Si je vous dis sacrifice humain, vous me dîtes « horreur malheur ». Je vous réponds « ouais, pas faux. Mais attends, c’était une autre époque, aussi. » Alors là, vous me dîtes : « attends, y’en a encore aujourd’hui. » Et là, mouché, je réponds : « horreur, malheur. » La quadrature de la roue d’écartèlement. Je me sacrifie pour en parler davantage.

Les Aztèques organisaient des guerres juste pour sacrifier des gens

Les Aztèques passaient l’essentiel de leur temps à essayer de satisfaire leurs dieux, notamment en leur offrant des sacrifices humains. Comme ils avaient l’esprit d’équipe, ils privilégiaient le sacrifice des ennemis capturés à la guerre. Mais bon, ça ne suffisait pas toujours pour tenir l’année. Du coup, ils se sont mis d’accord avec une ville voisine pour organiser des batailles dans l’unique optique de capturer des prisonniers et pouvoir, par la suite, les sacrifier. Un genre de deal gagnant-gagnant, quoi. Du troc.

Il n'était pas rare que des gens soient volontaires pour passer à la casserole

La plupart des civilisations précolombiennes pratiquaient le jeu de balle, qui se jouait essentiellement avec les coudes et les genoux. Selon certains chercheurs, c’était l’équipe gagnante qui se voyait sacrifiée aux dieux, le sacrifice étant considéré comme un honneur suprême. Les types se portaient volontaires pour jouer et ne faisaient même pas exprès de perdre. Ca devait être déprimant, la vie, à l’époque.

Dans l'Egypte antique, on sacrifiait trois manos par jour

A Héliopolis, on avait l’habitude de sacrifier tous les jours trois hommes à une déesse. Jusqu’au jour où Ahmôsis I décida qu’il valait mieux remplacer des humains par des cierges, c’était moins salissant.

Un roi de Norvège a tué son fils de 7 ans avant une bataille pour s'assurer de la victoire

Oui, comme dans GOT. On raconte que Hakon Sigurdsson a ainsi sacrifié son gosse de 7 ans avant une bataille. On ne sait pas s’il y avait une prêtresse rouge et un bûcher ou pas.

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Il n'a pas souffert, promis

Les sacrifices humains en Amérique centrale ont servi de justification à la colonisation espagnole

Le sacrifice humain faisant partie intégrante de la culture aztèque, sa pratique par les populations indigènes rencontrées par les colons espagnols s’est trouvée au centre des justifications données pour leur massacre. Prohibé par les trois grandes religions monothéistes, le sacrifice humain était à la sortie de l’Inquisition considéré comme une preuve de barbarie extrême. Les massacres ont donc été réalisés au nom de l’idée religieuse pour justifier l’appropriation des ressources territoriales.

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Il n'a pas souffert, promis

Dans les pays andins, on a pratiqué ce genre de sacrifices jusqu'au XX° siècle, en toute clandestinité

Jusqu’aux années 1980, les communautés indigènes des pays sud-américains étaient mal contrôlées. Le pouvoir central s’exerçait essentiellement sur les grandes villes et, bien que brimées voire persécutées au nom d’une idée de modernité, les communautés autochtones, souvent rurales, vivaient pour partie selon leurs propres règles. C’est ainsi qu’en 1960, à la suite du terrible séisme qui frappa le Chili, un enfant de 5 ans d’une tribu araucane fut sacrifié pour apaiser les dieux.

Les Chinois sacrifiaient des humains pour consolider les fondations de leurs baraques

Les sacrifices humains ne visaient pas simplement à satisfaire les dieux pour consolider la récolte ou pour s’éviter des catastrophes naturelles. Dans les premières civilisations chinoises, on tuait ainsi des enfants pour s’assurer que les fondations de leurs édifices étaient solides. Une telle mésaventure serait arrivée au prince du Ts’ai, après une importante bataille perdue. Son sacrifice aurait servi à consolider l’ancrage d’un barrage. Voilà voilà.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Les Aztèques bouffaient les sacrifiés

Chez les Aztèques, on ne s’emmerdait pas. On avait faim et il y avait des corps frais de tout jeunes sacrifiés, alors on mélangeait ce qu’il y avait à en tirer à du maïs et on bouffait ça en festin entre prêtres. Et puis comme on n’allait pas jeter, les os servaient à fabriquer des outis ou des instruments de musique. La cuisse du prisonnier était préparée en potage et servie à l’empereur.

Aux îles Fidji, les veuves finissaient étranglées

Les civilisations anciennes des îles Fidji considéraient qu’aussitôt son mari mort, une femme se devait de le suivre dans la tombe. Du coup, on les étranglait. Il revenait au frère de la veuve d’étrangler sa soeur, parce qu’on ne lave pas son linge sale autre part qu’en famille.

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En Tanzanie, au Malawi et au Burundi, notamment, les albinos sont encore massacrés et sacrifiés

Le 2 juin 2016, la cour de justice du Malawi a dû statuer pour interdire aux sorciers d’exercer dans le pays, afin de protéger les albinos, persécutés. Rien qu’au Malawi, en 2 ans, 65 cas de meurtre contre des albinos ont été recensés. Les croyances locales accordent aux organes des albinos des pouvoirs magiques qu’on aimerait bien s’octroyer histoire de se mettre bien avec les dieux et les autres tribus. Une véritable mafia s’est mise en place pour assassiner les albinos et revendre leurs organes à des sorciers.

(Bonus) Le CERN a dû se dédouaner d'en pratiquer

En 2016, après qu’une rumeur basée sur une vidéo truquée et selon laquelle le Centre Européen de Recherche Nucléaire pratiquait des sacrifices humains a inondé Internet, l’institution a été tenue de publier un démenti. Aucun sacrifice humain n’a été réalisé pendant la journée de travail de Patrick, du troisième étage.

Fun facts.

Sources : Wikipédia, Listverse.