En plus de 50 ans, James Bond nous a montré qu’il était plein de ressources. Maîtrise de multiples langues, condition physique irréprochable et potentiel de séduction qui a fait ses preuves. Mais au delà de ce savoir faire élémentaire pour un agent secret britannique, Bond maîtrise d’autres petites choses dont on n’a pas encore bien intégré l’utilité. James Bond peut lécher son coude et ne rate jamais une mayonnaise, mais ce n’est pas tout…
Lancer son chapeau direct sur le porte-manteaux, "James Bond 007 contre Dr No", 1962
Certainement le premier truc qu’on demande à un agent secret, c’est d’être capable de faire virevolter son chapeau d’un coup de poignet sec et précis. De toute façon, un agent secret sans chapeau, ce n’est pas très sérieux.
Se déguiser en Japonais, "On ne Vit que Deux Fois", 1967
Un maquillage digne des grandes heures de Patrick Sébastien, gros sourcils, coiffure de Bruce Lee, une belle robe de chambre, c’est à s’y méprendre.
Porter un smoking sous une tenue de plongée, "Goldfinger", 1964
Passons sur la « ruse du canard sur la tête », et intéressons-nous à ce talent incroyable : conserver un smoking impeccable, pas un pli, pas une tâche, sous une tenue de plongée fraichement plongée dans l’eau. Brillant.
Faire du Wakeboard avec un surf des neiges, "Dangereusement Vôtre", 1995
Les méchants, globalement, se la touchent en sport d’hiver, mais dès qu’il y a un petit plan d’eau, il n’y a plus personne. Au MI6, apparemment, on organise des stages qui permettent d’adapter sa technique de glisse à toutes les embûches. Espionner, c’est prévoir.
Faire de la luge sur un étui de violoncelle, "Tuer n'est pas jouer", 1987
L’astuce réside dans la capacité à se servir du violoncelle lui-même comme gouvernail et éventuellement pour arrêter les balles soviétiques. Par ailleurs, cet équipement vous permettra de faire un bon mot en passant la douane.
Conduire une voiture invisible, "Meurs un autre jour", 2002
Rien que ça. Une bagnole équipée d’écrans et de caméras configurés de telle manière qu’on puisse afficher sur toute sa surface ce qu’il y a derrière, c’est la recette pour devenir invisible. Mais s’en servir face à des méchants équipés de détecteurs thermiques et de surcroit dans la neige, en laissant une belle trace de pneu derrière, c’est un peu foutre l’argent des contribuables par les fenêtres. Nous, on s’en fout, on n’est pas britanniques.
Tomber dans le vide plus vite qu'un avion, "Goldeneye", 1995
Alors ok, on va dire que c’est un avion relativement léger, mais quand même… On notera par ailleurs que les soldats russes parlent anglais, mais avec un léger accent.
Mettre des gants hyper-vite, "Goldeneye", 1995
La scène précédente nous prend tellement pour des cons qu’on en viendrait à négliger un détail : en dégageant le mec de la carlingue lancée à pleine vitesse, Bond ne porte pas de gants. Et en ramassant la moto dans la séquence suivante, il a pris le temps d’enfiler, malgré l’urgence de la situation, une paire de gants en cuir, parce que mine de rien, ça caille un peu.
Pêcher l'avion à l'hélicoptère, "Permis de Tuer" -1989
Quand on parle « d’intercepter » un avion, on pense souvent à le menacer de lui envoyer un Mig dans la gueule et de le forcer à se poser. James Bond, lui, sait littéralement intercepter un avion, à la main, depuis un hélico. Ce n’est pas utile tous les jours, mais sur un CV, ça vous pose le bonhomme.
Choper du wi-fi à Venise, au milieu de la flotte, "Casino Royale", 2006
Et ça, c’est fort. Après faudrait aussi apprendre à décrocher le wek-end James.
Avoir une "boite à Lambert" qui reproduit le rire de Christophe Lambert (et ça fait peur au chien)
Et toi, quels trucs d’agent secret tu sais faire ?