Saviez-vous qu’une femelle rat est en chaleur 15 fois par an, par phases de 6h durant lesquelles elle peut s’accoupler 500 fois, qu’un rat peut tomber de 15 mètres sans se blesser ? Ces informations sur les rats font peur, pas étonnant que ces petites créatures surement très gentilles dans le fond donnent envie de se bruler vif si on les touche. Les rats sont partout. Ils squattent nos maisons, s’empiffrent avec notre bouffe, foutent le bordel un peu partout et il leur arriverait même de voyager gratos. Bref, les rats sont des gros relous qui, en plus, rappliquent toujours en nombre… surtout dans certains coins.

Deshnoke (Inde)

Cette ville du Rajahastan est connue mondialement pour ses rats noirs qui vivent comme des papes dans le temple hindouiste de Karni Mataest. Et comme les Indous voient des divinités dans à peu près toutes les bestioles qui traînent, ils ont développé une sorte d’adoration pour les rats au points de se battre pour avoir la chance de manger la nourriture déjà grignotée par ces divins rongeurs. Évidemment, ces derniers ont décidé d’envahir la ville, pour le plus grand bonheur des croyants… et ceux des touristes de passage.

Londres

A l’image de la Seine à Paris, la Tamise qui traverse Londres est un aimant à rats. Pendant longtemps la cohabitation avec les hommes a été plutôt cordiale, jusqu’aux travaux qui ont précédé les JO de 2012, qui ont fait un tel raffut en sous-sol que ses occupants ont fait surface pour aller emmerder leurs voisins. Autre source de leur expansion récente, la multiplication des fast food et la gestion de leurs déchets qui fait le bonheur des rats les plus fine gueule. Certains spécialistes estiment que leur population a plus que doublé depuis 2010.

New-York

A New-York, on connaissait la gueguerre entre la mafia italienne et chinoise, celle entre le burger et le hotdog, ce qu’on ignorait par contre, c’est qu’en sous-sol se jouait une lutte sanguinaire entre les rats noirs et les rats bruns. Ces derniers réputés plus costauds régneraient sur la plupart des blocs depuis les années 40. Même si leur recensement est difficile, on estime leur nombre à environ 32 millions. Un programme chimique pour limiter la fertilité des femelles a même été mis en place ces dernières années, provoquant la colère des défenseurs des droits des animaux…

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Il n'a pas souffert, promis

Paris

Les rats font régulièrement la Une des quotidiens depuis quelques semaines, sauf que ça fait des années que le problème existe dans la Capitale sans que les pouvoirs publiques parviennent à trouver une solution durable. Il faut dire que les rats sont matures sexuellement dès leur 8ème semaine et qu’ils baisent comme des lapins. En moyenne une ratte a jusqu’à 5 portées de 5 à 13 petits chaque année. Quand on sait qu’au dernier recensement, on dénombrerait plus de 10 millions de rats dans Paris… on vous laisse imaginer le bordel. Surtout qu’ils ne ressemblent pas vraiment à Ratatouille.

Singapour

La nouvelle ville de Bukit Batok située à l’ouest de Singapour est régulièrement envahie par d’énormes rats depuis 2014. Un temps éRATdiqués, ils sont réapparus en 2017 et sont encore plus balaises qu’auparavant. Au point que les animaux de compagnie n’osent plus sortir de peur de se faire bouffer. Les autorités ont du mal à faire face à cette invasion notamment à cause des pluies diluviennes qui s’abattent régulièrement dans la région et emportent avec elles le poison disséminé dans la ville.

Hamelin (Allemagne)

Il y a plus de 800 ans, en1294 pour être tout à fait exact, un célèbre charmeur de rats fut privé de sa récompense et en représailles ensorcela les enfants de la ville à l’aide de sa flûte enchantée. Aujourd’hui encore, les rats squattent la ville qui en a fait un atout pour attirer les touristes. Par contre, on n’a toujours aucune nouvelle des bambins qui s’étaient barré avec le zicos.

Guangzhou (Chine)

Qui dit port, dit souvent rats à profusion. C’est le cas dans la ville Guangzhou qui, en plus d’accueillir des milliers de navires chaque année, a vu débarquer plus de 2 millions de rats en 2017. Ces derniers ont fui une région voisine inondée après que les autorités ont décidé d’ouvrir les vannes d’un barrage hydraulique sur le point de rompre à cause de fortes intempéries. Pour lutter contre cette invasion massive, un mur de plus de 30 km de long serait en préparation. En attendant, les restaurateurs locaux ont décidé de proposer des menus à base de rats. Business is Business.

Johannesburg (Afrique du sud)

La plus grande ville d’Afrique du sud lutte depuis plusieurs années contre une invasion de rats dans plusieurs quartiers, et particulièrement les townships les plus défavorisés. Certains témoins rapportent que les rats n’hésitent plus à s’introduire dans les maisons la nuit pour dévorer les vivres, bouffer les câbles électriques, voire même s’attaquer aux enfants. Un nouveau né aurait même été dévoré vivant en décembre 2016 alors que sa mère était sortie picoler en ville. Oui on sait, c’est glauque.

Atlanta (USA)

Comme beaucoup de villes américaines, Atlanta est frappée de plein fouet par une invasion massive de rats. En plus d’une gestion des déchets parfois défaillante, la récession a laissé à l’abandon un grand nombre de bâtiments que les rongeurs n’ont pas tardé à squatter. Le problème a pris une telle ampleur aujourd’hui, que même les avions de passage seraient concernés, embarquant régulièrement son lot de passagers clandestins. Et ceux qui connaissent le jeu Plague Inc, savent que les transports sont le meilleur moyen pour propager une épidémie.

Marseille

C’est bien connu, Marseille n’est pas la ville la plus propre de France. En plus, il y fait chaud ce qui n’est pas pour déplaire aux rats qui squattent les environs. Surtout quand les températures dépassent les 30 degrés et que les câbles électriques des voitures et des scooters dégagent un fumet auquel les rongeurs ne peuvent résister. Cet été encore à Marseille, les rats s’en sont donnés à cœur joie, se glissant sous les capots, attirés par l’odeur des protections de câbles électriques composés d’une gaine en plastique à base de maïs …

Au risque de passer pour un ra(t)bat-joie, ils commenceraient par être un peu envahissant ? Peut être qu’on devrait commencer à les manger comme en Asie, car oui le rat comestible ça existe. Nan je dec végétarisme les gars. Achetez-leur plutôt des chapeaux pour rongeur tout mignon. Franchement si tous les rats de Paris portaient des petits chapeaux avec un noeud de papillon trop chou, ça irait mieux.

Source : animalplanet