Glasgow, ce n’est pas la capitale de l’Ecosse, mais c’est sa plus grande ville et sa capitale culturelle. Et c’est une ville où il fait bon vivre, où les gens sont sympas, où on mange bien, où tout est beau sans pour autant être entièrement orienté vers le tourisme et, surtout, où il y a masse de trucs à faire.
La maison de Mackintosh
Mackintosh, c’est un peu le Gaudi de Glasgow sauf que c’est moins bizarre. Le mec est en gros l’architecte le plus capé du coin, celui qui a créé (avec sa femme, Margaret MacDonald) l’identité architecturale de la ville. Et sa maison a été entièrement reconstituée dans le West End : on peut y voir la quintessence de son travail à la fois intérieur et extérieur. Une bonne entrée en matière si on aime bien les entrées en matières.
Le Kelvingrove Art Museum et Gallery
Le musée le plus foutraque du monde dans un bâtiment absolument somptueux. Situé dans le West End, on y trouve tout à trac des galeries d’art où le moderne côtoie l’art Renaissance et beaucoup, mais alors beaucoup d’animaux empaillés, dont un éléphant et une girafe. Et en plus, c’est gratuit.
Chiner les fripes sur Byres Road
Si Guerrisol, tu n’en peux plus, et bah tu peux en avoir encore grâce aux fripes de Glasgow. Ce qui est cool, c’est qu’elles sont presque toutes adossées à des associations : tu peux t’acheter des fringues pour pas cher tout en contribuant à une cause, ce qui est quand même plus cool que de passer cinq minutes avec un recruteur de donateurs. Byres Road est la principale rue du West End : tu peux difficilement la rater.
La cathédrale Saint Mungo et le cimetière victorien
Glasgow a un saint-patron qui a un nom ridicule et déjà, c’est coolicool. En français, on préfère l’appeler Kentigern, mais on gardera Mungo. La cathédrale gothique est vraiment extraordinaire, avec ses voûtes en bois et ses vitraux des années 50 – une des plus belles du Royaume-Uni.
La necropolis
Ce cimetière victorien, situé de l’autre côté de la cathédrale, permet d’avoir une belle vue sur la ville dans une ambiance Resident Evil vallonnée. Non, vraiment, la nuit ça fout les jetons.
Aller dans les pubs du centre-ville
Inutile de vous donner des milliers d’adresse, il y en a partout. On y diffuse des tournois de fléchettes auprès d’une population très mixte socialement et de tous les âges. Les bières sont bonnes, pas chères (compter 5 balles pour une pinte) et très nombreuses. Et d’ailleurs, tout le monde est bourré.
Se promener dans Green Park
Situé sur la rive Nord du Clyde, ce parc est le plus ancien de la ville. On y est bien bien bien et on peut profiter, en été, des belles pelouses et des sympathiques fontaines. Ouais j’y suis pas allé, du coup j’ai rien à dire, mais ça a l’air bien en vrai.
Visiter l'université
Il y a deux types d’université : celles qui ont de l’amiante partout et sont situées en dehors de la ville dans des bâtiments années 70, et celles qui donnent l’impression aux étudiants d’habiter dans Harry Potter. Et bah, à Glasgow, l’université appartient plutôt à la deuxième catégorie. Franchement, ça donnerait presque envie de reprendre un cursus universitaire, même de compta s’il le faut, juste pour y aller tous les jours.
Prendre un verre au bar du Grand Central
Cet ancien hôtel de luxe, légèrement retombé de gamme depuis sont rachat par une grosse holding, a un bar qui donne directement sur la gare. On peut y boire un cocktail dans un beau décor avec plein de lustres tout en regardant les gens défiler sur les quais. Les prix ne sont pas excessifs.
Bouffer au Spanish Butcher
Sans doute le meilleur resto de la ville. Une fusion hispano-écossaise à des prix abordables vu la qualité (compter 40 balles par personne avec le vin maximum) et la meilleure viande que vous n’aurez jamais mangée. Justes quantités, légumes de ouf et même des plats végétariens bons si pour vous manger de la viande c’est faire un crime dont le coupable est la victime comme dirait Luc Plamondon.
Glasgo go go go !