Vous qui aimez le voyage, vous le savez : l’écologie, c’est important. Parce que si y’a plus de planète, et bah y’a plus de voyage et on reste chez soi tout triste en suffoquant parce que l’air est devenu du CO2. Heureusement, des villes se mettent en 4 pour allier qualité de transport et éco-mobilité. Et c’est cool.
A Istanbul, on peut échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de métro
La Turquie est l’un des pays les plus touchés par la pollution plastique. Pour y remédier, la mairie d’Instanbul a mis en place cette initiative visant à favoriser le recyclage ET à encourager les usagers à préférer le métro : si on remet 28 bouteilles en plastique, on a droit à son petit ticket gratuit. Et les résultats sont là avec une hausse du recyclage et de la fréquentation.
Medellin
Autrefois capitale de la violencia made in Colombie sous le règne d’Escobar, Medellin est devenue depuis plusieurs années une des villes les plus écolos d’Amérique du Sud. Pour relier le coeur de la ville aux collines alentour qui accueillent des bidonvilles, la mairie a largement misé sur des téléphériques et des tyroliennes pour éviter la pollution. D’autre part, des potagers municipaux ont été mis en place pour favoriser l’agriculture et accueillir le mieux possible les exilés ruraux des alentours.
Le métro de New Delhi
Le métro de Delhi est le tout premier projet de transport urbain ratifié par la convention des Nations Unis pour le changement climatique. Le système choisi de freinage choisi est régénératif, ce qui signifie qu’à chaque fois que le conducteur freine, des moteurs de traction installés dans les rames produisent l’énergie nécessaire à l’alimentation du circuit. Au total, la consommation générale d’électricité du réseau est ainsi diminué d’un peu plus de 30%.
Nantes
Première ville à réintroduire le tramway en France dès 1982, Nantes a récemment développé le Busway, dont le coût est moindre que celui du tramway mais dont l’efficacité de service et d’éco-mobilité n’est pas à prouver. La ville a clairement réduit ses émissions en CO2 au cours des dernières années, tout en renforçant l’utilisation des transports publics par les usagers.
Hong Kong
Hong Kong est régulièrement désignée capitale mondiale de l’éco-mobilité. La ville doit en effet gérer le transport quotidien de 12,6 millions de passagers tout en contrôlant ses émissions de gaz à effet de serre. La municipalité a mis en place un système public de transport extrêmement complet, efficace, dont le réseau est très bien maillé, ce qui fait que 90% des déplacements quotidiens sont réalisés au travers des transports collectifs, un chiffre unique au monde.
Carnon, dans l'Héraut
Des jeunes ont mis en place une initiative particulièrement intéressante en proposant des déplacements gratuits en voiture électrique en échange d’un geste écologique. Pour bénéficier d’un transport gratuit, il suffit pour l’usager de ramasser quelques déchets. Créée par la startup TriRider, l’initiative a bénéficié de l’aide financière de la ville de Montpellier et du département.
Pour réduire l'usage de la voiture, une agglo de la Meuse propose des taxis à coûts très réduits
Dans les territoires ruraux, la difficultés est que la mise en place d’un réseau de transpoet se fait souvent à perte, faute de passagers ; dès lors, le règne de la voiture individuelle s’impose. Pour éviter le problème, la communauté de communes de Vigneulles-lès-Hattonchâtel a mis en place un système de réservation de taxis publics. Si l’initiative visait avant tout à étendre la mobilité à tous les publics, elle a eu un impact écologique direct.
Canton
Non contente d’avoir le parc de vélos en libre-service le plus étendu du monde, Canton a développé des voitures électriques en libre service très facilement accessibles pour à peine 3 dollars de l’heure.