Chez Topito, on aime bien parler des petits trucs relous de la vie quotidienne et dire « je sais pas si vous avez remarqué » comme les youtubeurs en 2011. On vous a déjà parlé des trucs chelous qui ne choquent personne et des trucs légaux qu’on n’ose pas faire pour ne pas passer pour une personne étrange. Aujourd’hui, on change un peu de registre en parlant des trucs qui deviennent normaux alors que ça ne l’était pas du tout avant (et pour certains points, ce serait bien d’arrêter).
Caresser le chien des inconnus sans leur demander
Quand on voit un chien trop mignon dans la rue, on a toujours envie de se précipiter pour aller le caresser pendant des heures. Mais quand on est quelqu’un de civilisé, on évite. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas ton chien et qu’il faut donc demander avant. Avoir un chien en ville, c’est être obligé de s’arrêter tous les 50 mètres pour répondre aux questions des gens et les laisser caresser le toutou. C’est éreintant. Alors imagine si tout le monde le faisait sans même demander.
Prendre en photo des gens dans la rue sans leur accord
Beaucoup de gens rêvent de devenir des stars mais on oublie vite que c’est nul d’être célèbre. Tu ne peux plus aller nulle part sans être reconnu et surtout, les gens sont un peu trop à l’aise parce qu’ils pensent te connaître. Sauf qu’on se connait pas poto donc reste tranquille. Le pire, ce sont les gens qui te prennent en photo sans ton accord. Certains se prennent même en selfie avec toi sans que tu aies le temps de dire non. Angoisse.
Poster des vidéos de ses enfants sur les réseaux sociaux
Cette pratique est de plus en plus banale et à vrai dire, je suis d’avis de dire que chaque parent fait bien ce qu’il veut avec ses gamins. Il y a un risque que ton enfant t’en veuille plus tard de l’avoir autant exposé mais bon, s’il peut devenir connu et rapporter un peu de thune… on va pas cracher dessus.
Faire une pause dans sa conversation pour regarder son téléphone
Certains trouvent ça impoli ; je trouve ça plutôt pratique. C’est pas parce que je passe la soirée avec toi que tu deviens le centre du monde et il faut l’accepter. Imagine que j’ai autre chose de prévu le lendemain, il faut bien que je m’organise ! Il suffit de dire « Attends juste une seconde, je réponds à ce message » et le tour est joué.
Pleurer en public
Un proverbe ancien dit « tu n’es pas vraiment citadin si tu n’as pas pleuré dans toutes les lignes de métro de ta ville » et il avait bien raison. Avoir un mental break-down en public est devenu normal et personne ne te regarde comme une bête de foire juste parce que tu renifles ta morve bruyamment. Avec un peu de chance, on peut même avoir un petit sourire de pitié.
Parler très très fort dans les parcs
Un parc est un lieu extérieur où on peut s’amuser, courir, sauter et rire. Par contre, on n’est pas obligé de hurler pendant des heures alors que des gens bien comme il faut voudraient se reposer un peu en profitant des quelques rayons de soleil. Oui, on dirait que j’ai 70 ans, je sais.
Faire du télétravail
Après un an et demi de pandémie, les gens qui travaillent dans des bureaux se sont habitués au télétravail au point d’y prendre goût. Avant le Covid, c’était souvent mal-vu de rester chez soi parce que les gens s’imaginent tout de suite une loque sur son canapé qui n’en fout pas une. Sauf que non en fait. C’est pas parce qu’on passe l’aprem au bar avec une pinte et tous ses potes qu’on ne travaille pas hein.
Porter des Crocs
Vous vous souvenez de ces modes des années 2000 dont on avait honte il y a quelques années ? Et bien ça y est, elles reviennent. En plus du survêtement peau de pêche et du sac baguette, les Crocs font leur grand retour et on est un peu content. Alors oui je sais, c’est trop cher pour un bout de caoutchouc mais bordel, qu’est-ce que c’est pratique !
Aller voir un psy et en parler sans honte
Quand on était enfant, les parents ne parlaient jamais explicitement de psychologues. « Et ton petit Maxime alors, comment il va ? » « Oh bah tu sais il est un peu perturbé depuis la mort du chien alors il voit quelqu’un depuis quelques semaines ». Comment ça quelqu’un ? Il voit un psy quoi, y a pas de honte à prendre soin de sa santé mentale.
Faire des TikTok dans la rue
On est toujours gêné quand on voit des ados faire des chorés dans la rue, sur le quai du métro ou à l’enterrement de la grand-mère. On se dit qu’on ne faisait pas ça quand on était jeune mais en réalité, on faisait bien pire dès les débuts d’internet. Tu te souviens de ton Skyblog ? Et de ton compte Facebook en 2010 ? Les souvenirs de Harlem Shake me hantent encore…
Via Reddit