Ton truc à toi c’est pas les timbres, les cartes Pokémon ou les dés à coudre. Non, c’est bien plus classe que ça. Bien plus utile aussi. Les baskets. Les sneakers. Ta collection, ta vie, ton oeuvre. Les questions reloues des gens « Attends, mais t’en as combien en tout ? » et « Celle-là tu l’as payée combien ? », les heures passées à rechercher LA paire de tes rêves, les centaines d’euros dilapidées… c’est ton quotidien. Confessions d’un sneakers addict.
Tu en as plus qu'il y a de jours dans la semaine...
Et ça, ça veut dire que tu commences à en tenir une bonne couche. En même temps, si on n’a pas plus de paires de baskets qu’il n’y a de jours dans la semaine quand on a 50 ans, c’est qu’on a raté sa vie non ?
...que tu portes en respectant certaines règles
Jamais la même paire deux jours de suite. Et toujours soigneusement sélectionnée le matin, notamment en fonction de la météo du jour. Tu ne risquerais pas de sortir tes Roshe alors qu’on annonce une « possible averse » aux alentours de 18h30.
Même usées jusqu'à la corde, tu ne peux te résoudre à les jeter
Si tu pouvais tu les accrocherais au mur de ton salon, pour les faire passer à la postérité.
Tu passes ta vie au Foot Locker
Ou chez House of Hoops, juste après le jour de paie. T’y dépenses chaque mois 20% de ton salaire. Du coup tu tutoies les vendeurs, et tu les appelles par leur prénom. « Steph’, tu les as en 43 celles-ci ? ». Enfin, pas tous les vendeurs, hein…
Tu crains toujours de porter une paire que tu viens d'acheter...
…tant qu’elle n’est pas encore « patinée » de saleté. Quand elle est encore trop neuve, trop immaculée, trop pure pour être sortie. Les premiers jours chacun de tes pas est un enfer. Vivement ce moment, au bout de quelques semaines où on ne voit plus chacune des petites traces de crasse, et où l’ensemble est ENFIN uniformément sale ; parfait.
Tu portes les modèles les plus mythiques
Pas de discrimination au niveau des marques. La virgule, les 3 bandes, le félin, le coq, pas de jaloux, tu bouffes à tous les râteliers, même si évidemment, t’as tes petites chouchoutes.
T'as plusieurs fois le même modèle, dans des couleurs différentes
Les chouchoutes, justement. Et tu l’assumes parfaitement. Tu arrivais pas à te décider entre les deux coloris. Et puis la deuxième était en soldes quand tu l’as achetée. Et c’était une édition limitée. Et puis ce jour-là t’avais pas trop le moral. Sans compter que la première commençait à être un peu abîmée. Bien que tu la portes toujours. Et puis la troisième, ça n’a rien à voir, on te l’a offerte, donc faut arrêter de juger hein. Enfin bon, t’assumes quoi.
Tu les appelles par leur petit nom
Tes « Gazelle », tes « Air Max », ou tes « Classics »… Parfois même, tu leur donnes un surnom.
Tu t'en branles (un peu) des modes
Au contraire, ça te gonfle quand une des ces fameuses paires mythiques « revient à la mode », parce que tous les moutons vont se ruer dessus, et tu ne pourras plus mettre la tienne pendant un petit moment. Jusqu’à ce que les mouches changent d’âne.
BONUS 1 - Tu connais la différence entre des baskets, des sneakers, des tennis, et des runnings
Tu pourrais d’ailleurs l’expliquer dans les commentaires de ce top : mais tu n’en feras rien. Faut pas se mentir, parfois tu te la pètes un peu quand même avec tes pompes fabriquées par des gosses indiens, que tu achètes 50 fois leur coût de fabrication.
BONUS 2 - T'es prêt à mettre 2 paires de chaussettes s'il y'a plus ta pointure
C’est pas nous qui le disons, c’est Dirty Zoo x L’Effektif, et franchement, c’est encore eux qui en parlent le mieux.
Allez, confesse toi frère/sœur addict : c’est quoi tes petite lubies de sneakerhead ?