La soirée du 31 c’est comme la fête de la musique, les Césars et ton plan cul : on est excités avant, et chaque année on est déçus et on se dit qu’on ne refera pas la même connerie la prochaine fois. Mais malgré ça, chaque année, on se re-prépare et on sort. Pourtant, on le sait qu’il n’y a pas tant de façons de le passer ce put*** de réveillon. Voici celles dont on se souvient et que l’on craint un peu…
Celles où tu passes de soirée en soirée
Et donc celle où tu passes de soirée pourrie en soirée pourrie… Parce que, soyons honnêtes, si t’étais tombé sur Iggy Pop et Kanye West sur un Yacht, tu ne serais pas parti chez « Lulu » ton grand cousin qui joue du sax’ dans un groupe de ska. Passer de soirée en soirée, c’est minimiser les risques se faire chier mais maximiser les possibilités de tout rater.
Celle que tu passes avec tes parents
Vue comme ça, c’est pas la plus funky. Il y a parfois la télé en fond, elle se finit un peu tôt et tu passes un peu trop de temps à répondre aux SMS de tes amis qui semblent s’éclater (on a dit « semblent » hein). Mais elle te rappelle aussi que le temps passe et qu’un jour viendra où tu aurais juste bien voulu en refaire une avec eux justement.
Celle où tu ne connais personne. Mais vraiment
Et donc tu n’oses pas leur parler. Donc tu bois. Donc quand t’as enfin le courage de parler, tu vas dire n’importe quoi. Et regretter. Énormément.
Celle avec les potes de ta meuf/mec
Qui est un excellent test d’amour. Déjà si t’arrives à les supporter, c’est que tu augmentes tes chances d’être heureux en couple. Mais c’est aussi bon de voir que même si tes potes te gavent un peu parfois, il y a toujours pire ailleurs.
Celle que tu passes à faire le décompte avec Arthur (et ton chat)
Qui coïncide une fois sur deux avec celui que tu passes avec ta grand-mère devant sa télé (tout en sachant que le monsieur Arthur a enregistré ça en novembre). Oui c’est dur. Mais ça, mamie, ça ressemble à TOUS ses 31. Alors la prochaine fois qu’elle t’appelle ou t’envoie un texto, réponds-lui ! 10-9-8-7…. Bonne année mamie.
Celle que tu passes dans le train (à cause d'une grève, d'un mec bourré sur les voies, d'un problème technique ...)
Et où un mec un peu pathétique essaie quand même de foutre un peu d’ambiance en chantant du Joe Dassin.
Celle qui ressemble quand même pas mal à celle de l'an dernier
Et à celle de l’année d’avant. Même que ça fout bien la déprime et qu’on ne sait pas combien de verres de champagne il faut pour oublier ça (enfin si on sait c’est entre « beaucoup » et « énormément »).
Celle qui se passe chez toi, et que tu risques de ne pas apprécier
La pire, normalement c’est le genre de connerie qu’on ne fait qu’une fois dans sa vie. Oui, le 31 les gens « sont des animaux ». Et c’est trop souvent le lendemain matin que tu t’en rends compte.
Celle où tu t'es incrustée parce que tu n'avais rien d'autre (et tu regrettes)
Oui, tu es à une soirée loser. Vous êtes cinq et tu es coincé. Oui des fois minuit, ça semble si loin…
Celle où tu fais le décompte à un endroit touristique blindé de monde
Après t’être un peu gelé les noix dehors. Pour en plus se rendre compte que la personne qui t’a traîné là fait la gueule parce qu’elle réalise que venir là c’était pas l’idée du siècle. Alors elle s’excuse, tout le temps…
Celle où tu picoles dans la rue
Tu te dis que c’est parce que « c’est plus convivial comme ça » mais c’est surtout que personne t’a invité, toi et tes 3 potes. Les 30 premières minutes vous avez trouvé ça super. Après moins.
Celle où tu ne peux pas boire parce que tu conduis
Globalement assez nulle du début à la fin. Mais comme après t’as l’impression d’être un super héros comparé à tes amis simplement par le fait d’arriver à marcher droit et d’articuler sans vomir, ça compense. On les déposant chez eux, tu diras juste « allez va dormir, c’est mieux ».
Bonne année quand même. Et bon courage.