On dit que l’habit ne fait pas le moine. Sachez que le COD « de la mort » apposé à un nom ne fait pas la mortalité non plus. Il ne faut pas se laisser avoir par un nom : derrière des trucs qui puent la mort subite, se cachent parfois des petites choses presque mignonnes. Vous allez voir !
Les trompettes de la mort
On ne parle pas ici d’instrument à vent, mais d’un champignon. Contrairement à ce que son nom veut nous laisser croire : c’est totalement comestible. Si on lui a racolé ce COD bof rassurant, c’est simplement à cause de sa couleur sombre, et de son abondance au moment de la Toussaint. That’s it.
La rivière de la Mort
C’est simplement un cours d’eau qui coule au Canada, dans la région du Québec. Rien de plus. Son nom pourrait venir du terme amérindien « tipa », sans plus d’explication. Dans tous les cas, c’est un cours d’eau qui n’a rien de plus mortel qu’un autre.
Le plongeon de la mort
Ok, je ne dirais pas NON PLUS que c’est inoffensif. Disons seulement que ce n’est pas mortel, à condition de le maîtriser. Le plongeon de la mort, c’est cette discipline un peu irresponsable, qui consiste à s’élancer d’un plongeoir de 10 mètres en faisant croire aux spectateurs qu’on va se taper un gros plat, puis rassembler son corps au dernier moment. Pas malin, mais pas de la « vraie mort ».
Le baiser de la mort
Alors, tout dépend duquel on parle. Si c’est le baiser que Judas a donné à Jésus pour le trahir, ça a effectivement mal fini. Idem dans l’univers de la mafia, si vous recevez le baiser de la mort, ça ne prédit rien de bon. En revanche, si on parle de « baiser de la mort » aux échecs, on désigne simplement le fait qu’un joueur remporte la partie en plaçant sa dame juste à côté du roi adverse. Chiant, mais pas mortel.
Les échelles de la mort
Cap sur Charquemont, dans le Doubs franco-suisse, pour grimper ces échelles et vous offrir une belle vue panoramique sur les gorges sauvages du département. Bien que leur nom soit assez peu engageant, les « échelles de la mort » vous permettent en réalité de grimper en toute sécurité ! Ouais, il faudrait peut-être retravailler le nom. « Les échelles ultra-sécuritaires et bien entretenues du Doubs », par exemple. Moins anxiogène.
(Source)
La mer morte
Non, un plouf dans ses hauts ne vous tuera pas. Sauf si vous ne savez pas nager ou que vous vous faites bouffer par une créature marine, mais c’est un autre sujet. Revenons-en à nos poissons : la mer morte, autrefois « mer de la mort », est appelé ainsi car sa salinité élevée empêche toute vie d’évoluer dedans. Une mer sans poissons, quoi.
Le mur de la mort
En quelque sorte, c’est ce que les jeunes d’aujourd’hui appelleraient un pogo. En gros, en concert, la foule se sépare en deux, et d’un coup, se jette les uns sur les autres dans un mouvement assez violent. Vraiment très con, mais rarement mortel. En revanche, une contusion cérébrale, c’est jamais agréable. Je préfère prévenir.
Le Livre de la mort
C’est juste le titre du bouquin. Vous n’allez pas calanche en l’ouvrant. Ou alors, si ça arrive, ce sera simplement une coïncidence. Une coïncidence un peu ironique, quand même. Avouez.
Bonus : la calotte de ses morts
Une expression gitane qui veut simplement te dire que tu es dans la merde. C’est très sympa de prévenir, en tout cas.
En revanche, dans la Vallée de la Mort, on a vraiment des risques de dead. N’allez pas là-bas pour vos vacances, ça ne vaut pas le coup de dessécher sous 57°c.