On est jour après jour noyé sous les conseils éco-responsables pour aller au paradis des non pollueurs, nous-même on vous en balance du conseil bien calibré. Mais on n’avait pas encore pensé à vous parler des trucs qui ont pas l’air polluant du tout et qui sont en fait ultra polluant de la mort qui tue. De quoi te faire bader et te recroqueviller nu dans ton lit sans draps et sans honneur. Déso.

Les micro-billes contenues dans les produits exfoliants et certains dentifrices

Tu as beau kiffer ces petits billes qui jartent tes peaux mortes dégueulasses et ton tartre immonde, il faut pas oublier que ce sont des tout petits bouts de plastique. Si petits que tu les avales (et naturellement tu les digères pas parce que ça se saurait si le corps humain pouvait assimiler le plastique) tu les éjectes dans les toilettes, et le grand voyage des micro-billes commence : douche, égouts, station d’épuration, et… océans. C’est comme ça qu’on rejette en Europe chaque jour entre 2000 et 8000 tonnes de micro-billes. Sympa pour les poiscailles !

Les balles de tennis

Pour faire simple une balle de tennis, même si elle est jolie, même si elle est toute verte met quand même 25 ans à disparaître dans la nature. Et le problème c’est que les joueurs de tennis savent pas toujours très bien jouer et balancent les balles partout en dehors du terrain, celles-ci finissent bêtement à la poubelle alors qu’elle mettent un temps fou à se dégrader. On commence à voir des initiatives de recyclage des balles jaunes, mais le mieux c’est quand même d’arrêter le tennis et de rester plutôt allongé dans son lit en regardant le plafond à la place.

Les vêtements de sport

Grands méchants des objets polluants qu’on n’aurait pas soupçonné : les vêtements de sport. Si l’industrie textile est déjà la deuxième la plus polluante au monde, la filière des vêtements de sport y est largement pour quelque chose. Chargés en composants chimiques comme le PFC, très polluants mais surtout très volatiles. En gros, ta doudoune imperméable laisse de la merde partout derrière elle. Le mieux c’est encore de vivre tout nus.

Bouffer des médicaments

Grossomodo n’importe quel médicament que tu ingères, antibiotiques ou non, passe dans ton sang et dans ton urine et ton urine finissant (généralement) dans les égouts, les égouts sont alors pollués et contaminent eux-mêmes les nappes phréatiques. C’est comme ça qu’on se retrouve à boire de l’eau bourrée de médocs. Alors qu’on n’avait rien demandé. Malheureusement, on ne peut pas faire grand chose contre ça à part éviter les médicaments inutiles (genre ceux qui ne sont pas prescrits par un médecin).

A peu près n'importe quel savon

Tout comme ton pipi plein de produits médicamenteux, l’eau de ta douche finit également dans les égouts. Et dans cette eau savonneuse, il y a plein de polluants que tu te colles tout d’abord sur la peau, mais que tu as la générosité de partager avec tout le monde en les laissant s’écouler dans la bonde. C’est du moins ce qu’a montré une récente étude de UFC – Que choisir ? qui a listé tous les polluants contenus dans nos produits cosmétiques. C’est moche à dire mais le mieux c’est d’opter pour des produits bio (ouais je sais ça fait mal).

A peu près n'importe quel produit d'entretien

Sans surprise, si les cosmétiques et les médicaments étaient déjà considérés comme de graves sources de pollution, on peut bien se douter que les produits d’entretien ne sont certainement pas épargnés. L’eau de Javel et le Destop étant en tête des pires produits d’entretien les plus toxiques. Pour se racheter un peu d’honneur, le mieux c’est donc de privilégier les labels et les marques éco-responsables même s’ils ont toujours un impact sur l’environnement. Sinon, tu changes de religion et tu fais ta conversion au bicarbonate de soude et au vinaigre blanc.

Internet

Eh oui on pensait pas mais envoyer des mails, stocker des documents sur un cloud, aller sur un site avec plein de vidéos, utiliser tel ou tel moteur de recherche… tout ça consomme une énergie dramatiquement croissante qui finit par devenir extrêmement polluante. Rien que de jeter ses mails inutiles à la corbeille peut s’avérer une belle économie d’énergie.

Les capsules de café

Super ton café ultra-STYLAY qui a presque le même goût qu’un café dégueu de brasserie pour presque le même prix (ouais déso mais le café à la machine je trouve ça atroce, je ne jure que par le jus de chaussette et j’en suis fière). Sauf qu’en fait les capsules de café sont un vrai scandale de pollution, c’est pas pour rien que leur inventeur John Sylvan a bien regretté son idée.

Les capotes usagées

Le problème des capotes c’est qu’on ne peut pas les jeter dans la poubelle de tri, du coup c’est du matos salement polluant. Heureusement, tu ne ken jamais donc tu ne risques pas de peser lourd dans la quantité de capotes jetées. Mais le mieux c’est évidemment de ne jamais mettre de préservatif même si tu es porteur d’une grave maladie et même si tu n’es pas en âge d’avoir un enfant.

Topito, c’est que du bon conseil, du vrai.

Fumer une cigarette et jeter le mégot dans une réserve naturelle de poissons protégés

On ne s’en serait pas douté mais ce geste purement inoffensif s’avère en réalité très coûteux pour l’environnement. En effet, les espèces en voie de disparition sont souvent non-fumeurs ce qui ne facilite pas leur digestion d’un mégot. Bien sûr, on pourrait leur demander de faire un petit effort mais ça, pensez vous, ça leur passe au dessus de la tête.

« Les boules, les glandes, les crottes de nez qui pendent » me semble une citation relativement bien appropriée pour ce top.

Sources:

Magazine de La Ruche Qui dit Oui

Qu’est-ce qu’on fait ?!

Le Monde