Non mais quelle idée de faire un deuxième enfant, franchement ? Vous n’aviez pas été vaccinés en faisant le premier ? Mais bon, vous avez décidé de « faire le p’tit deuxième », parce que vous avez envie d’une grande famille, d’une vie à quatre et plus seulement à trois, bref tous ces trucs là. Bah préparez-vous, ça va vous faire tout drôle.
Tu ne peux pas profiter pépouze de ta grossesse
Pour ton premier, tu as eu touuuut le temps de profiter de la fin de ta grossesse grâce au congé mat’, les orteils en éventail, à attendre patiemment qu’il sorte enfin de ton bide, en prenant le temps de t’examiner sous toutes les coutures. Pour le deuxième, tu n’as pas du tout eu le temps de te reposer avant le grand marathon de la naissance, parce que l’aîné était là, tout le temps, à te solliciter comme d’habitude, au point que tu oublies même d’aller aux rendez-vous médicaux de ton suivi de grossesse. Tu ne vois pas du tout le temps filer.
Ton aîné est jaloux
Parce qu’il y a un petit truc qui pue qui est collé aux basques de SES parents, et qu’il n’a aucune envie de les partager. Il a été le seul enfant de la maison pendant des années, il n’avait pas du tout envie que ça change, et le voilà forcé, obligé de partager sa maison, sa chambre, ses parents et même son chat avec un intrus.
Quand y’en a un qui est malade, bah l’autre aussi
Les joies des gastro ou grippes d’hiver, tu connais. Enfin, tu connaissais avec un seul môme malade à gérer, mais maintenant avec deux c’est carrément une autre histoire. Et vu qu’il n’est pas franchement possible d’avoir deux machines à laver, tu te retrouves parfois à nettoyer à la main les draps plein de vomi de tes marmots, qui ont décidé de gerber au même moment. Su-per.
Ton entourage s’en fout un peu plus
Pour le premier, tu étais le centre de l’attention, tout le monde te félicitait, t’entourait, attendant avec toi la livraison du divin enfant. Pour le second, ils sont contents pour toi hein, mais ça leur en touche une sans faire bouger l’autre.
Tu recommences les longs mois sans sommeil
Tu commençais juste à récupérer le manque de sommeil de ces dernières années à cause de dents, des maladies, des cauchemars et autres joyeusetés, et te voilà embarqué(e) une nouvelle fois dans ce cycle de merde, où tu essayes vainement de te rappeler la dernière fois que tu as fait une nuit complète.
Tu dois racheter des fringues de bébé
Parce que le premier était une fille, et là tu as pondu un garçon, et même si t’es pas du genre à en avoir quelque chose à foutre de la couleur des fringues de tes mômes, t’es pas sur(e) que ce soit hyper bien vu d’habiller ton nouveau petit garçon avec des robes à paillettes de la Reine des Neiges.
Ton cerveau à de moins en moins de place disponible
A trois, c’était déjà chaud, mais avec une personne en plus, tu dois gérer une toute nouvelle organisation et ton cerveau, pauvre soldat un peu défaillant, n’en peut plus. Tu appelles ton aîné par le nom du chat, tu ranges les culottes de ta fille dans ton propre tiroir à sous-vêtements, et t’as encore oublié ton propre anniversaire.
T’as encore moins d’argent qu’avant
Un enfant ça coûte cher, ne nous mentons pas, mais alors deux enfants c’est carrément la ruine. Même si tu as pu un peu anticiper et garder les affaires de puériculture de ton premier, tu sais déjà que tout le reste à un coût, entre la crèche, les visites multiples chez le pédiatre, les couches et les fringues, t’as plus un rond pour rien.
Ton appart ressemble à un terrain de guerre
Avec un môme, c’est déjà le chantier permanent, mais alors avec un deuxième au milieu, ça rajoute une belle couche de bordel. Tu peux faire le deuil de ton appartement et accepter que c’est celui de tes enfants où tu n’es que la bonniche, parce que lutter, ça fatigue, alors que t’as pas dormi correctement depuis 6 mois.
Faut trouver un nouvel équilibre
Vous étiez bien tous les trois, vous aviez vos habitudes, votre équilibre, votre organisation. Au bout de quelques années, tout fonctionnait comme sur des roulettes, mais maintenant faut tout repenser, remodeler, réorganiser, et putain, c’est pas facile.
Bon vous l’avez voulu hein, faut assumer, mais bon courage quand même.