vous informer que votre comportement en tant que commandant de la cavalerie a été telle que j’ai décidé de ne plus vous employer ». Pour éviter le risque d’un duel, le général Sterling Price va même ordonner aux deux gars de rester dans leur quartier respectif pour éviter le duel. Malheureusement les ordres ne sont pas livrés à temps et le duel survient malgré tout, entraînant la mort de Walker. OUPS.

Deux gentlemen en duel dans une montgolfière

C’est en 1808 que Monsieur de Pique et Monsieur Granpré décident de se provoquer en duel parce qu’ils kiffent la même dam’zelle (l’un est fiancé à cette danseuse tandis qu’elle a une aventure en cachette avec l’autre). Pour cela, ils s’installent chacun dans une montgolfière armés tous deux d’une arme à feu. AU moins ça a le mérite de donner en spectacle un duel qui a un peu plus de panache et un je-ne-sais-quoi d’aérien. Granpré sortit vainqueur de ce duel en transperçant de son coup de feu la toile de son adversaire qui s’est écrasé sur un toit. Pour fêter ça, Granpré a laissé son ballon grimper plus haut mais très vite n’est plus parvenu à contrôler l’engin. Il a du atterrir 39 bornes plus loin. Bref, on est sur du gros boloss des familles.