Mais la primaire, quelle époque mes petits amis ! Celle où on lisait Ratus ou tout autre livre de cours qu’on a tous eu en classe, où on pouvait faire la grasse mat’ le mercredi matin et où la dictée nous faisait plus peur que les fiches d’imposition. Si l’on n’a clairement pas tous eu la même scolarité (à moins que vous n’ayez tous passé quelques années à Maurice Ravel dans le 49), il y a des choses que tout élève de primaire qui se respecte a fait lors de son passage à l’école. Si ce n’est pas le cas, vous devez repasser par la case CP. C’est la règle.
Jouer aux poneys
Qui consistait globalement à galoper à travers toute la cours en poussant des hennissements. On savait s’amuser à l’époque.
Enfermer ses potes dans les toilettes
La blague devenait encore plus hilarante quand tu faisais croire que tu étais parti. C’est certainement de cette période que date notre humour acéré.
Tremper son pain dans l'eau
Good soup.
Envoyer des mots d'amour mal écrits à son amoureux/amoureuse
Souvent à base de chansons entendues à la radio le matin même. Je vous laisser imaginer la gueule des profs quand ils découvrent actuellement des déclarations tout droit tirées de l’album de Kendji. C tro bo l’amour.
Se couper des mèches de cheveux sans raison
Si vous vous demandiez pourquoi vous aviez une frange toute moche de 3cm en CE1, interrogez vos souvenirs. Votre envie de capter l’attention de votre voisin de classe Victor en est peut-être la cause.
Boire de l'eau en respirant très fort entre deux parties de loup touché
Comme si tu venais de courir trois marathons. Ne jamais boire dans le même verre qu’un gosse. Jamais.
Mettre uniquement la capuche de son manteau
Pour avoir une belle cape et être la personne le plus stylée de la cours de récré.
Écrire son prénom avec des fleurs ou des cœurs à la place des points sur les I
L’intérêt était d’autant plus important si tu le faisais sur une feuille Diddl.
Regarder son âge sous son verre à la cantine
Fallait pas être trop vieux sinon tu passais pour un gros nullos. Comme quand tu veux rentrer en boîte après 30 ans en fait.
Sniffer la colle Cléopâtre
Mille fois mieux que de sentir les feutres à l’odeur de fruits de ta pote Emma.
Porter son sac à dos au niveau des coudes et se balader avec le sac ouvert
Histoire d’avoir l’air de quelqu’un qui a une vie sociale en dehors des cours et qui est au-dessus de tout ça. Et puis ça donnait parfois l’impression d’avoir des cahiers un peu moins lourd sur le dos.
Avoir un club secret
Genre club Dragon Ball Z ou Castors Juniors. L’accès au club était encore plus convoité avec un alphabet codé. Ceux qui savent, savent.
Connaître tous les jeux de mains par cœur et les répéter en boucle en allant de plus en plus vite jusqu'à ce que mort s'ensuive
Allez, avouez, vous aussi vous connaissez toujours les paroles de « trois petits chats », je le sais.
Se marier et divorcer le même jour
Faut dire que c’était parfois épuisant d’avoir trois femmes et quatre hommes à gérer au quotidien.
Coller un poisson d'avril dans le dos du directeur et croire qu'il n'a pas capté
Le mec a une insensibilité dorsale depuis 20 ans, obligé il a rien senti, de toute façon c’est pas comme s’il savait que c’était le 1er avril hein…
Pleurer pour avoir fini au mur à la récré
Seule l’élite allait au mur et non au piquet (ouais j’ai connu des temps rudes, ça a forgé qui je suis aujourd’hui).
Mettre son manteau en l'étalant par terre
Mais les meilleurs restaient ceux qui mettaient leur veste en laissant la capuche accrochée au porte-manteaux.
Aller balancer ses potes au maître/à la maîtresse
Ouais on était des grosses poukaves à l’époque et l’amitié n’avait aucune valeur pour nous. Y’a pas de potes qui tiennent.
Jouer au papa et à la maman
Si tu ne t’es pas fâché avec tes potes pour faire le bébé, alors tu n’as pas vraiment été à l’école primaire, voilà, c’est dit.
Avoir un crush sur un/une CM2
Ils étaient plus matures que les CE2 en même temps, ces gros gamins.
Tourner très très vite sur soi-même pour avoir la tête qui tourne
On pouvait aussi choisir l’option duo en se tenant les mains jusqu’à ce que l’un des deux lâche et se pète les dents contre le carrelage du préau. On vivait pour le danger à l’époque.
Mettre son pied pour bloquer la porte quand sa pote allait aux toilettes parce qu'on avait peur de fermer à clé
Peut-être que je fais toujours ça aujourd’hui… Peut-être…
Dépenser tout le salaire de ses parents à la kermesse pour obtenir un pistolet et participer à la bataille d'eau générale
Pas le choix, tu savais que tu ne tenais pas deux minutes avec une simple bouteille d’eau face à tes adversaires.
Apprendre à faire un lapin avec ses gants
Personnellement j’ai toujours pas compris, si quelqu’un peut avoir la gentillesse de m’expliquer en commentaire.
Se faire dessus
Allez avouez, on est tous passés par les vieilles fringues de rechange un jour. C’est une étape obligatoire dans la construction d’un enfant de toute façon.
Mais l’un des meilleurs souvenirs de la primaire, c’est certainement quand tu pouvais accompagner Sophie à l’infirmerie. Certainement l’une des plus belles petites victoires de la primaire (pas populaire, ça n’a rien à voir, calmez-vous) et je pèse mes mots.