Cuba attire les touristes du monde entier, qui vont s’envoyer quelques mojitos, tout en profitant du climat et de cette atmosphère si vintage grandement appréciée. Mais Cuba change et Cuba a encore beaucoup à offrir, si on prend la peine de ne pas s’en tenir aux pôles principaux. Quand on fouine, qu’on est curieux et qu’on cherche l’originalité, pas de problème, on la trouve !
Admirer la peinture murale de la vallée de Viñales
Paradis des randonneurs, la vallée de Viñales présente également la particularité de n’avoir que très peu bougé depuis l’époque où les dinosaures régnaient sur le monde. Un endroit où demeure une impressionnante fresque, qui raconte justement l’histoire de la vie, des premiers organismes marins jusqu’à nous. C’est à Leovigildo González Morillo que la vallée doit cette spectaculaire œuvre d’art, qui malgré un important travail de rénovation, est toujours menacée par l’érosion.
Se déhancher à La Disco Ayala
C’est à la Trinidad que l’on peut trouver cette boite de nuit pas comme les autres. Un club qui se situe donc à plus de 30 mètres sous terre, dans une véritable caverne naturelle. Et avant d’être un haut lieu de la vie nocturne, cette caverne servait de domicile à Carlos Ayala, alias Coco, l’un des plus célèbres tueurs en série du pays…
Se balader au Colón Cemetery
Un des plus impressionnants cimetières du monde. Avec ses 500 grands mausolées et ses chapelles, il propose à La Havane, une collection exceptionnelle de styles architecturaux. Renaissance, art déco, néoclassique…
Rendre visite à John Lennon
En voilà une histoire amusante ! Alors que la musique des Beatles fut longtemps bannie à Cuba, notamment pour les idées qu’elle colportait, à l’instar de n’importe quelle autre production musicale venant de l’extérieur, un jour, John Lennon fut célébré en héros. C’est 20 ans après la mort du turbulent Beatle que Castro déclara qu’il fallait absolument rendre hommage à son « compagnon rêveur », avec lequel il partageait tant de points communs. Une statue fut donc érigée. Et tant qu’à faire, le parc dans lequel la statue est visible, à La Havane, s’appelle aussi le John Lennon Park.
Visiter le Parque Prehistórico
On revient à Viñales, chez un collectionneur aussi accueillant qu’excentrique, qui a monté ce petit musée en extérieur, plein de plantes, de roches, de fossiles ou encore de coquillages, récoltés au fil de nombreux voyages. Le propriétaire des lieux, si il ne demande pas de prix d’entrée fixe, apprécie néanmoins les donations. Une curiosité vivement appréciée des touristes, authentique et passionnante.
Partir sur les traces d'Ernest Hemingway
L’auteur de Pour qui sonne le glas est tombé amoureux de Cuba où il se posa dans les années 30. C’est à Finca Vigía, sa maison à l’extérieur de La Havane, qu’il travailla, profita de la vie et éleva ses chats, jusqu’à sa mort. Et puis cette même maison est devenue un musée entièrement dédié à la gloire de celui qui, à travers ses livres, à contribué à la popularité de Cuba…
S'immerger dans Fusterlandia
Parfois comparé à Picasso, l’artiste cubain José Fuster décida un jour, dans les années 70, de faire comme Gaudi à Barcelone et de refaçonner son environnement à son image. Il commença donc logiquement par son quartier à La Havane et construisit peu à peu ce qui s’est vite imposé comme un véritable sanctuaire pour tous les artistes. On est certes en droit de trouver tout ceci un peu bariolé, mais difficile d’y rester indifférent.
L'Hôtel National de Cuba
Pas vraiment un hôtel de luxe comme les autres. Visité par les plus grandes stars de l’époque, dans les années 30, 40 et 50, « squatté » par la Cosa Nostra, qui y tint l’un de ses sommets en 1946 (on peut voir cet épisode dans Le Parrain 2), l’Hôtel changea de fonction dès 1959 et la Révolution Cubaine. C’est notamment là, dans un bunker, que Castro se planqua pendant la crise des missiles de Cuba. Aujourd’hui, il raconte son histoire à tous les visiteurs qui y louent une chambre.
Déambuler dans Callejon de Hamel
Un rue de La Havane qui témoigne de l’importance de l’art à Cuba. Un endroit où on peut admirer des œuvres d’art faites d’objets trouvés et autres peintures murales. Une rue qui doit tout à l’artiste local Salvador González Escalona, qui lui aussi, désira mettre un peu de couleur dans son quotidien et celui de ses voisins, repoussant la morosité et la criminalité au loin.
Se perdre à Los Jardines de la Tropical
Un ancien lieu mondain, où avaient lieu certains des plus prestigieux événements de La Havane, laissé l’abandon puis récupéré pour l’organisation de concerts et autres soirées. Et si ils ont donc un peu perdu de leur superbe depuis leur construction à la fin des années 1800, ils restent recommandables pour prendre la température d’une ville et d’un pays plus que jamais en mutation.