L'euphorie passée, la suspicion émerge : comment expliquer ce succès lyonnais, avec une équipe "bis", contre une équipe du Dinamo qui avait l'air de soutenir la comparaison en première mi-temps? La réponse tient en quelques mots : magouille, complot, mallettes et compagnie. Quelques signes ne trompent pas.
- Ce clin d'oeil de Vida: adressé à Gomis, l'air de dire "tu veux des stats de malade en Ligue des Champions ? Ce soir, c'est ton soir, bonhomme." Bon, ok, on sur-interprète peut-être, mais ce geste suffit à déclencher la polémique.
- Un quadruplé de Gomis: on n'avait trop rien dit pour le triplé de Gignac contre Zilina, mais il y a des limites, il ne faut pas prendre les gens pour des cons.
- Le passé douteux du Dinamo: un président peu recommandable, Zdravko Mamic, des mouvements de fonds entre Lyon et Zagreb présentés comme des traites pour le transfert de Lovren.
- Personne n'a vu ce match: on était tous comme des cons à regarder Lille sur TF1, et on apprend qu'il y a eu 7 buts pour Lyon en Croatie... Le montage qu'on nous a présenté en guise de "résumé" ne pourrait être qu'une grossière manipulation.
- Un mobile tout trouvé: si Lyon a tout à gagner à se qualifier, Zagreb n'avait pas grand-chose à perdre à sortir de la compétition. Mieux, le Dinamo avait toutes les raisons de se venger de l'attitude de l'Ajax qui avait lâché le match en Ligue Europa en 2009 contre Anderlecht. Bon... certes, Zagreb avait dans le même temps perdu contre le FC Timisoara, mais quand même.
- Aulas était étonnamment calme: une conférence de presse tout en retenue, pas de vanne douteuse, "L'Ajax jouera les 8ème de la C1 à la Playstation!" ou "Les médias vont peut-être arrêter de nous parler de l'exploit de l'OM!". Et ça, c'est suspect.
- Il n'y a rien de suspect sur les paris : comme si c'était le problème : quand l'OM a acheté le match contre Valenciennes, il n'y avait pas non plus de paris douteux. Si l'OL avait acheté le match, il est peu probable que l'arbitre ou les joueurs incriminés auraient misé toutes leurs économies sur un score de baby-foot.
- L'OL est coté en Bourse: et l'action a pris 5,25% au lendemain de la victoire, et recule aujourd'hui. S'il y avait un juteux coup de Bourse à faire, c'était bien celui-là. En ces périodes difficiles, les investisseurs n'ont plus de scrupules.
- Une composition douteuse: pour aller jouer sa peau en Ligue des Champions sans Lisandro, sans Bastos, sans Kallström et sans Réveillère, il faut soit s'en foutre, soit être très sûr de son coup. Et Rémi Garde nous assure qu'il ne s'en foutait pas.
- Un quadruplé de Gomis : non, vraiment, ça ne passe pas.
Et vous, adepte de la théorie du complot?