Tout le monde le sait, le charme, le vrai, c'est de séduire sans artifices, comme Aldo Maccione, sur la plage, sans rien d'autre qu'un slip de bain. Mais tout le monde n'a pas la classe comme Aldo. C'est notamment le cas de nos amis britanniques et de James Bond, qui pour emballer son quota d'une demi-douzaine de top models par film, est obligé de se doter d'invraisemblables bibelots technologiques et de voitures de luxe absolument hors de prix. Mais faut bien avouer que certaines ont de la gueule... Pour vous, Topito se met dans la peau de Q et vous présente les 10 voitures mythiques aperçues dans les aventures de l'agent 007.
- Aston Martin DB5 (Goldfinger, 1964): pour la plupart des puristes, Goldfinger est le meilleur épisode de la saga. Pour nous aussi, d'ailleurs. Un statut que le film doit en partie à la présence de l'Aston Martin DB5, la James Bond-Bagnole par excellence, et la première à être équipée de gadgets. Avouez, même vous vous l'avez eue en miniature...
- Bentley Mark IV (Bons baisers de Russie, 1963): dans les romans de Ian Fleming, Bond est particulièrement attaché à la marque Bentley, qui l'accompagnera au long de 8 aventures. Au cinéma, elle fait sa première et dernière apparition dans "Bons baisers de Russie". Jugée trop désuète par le MI6, elle laissera sa place à l'Aston Martin et à sa gamme de gadgets super-utiles, allant du lance-missile nucléaire à l'allume cigare-clef USB.
- Sunbeam Alpine (James Bond contre Dr No, 1962): quand on pense James Bond et voiture, on pense tout de suite Aston Martin. Pourtant, la première voiture conduite par l'agent 007 au cinéma est bien une Sunbeam Alpine II. Bond la loue à son arrivée en Jamaïque afin de mener à bien sa mission. Pour la petite info, la voiture a réellement été louée par la production à une habitante de l'île... pour 15 shillings par jours. Sympa.
- Aston Martin DBS V12 (Casino Royale, 2006): en 2006, retour aux sources et « reboot » de la série avec "Casino Royale", épisode consacré à la jeunesse de l'agent 007. Daniel Craig débarque avec ses yeux revolver et campe un Bond froid et impitoyable, plus proche du personnage des romans. Retour aux sources également avec la réapparition de la mythique Aston Martin DB5... puis de son héritière, la DBS V12, mutilée au cours d'une scène qui la verra faire 7 tonneaux. C'est un record au cinéma. Mais ne le dites pas à Luc Besson, ça pourrait le motiver pour faire Taxi 5...
- Lotus Esprit (L'espion qui m'aimait, 1977): ou la voiture capable de se transformer en sous-marin en un clin d'oeil. Particulièrement efficace pour éviter les embouteillages. Ou pour contrecarrer les plans d'un mégalomane souhaitant détruire le monde pour créer une nouvelle civilisation subaquatique à la place. Ca c'est du génie du mal, on est loin de Mathieu Amalric qui voulait voler des bouteilles d'eau dans Quantum of Solace...
- Ford Mustang Mach 1 Fastback (Les diamants sont éternels, 1971): pour sa dernière dans le costard de 007, Sean Connery s'offre une virée aux Etats-Unis et une petite course poursuite dans les rues de Las Vegas. L'occasion pour lui de troquer son Aston Martin contre une américaine, la célèbre Ford Mustang. Et rouge s'il vous plaît. Une voiture et une scène qui restera également fameuse pour un énorme faux raccord qu'on vous laissera apprécier par vous-même.
- La Renault 11 (Dangereusement vôtre, 1985): cocorico. Après la courte apparition de l'éternelle Citroen 2 CV (version jaune poussin) dans "Rien que pour vos yeux", c'est au tour de la R11 d'avoir son moment de gloire internationale dans le kitschissime "Dangereusement vôtre". Le brave Roger Moore (enfin surtout sa doublure, vu son âge canonique dans cet épisode) s'empare d'un taxi pour poursuivre Grace Jones dans les rues de Paris. Elle finira coupée en deux. La R11, pas Grace Jones.
- Aston Martin DBS (Au Service Secret de Sa Majesté, 1969): cet épisode (injustement ?) mal-aimé de la saga voit apparaître la seconde Aston Martin de la série. C'est à l'intérieur de celle-ci que la première épouse de Bond, Teresa di Vincenzo (alias Diana Rigg, l'Emma Peel de Chapeau melon et bottes de cuir) trouvera la mort, prise dans une embuscade par les hommes de Blofeld. Ca va, mourir dans une Aston Martin, c'est quand même une belle fin.
- BMW 750i (Demain ne meurt jamais, 1997): 007 qui se tape des espionnes allemandes, pas de problèmes. Mais 007 qui conduit une voiture allemande... En 1995, Bond troque l'Aston Martin pour une BMW cabriolet dans Goldeneye, et provoque un mini-scandale au Royaume-Uni. Une fois le choc initial encaissé, il revient avec un modèle plus classique dans "Demain ne meurt jamais". Mais c'est surtout son arsenal qui restera en mémoire : mitrailleuse, GPS, lance-roquettes dans le toit ouvrant, pneus increvables, alarme à décharge électrique, diffuseur de gaz lacrymogène, pilotage à distance avec un téléphone portable... à coté, la Batmobile passerait pour le tricycle de votre petit neveu.
- Aston Martin Vantage (Tuer n'est pas jouer, 1987): 1987, Timothy Dalton endosse pour la première fois le costume de James Bond. Bien plus austère que son fantasque prédécesseur Roger Moore, il gagnera quelques points en charisme en pilotant une Aston Martin équipée de skis, pour le fun. C'est le grand retour de la marque, 18 ans après "Aux services secrets de sa majesté".
Et vous, vous en voyez d'autres ?
Sources : turbo.fr, jamesbond007.net, et jamesbond-fr.com/