Les gadgets de James Bond sont toujours hyper cool, mais James Bond c’est un personnage de film. C’est pas la réalité. Dans la vraie vie, les accessoires embarqués par les espions pour leurs missions n’étaient pas toujours aussi flamboyants. Pourtant, à leur façon, certains étaient quand même vachement stylax.
La pipe radio
La CIA a révélé avoir utilisé au cours du XXe siècle cette pipe qui permettait à celui qui en mordait le bec d’entendre les signaux radios interceptés par un récepteur. Le son se propageait à travers les dents et les os de l’espion, ce qui empêchait toute personne à proximité d’entendre ce qu’il entendait. Peut-être qu’ils font la même en cigarette électronique aujourd’hui ?
Le pistolet à rouge à lèvres
Des femmes espionnes badass, il y en a eu des tas dans l’Histoire, et elles avaient besoin d’équipements crédibles. Une femme qui fumait la pipe, ça ne passait pas forcément. Du coup, dans les années 1960, le KGB a conçu pour certaines de ses espionnes des rouges à lèvre piégés, qui pouvaient servir de pistolet ou d’appareil photo. Hyper classe.
L'insectothopter
On sait qu’aujourd’hui il est possible de fabriquer des insectes miniatures capables d’espionner l’ennemi, mais on sait moins que le premier d’entre eux date des années 1970 et qu’il a été créé par la CIA. En forme de libellule, il pouvait voler pendant environ 30 secondes et se poser à côté de quelqu’un pour enregistrer ses conversations, mais l’appareil ne fonctionnait qu’en intérieur et n’était pas si discret que ça. Stylé, mais pas hyper pratique du coup.
Le poisson-chat télécommandé
Après la libellule télécommandée, le poisson. Celui-là était surnommé « Charlie » et ressemblait à s’y méprendre à un vrai poisson-chat. Il était équipé d’un micro et devait recueillir des échantillons d’eau pour la CIA aux abords de centrales nucléaires pendant la Guerre Froide. Par contre on ignore tout de ses exploits véritables. Le mystère est présent.
Le parapluie bulgare
On a déjà parlé du parapluie bulgare dans les histoires d’empoisonnements politiques, mais on ne pouvait pas passer à côté ici tant le gadget est bien foutu. Il s’agit d’un parapluie dont la pointe peut piquer et injecter une capsule de ricine dans le pied de la victime. Georgi Markov, un écrivain bulgare qui a refusé d’alimenter la propagande communiste, en a fait les frais en 1978. C’est un gadget bien vicieux, mais il faut lui reconnaître un certain panache.
Le faux scrotum
Non, vous ne rêvez pas, on parle bien des bourses, ou plus vulgairement de la peau des couilles. La CIA avait conçu un faux scrotum dissimulant une radio que pouvaient enfiler les espions. Comme ça, en cas de capture par l’ennemi, impossible de trouver quoi que ce soit sur eux. Bon, ça, c’est la théorie, et en pratique le gadget n’est resté qu’à l’état de prototype. C’est dommage. En tout cas, sachez que vous pouvez admirer cet œuvre d’art au musée de l’espionnage de Washington. Parfait pour une sortie en amoureux.
Le Stinger
Classique parmi les classiques, le stylo piégé a bel et bien existé, tantôt comme microphone, tantôt comme caméra, tantôt comme arme. Le Stinger fait partie de cette dernière catégorie. Il est apparu dans les années 1920 et était capable de tirer une balle de calibre .22 à courte distance. Le problème, c’est qu’il était relativement long à charger, donc il valait mieux bien préparer son coup. Depuis, des stylos-tueurs bien plus sophistiqués et pratiques ont vu le jour. Oui, on le confesse, cette info n’est pas très rassurante.
La pipe-dague
Il s’agissait tout simplement d’une lame cachée dans une pipe. Le gadget a été créé par les services secrets britanniques pour équiper leurs espions pendant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, valait mieux pas emmerder les mecs qui se baladaient une pipe à la main. Ni être un nazi.
Les pièces creuses
Dans les années 50, aux Etats-Unis, le FBI a retrouvé plusieurs fausses pièces de monnaies creuses contenant des informations cryptées. Pendant longtemps, les fédéraux ont cherché à remonter la source de ces pièces et à décoder les messages qu’elles contenaient, mais sans succès. Jusqu’en 1957, date à laquelle un espion du KGB a contacté le FBI car il était rappelé à Moscou mais préférait déserter pour rester aux USA. Il leur a expliqué, entre autres, que les pièces creuses servaient à communiquer entre les espions du KGB qui les déposaient dans des cachettes connues d’eux seuls. Seulement, parfois, les pièces étaient ramassées ou perdues. Un mystère de résolu pour le FBI.
Les lunettes avec pilule de cyanure intégrée
Il est des gadgets que les espions ont sûrement moins envie d’utiliser que d’autres, et ces lunettes-là devaient en faire partie. Dans leur branche se trouvait, cachée, une pilule de cyanure à utiliser en cas de capture par l’ennemi. Pas hyper joyeux donc, mais quand même sacrément bien foutu.
Maintenant, si vous voulez les imiter tout en restant dans la légalité, voilà quelques gadgets d’espion pour vous.