Le métro, c'est bien, mais parfois ça craint ! Voici un florilège des situations que l'on peut rencontrer lorque l'on se déplace en métro. Certaines agacent, certaines mettent mal à l'aise, bref beaucoup d'ingrédients sont réunis pour nous faire détester ce ver de terre rigide, sur rails.
- La porte se ferme devant ta gueule : le métro était là, tu as entendu le signal sonore, tu t'es dit j'y vais, tu as couru mais malheureusement les portes se sont fermées devant toi, et là, t'es un peu mal à l'aise car tu sens le regard des gens, mais tu fais mine que c'est pas grave, tu continues sur ton pas élancé, même si tu es dégoûté.
- Tu laisses ta places assise : il arrive même qu'on te la demande, une personne handicapée ou une vieille dame, tu fais mine de pas voir dans un premier temps, et puis tu la laisses avec un large sourire en te disant que tu as fait une bonne action, mais tu aurais préféré rester assis.
- Tu t'asseois a coté d'un SDF : tu arrives et tu vois qu'il y a trois places dans le carré de quatre, Dieu soit loué, mais si tu n'as pas l'oeil vif, c'est ton odorat qui te rappellera que dans la vie, il ne faut jamais se précipiter.
- Tu prends la ligne dans le mauvais sens : et bien sûr tu mets 2 voire 3 stations à t'en rendre compte car tu es plongé dans ton téléphone. Bourré, tu peux éventuellement te retrouver au terminus de la ligne. Le réveil est brutal.
- Tu tombes sur un groupe incommodant : la bande de mecs bourrés, qui chantent et qui te cassent le crâne. Tu souris gentiment, car un jour c'était toi qui chantais. La classe scolaire qui monte dans la rame par groupe de 20, le groupe d'étrangers blindés de valise, etc...
- Plus de métro : un classique du genre, t'aurais jamais dû accepter le verre de l'amitié. Soit tu retournes boire quelques verres de l'amitié soit tu prends un tacos.
- Ton manteau se coince dans les portes : t'as winné car tu as réussi avec élégance à rentrer dans la rame in extremis, mais tu es stoppé net dans ta course. Là encore tu fais mine de rien et tu demandes si quelqu'un a remarqué quelque chose. Tu seras libéré à la prochaine station, mais l'attente te semble interminable.
- Ta station est en travaux : et souvent ça dure plusieurs mois. Cela dit, sadomasomachin comme tu es, tu te dis que le bus comporte aussi son lot de désagréments.
- Les joies de la grève annuelle : métro blindé ou pas de métro du tout, les gens qui râlent, l'attente, la foule, et toi au milieu. Techniquement si tu es de gauche ça te dérange pas...Si tu es de droite, tu te demandes pourquoi le "grève annuelle" est au singulier.
- Le mendiant qui met mal à l'aise : en gros, il est jamais là au bon moment. T'as envie de donner quelques centimes mais le trajet jusqu'à ton portefeuille te semble infini. T'as pas envie de prendre les sous trop tôt, tu te dis que si tu donnes ça fait genre tu veux te donner bonne conscience, si tu ne donnes pas ça fait rat mort, donc au final tu lui fais un sourire qui veut dire "bon courage". En même temps, t'en peux plus d'entendre « Imagine » ou « Over the rainbow ».
Et vous, vous en voyez d'autres ? Bien sûr qu'il y en a d'autres !