Inutile de rappeler que les millenials sont ces gens nés entre 84 et 96 (plus ou moins) ? Bon eh bien si comme moi vous faites partie de cette étrange population biberonnée aux boys band et éduquée par la télé, vous reconnaîtrez sans aucun doute ces éléments qui définissent notre génération et qui sont voués à mourir à petit feu avec nous. Force.
La mémoire d'une enfance sans internet et le bruit de la connexion à l'ADSL
« De mon temps on vivait de pas grand chose tu sais » disent souvent les millenials quand ils croisent une personne qui a le malheur d’être né en janvier 97. Calmons-nous les gars nous avions quand même la télé et tout un tas de technologies fortement modernes pour notre grand âge. Mais s’il y a bien un truc que la génération Z ne nous volera pas c’est le bruit entêtant de la connexion laborieuse à l’ADSL.
Les Nokia 3310
Si téléphone portable de notre jeunesse a connu un vague retour de hype, il y a fort à parier que sa commercialisation ne nous survive pas… Dommage parce que ça serait moins coûteux pour la planète de vivre avec des téléphones tout pourris et pas smart du tout mais bon.
Le concept d'écouter la radio
Vous savez le truc qui produit un son non-stop toute la journée que c’est presque komalatélé mais sans l’image ? Le truc qui ressemble à un podcast mais genre qui s’arrête jamais ? Soyons honnêtes, si quelques millenials radicaux écoutent encore France Inter et Europe 1, peu de chance que les prochaines générations en restent de fidèles adeptes.
La passion pour les années 90
Et franchement est-ce qu’on peut vraiment s’attrister de ça ? Finissons en une bonne fois pour toute avec cette décennie de l’enfer.
Apprendre par coeur les numéros de téléphone
Et l’on pourrait croire qu’en libérant cette zone de notre mémoire on aurait appris des trucs vachement plus utiles et intéressants mais je vous rassure, il n’en est rien. Perso, depuis que je ne mémorise plus mes nouveaux contacts téléphoniques j’apprends par coeur les codes ISBN des livres que je lis ce qui est complètement con. Heureusement que j’en lis pas plus de un tous les 5 ans.
Mais aussi les appels téléphoniques
Si nous sommes nombreux parmi les millenials à détester les appels téléphoniques (un rejet sans doute du aux trauma de notre enfance qui consistaient à appeler des membres éloignés de notre famille « pour leur faire un petit coucou » sous la pression physique de nos parents), nous en sommes pourtant les derniers garants. Ne restera après nous que les messages (peut-on encore vraiment parler de texto ?) et peut-être les vocaux si cette mode ne finit pas elle aussi par s’éteindre.
Les compil' personnalisées
Vous n’en faites peut-être plus depuis un certain nombre d’années (du moins je vous le souhaite) mais les compilations ont forcément animé une partie de votre lointaine jeunesse. Tout a commencé quand on nous a fait acheter des Compil de l’été. Il faut dire que Hit Machine y est pour beaucoup dans notre destruction de culture musicale. Et après on s’étonne que nos dignes héritiers ne soient pas foutus d’écouter un album d’un seul et même artiste en entier.
Regarder la télé
Mais regarder surtout la télé le samedi matin parce que c’est là qu’il y a des dessins animés et comme tout millenials qui se respecte, on n’a jamais accepté de passer le cap de la maturité tant attendu par nos parents éternellement déçus d’avoir fait des mômes fans de BD.
Le bronzage
Ah ça. Le cancer de la peau il n’existait pas vraiment dans notre imaginaire collectif. C’est comme ça qu’on se retrouve à 30 berges avec des tâches blanches qui arrivent tranquillou que la frontière du front et que maintenant tu peux plus jamais te foutre trois secondes au soleil sans t’enduire de crème solaire indice 50 toutes les trois minutes. Adieu vilain bronzage meurtrier.
La drague lourde normalisée
La dernière génération a avoir grandi dans un monde pré-metoo ça implique quelques lourdeurs et de nombreux impairs encore trop courants. C’est peut-être utopiste de penser qu’une sexualité déconstruite sera la norme après nous mais j’ai envie d’y croire depuis ma cis-tadelle hétéronormée.
La consommation de viande
Que vous aimiez ou non Sandrine Rousseau il va falloir un jour l’accepter : nous sommes les derniers à consommer encore de la viande en pensant que c’est tout à fait normal.
Les bonnes vieilles clopes
La cigarette électronique a beau avoir conquis les salons des millenials, c’est certainement la dernière génération qui s’en mettra autant dans les poumons. D’une part parce que quand les paquets coûteront 50 balles l’unité on peut imaginer que les p’tits jeunes auront autre chose à foutre que de claquer tout leur pognon là dedans, d’autre part (et c’est pas une bonne nouvelle) parce que de nouveaux modes de fumette voient le jour comme l’abominable phénomène des puffs : une cigarette électronique jetable. Svp ne consommez pas cette merde, je parle même pas de votre santé (vous êtes assez grands pour savoir ce qui est mauvais ou très mauvais pour vous) mais surtout de l’aberration écologique que ça représente.
Les sonneries de téléphone avec une musique cool
Et après on s’étonne que les millenials soient traités de gros ringardos…
Les écouteurs fillaires
Je ne sais pas combien de temps marchera le Bluetooth mais une chose est sûre : il nous laissera juste un sombre souvenir des fils d’écouteurs toujours emmêlés dans tes poches qui constituaient ta principale source de dépression dans la vie (c’était avant qu’on se tape des étés caniculaires, des pandémies et la guerre à trois rues de chez nous).
Tout ça ne vous empêchera pas d’aller jeter un oeil aux illustrations sur les différences entre millenials et génération Z.