Les Japonais ne sont vraiment pas des gens comme tout le monde. Et c’est d’ailleurs pour çà qu’on les aime… ou pas. Entre leurs petites manies de la vie de tous les jours et leurs rapports compliqués aux autres, difficile de ne pas carrément les prendre pour de gentils tarés.
Des chaussons pour aller aux toilettes
Les Japonais ont une relation quasi fétichiste avec tout ce qui touche (avec des gants si possible) à l’hygiène. D’ailleurs, pour se rendre aux toilettes faire leurs commissions (ndr. expression de mamie pour dire qu’elle va faire caca), ils enfilent des chaussons qu’ils n’utilisent qu’à l’intérieur des WC, afin de ne pas trimbaler des bactéries dans les autres pièces.
S’endormir au bureau pour être bien vu de ses patrons
Au Japon, piquer du nez devant son ordi est la preuve que vous travaillez beaucoup. Ils appellent même ça « Inemuri » qui signifie littéralement en japonais « dormir alors qu’on est présent ». Cette culture de la micro sieste est tellement implantée au pays du soleil levant que certains employés font semblant de s’endormir à leur bureau pour se faire bien voir de leur hiérarchie. Par contre, pas question de s’allonger, l’Inemuri a ses codes comme celui de s’assoupir uniquement en position assise, le filet de bave en option.
Faire beaucoup de bruit en mangeant ses noodles
Sans être aussi dégueu que les Chinois à renâcler et à cracher à tout vent (attention quand même à l’effet boomerang), les Japonais ont hissé le bruit de succion au moment de manger leur soupe de noodles en véritable art de vivre. Une façon bruyante d’exprimer leur plaisir gustatif, même si en réalité, ils n’ont pas vraiment le choix. Difficile en effet de manger ces satanées nouilles trempées dans de la soupe, sans faire le moindre bruit de bouche.
Le Kancho ou "doigts dans le cul pour rigoler"
Vous connaissez sans doute cette blague potache si vous êtes fan de Manga. Le Kancho apparaît notamment dans Naruto et consiste à joindre ses mains pour mimer la forme d’un pistolet et de tenter d’enfoncer le calibre ainsi obtenu dans l’anus de sa victime, le tout en criant « Kancho ! ». C’est aussi puéril qu’un « t’as une tâche, moustache », mais en plus humiliant… pour tout le monde. Pour l’anecdote, le mot Kancho veut dire « lavement » en japonais.
Cacher ses pouces à la vue d’un corbillard
Certes croiser un corbillard dans la rue n’arrive pas tous les jours. Mais à chaque fois que cela se produit, les Japonais cachent leurs pouces dans leurs poings afin d’éviter qu’il n’arrive malheur à leurs parents. Une superstition qui remonte à… pfffiou super longtemps, et qui voulait que les pouces soient une porte d’entrée pour les mauvais esprits. D’où l’idée de les planquer à l’approche d’un mort.
Louer un petit-ami et/ou payer pour (juste) dormir avec un(e) inconnu(e)
Les relations hommes/femmes sont compliquées au Japon, surtout en matière de séduction. A tel point que différents business se sont développés autour du marché de la rencontre. Il est ainsi possible pour les Japonaises de faire appel à des agences de location de petit-ami. Il faut en moyenne compter aux alentours de 65 euros de l’heure, et pour ce tarif, les rapports sexuels ne sont pas compris (les entreprises considèrent qu’il s’agit d’affaires privées). Il existe également des hôtels comme le Soine Ya dans le quartier Akihabara de Tokyo, qui proposent à leurs clients de payer pour dormir à côté d’une fille. Des options comme le droit de se regarder dans les yeux pendant 1 minute, ou de se caresser les cheveux sont également disponibles. Comptez environ 1000 yens (7,373 €) l’option.
Les Love Hôtels
Vous allez nous dire que le phénomène n’existe pas seulement qu’au Japon. On en trouve effectivement également aux États-Unis par exemple, mais au Japon ces établissements sont un véritable phénomène de société. Ces derniers répondent ici à un vrai problème d’intimité lié au manque d’espace dans les logements. Les chambres de ces Love hôtels se louent à l’heure (pas de forfait à la minute, désolé Messieurs si vous êtes pressés) et rivalisent d’originalité niveau déco et accessoires pour assouvir les fantasmes des amants de passage.
Les Banishment Rooms
Le rapport des Japonais à l’entreprise ferait bondir n’importe quel syndicaliste bien de chez nous. Il existe en effet au Japon une forme de soumission à la hiérarchie qui ne souffre d’aucune contestation, sous peine de se retrouver au placard… ou plutôt dans ce qu’ils appellent les Banishment rooms. Comme leur nom l’indique, il s’agît de salles réservées aux mauvais élèves employés, condamnés à effectuer des tâches sans aucun intérêt, voire à ne rien faire du tout. Une façon pour l’entreprise de pousser ces persona non grata à démissionner… et à sauver leur dignité.
Les dents superposées Yaeba
A la base, cette malformation dentaire touche essentiellement les enfants. Vu la tendresse particulière des Japonais vis-à-vis du look petite fille, est apparu il y a quelques années le phénomène Yaeba, qui consistait pour les jeunes femmes à se faire poser des prothèses dentaires afin de se donner des airs d’écolières. C’est tordu (comme des dents sans leur appareil) mais très répandu. En 2015, avoir des Yaeba, naturellement ou non, concernaient 12,5 % des femmes. Et près de 40 % des hommes trouvaient ça « suteki » c’est-à-dire « ravissant ».
Leur addiction à la mayonnaise
Vous pensiez être accro à la mayo ? Vous n’êtes en réalité qu’un petit joueur comparé aux Japonais. C’est simple, ils en mettent partout, depuis leurs frites (logique), jusque dans leurs spaghettis, leurs pancakes, sans parler du sandwich à la mayo liquide mélangée avec de la mayonnaise solide. En 2014, un musée de la mayo a même ouvert ses portes à Tokyo.
Ils sont fous ces Japonais !
Source : Telegraph.co.uk