On ne sait pas ce qui va se passer dans notre beau pays les prochains mois, mais en fonction de nos aspirations, il est très possible qu’on se demande très sérieusement si l’herbe est plus verte (et plus douce) ailleurs. Mais pour aller où ? Le site InterNations spécialiste de la question a interrogé sa communauté pour noter des villes en fonction de la qualité de vie, de la facilité d’installation et la facilité de travailler avec le reste du monde (parce que si vous voulez vous expatrier pour qu’on vous foute la paix, partez en Patagonie), et voila les champions du moment :
Melbourne, Australie
La deuxième ville australienne ne déçoit que peu de monde et la plupart des expat’ sur place apprécient notamment l’équilibre « travail/loisir » qui permet de se rappeler qu’on vit avant de travailler. Le seul truc qui pouvait mettre en danger cette première place est le relatif isolement de la ville, mais manifestement, il y a de quoi s’occuper sur place.
Houston, Texas
Une petite surprise de trouver sur le podium un état américain associé à ce que l’Amérique fait de pire, ou pas loin. Mais Houston, c’est aussi la conquête spatiale, un accueil chaleureux aux expatriés et le sentiment de ces derniers à se sentir rapidement chez eux. Mais le fait que la plupart des participants au sondage estiment gagner très bien leur vie n’y est pas étranger.
Madrid, Espagne
Comme le dit le proverbe espagnol : « Les Erasmus vont à Barcelone, les gens qui bossent préfèrent Madrid ». Bon, ok, c’est peut-être pas un VRAI proverbe, mais les expatriés Madrilènes ne tarissent pas d’éloges à propos de la capitale espagnole : il y fait beau et il y a plein de trucs à y faire, voila en substance le résultat de cette étude rondement mené. Mais en vrai, on sait que c’est parce qu’à Madrid, on croise moins de touristes bourrés et de gens torse-poil.
Düsseldorf (Allemagne)
La ville de Nordrhein Westphalen n’est pas tout à fait Las Vegas et c’est certainement son calme qui séduit les expatriés désireux de vivre sereinement, sans bruit et en sécurité. Ajoutons à ça une véritable conscience écologique, et on est bien. Seul point noir : faire garder ses enfants dans une économie qui repose encore pas mal sur le traditionnel modèle de la femme au foyer. Les femmes travaillent moins, donc elle peuvent garder les enfants, donc il y a moins de crèches, donc les femmes travaillent moins. Comment on dit « le serpent qui se mord la queue » en allemand ?
Singapour
Beaucoup d’expatriés vous loueront la beauté de cette cité-état, sa richesse culturelle etc… Mais bon, on ne va pas se mentir, l’expatriés à Singapour est très content de vivre dans l’une des économies les plus libérales du monde et de ne payer que très peu d’impôts. En plus, il est au carrefour de l’Asie et peut partir bronzer en Thailande ou découvrir l’Australie sur un coup de tête
Vienne (Autriche)
La capitale autrichienne est la bonne élève, et pas seulement pour les expatriés. Qualité de vie, sécurité, offre culturelle, santé, transport… Si passer tous ses week-ends à Vienne est recommandé, on imagine qu’y travailler ne doit pas y être trop désagréable.
Munich (Allemagne)
L’Allemagne semble être le nouvel Eldorado (« die goldene » ?) et Munich sa capitale : la ville bavaroise donne l’image d’une ville sans chômage, des belles bagnoles partout et 10 000 Français qui découvrent avec entrain les joies de la langue germanique.
Sydney (Australie)
40% des Français d’Australie ont choisi cette ville réputée pour faciliter les créations d’entreprise et rechercher activement des talents dans les nouvelles technologies. La vie n’est pas donnée et la fiscalité n’est pas spécialement favorable, mais vous avez la plage en sortant du bureau, mine de rien, ça compte.
Mexico (Mexique)
Pas forcément facile d’envisager cette destination de vacances en une véritable perspective d’expatriation. Les témoignages d’expat’ à Mexico évoquent souvent cette difficulté d’adaptation. Mais rapidement, la chaleur des gens, l’organisation chaotique de la ville et la diversité sociale et culturelle de Mexico séduisent les nouveaux-venus.
Toronto (Canada)
Les Torontois ne sont pas réputés pour être chaleureux et la vie y est relativement onéreuse. Malgré tout, les expatriés dans la capitale de l’Ontario sont ravis : centre financier incontournable, haut lieu de production cinématographique, des classements honorables pour la plupart des indicateurs de qualité de vie et 49% de la population qui n’est pas née au Canada, manifestement, Toronto sait recevoir.
Bon, vous avez fait votre choix ?Source et suite du classement : InterNations