On commence à le savoir, nous sommes inégaux face au confinement. Les personnes enfermées dans de petites surfaces envient les privilégiés qui profitent d’un extérieur, quand eux-même jalousent les propriétaires de maison individuelle… Et encore, ces derniers ne savent pas qu’il y a encore mieux lotis qu’eux : les touristes bloqués dans des destinations de rêve à cause de la crise sanitaire.
Une mannequin confinée à Tahiti
Partie à Tahiti pour un shooting photo pour le magazine Maxim, le mannequin Megan McGarrah a préféré rester sur place plutôt que de rentrer aux US. Seul problème dénoncé par la dame : les autorités auraient décidé de fermer les clubs de gym et les bars du coin ! Heureusement, les séances de yoga n’ont quant à elle pas encore été visées.
Un couple en voyage de noces aux Maldives
Ils pensaient ne rester que 6 jours sur place, Olivia and Raul De Freitas sont arrivés aux Maldives le 22 mars dernier… en pleine crise du coronavirus donc. Leur agence de voyage leur avait pourtant certifié qu’il n’y aurait aucun problème. Résultat, ça fait maintenant plusieurs semaines que le couple est bloqué dans leur hôtel 5 étoiles, et même au paradis, ça commence à faire long ! Problème, le seul moyen pour eux de rentrer au pays serait de payer 105 000 dollars environ pour affréter un jet pour la vingtaine de ressortissants dans la même situation.
Un couple d’Australiens sur l’archipel de Vanuatu
Ils pensaient avoir vécu le plus difficile en restant bloqués pendant 1 mois sur une des îles de Vanuatu au large de la Nouvelle-Calédonie, essuyant au passage un tremblement de terre et un typhon… Sauf qu’à leur retour en Australie, le couple fut mis en quarantaine pendant 2 semaines dans un hôtel. A deux dans une chambre de moins de 30 m² avec une fenêtre qui ne s’ouvrait pas, l’épreuve fut aussi pénible qu’inattendue, surtout que leur seule sortie quotidienne se résumait à 10 minutes passées au bord de la piscine extérieure sous la surveillance de deux policiers ! L’enfer, c’est toujours les autres !
Confinés à El Paredon au Guatemala
Ce petit village de pêcheurs guatémaltèque n’a pas été épargné par la crise sanitaire. Frontières fermées et transports limités, quelques dizaines de touristes, souvent apprentis surfeurs, se sont ainsi retrouvés bloqués pendant des semaines dans des auberges de jeunesse du coin. Si les premiers jours étaient à la fête, l’animosité de certains habitants à l’égard des étrangers soupçonnés d’avoir apporté avec eux le virus (la preuve que la peur de l’étranger est une connerie universelle) a semé le doute et renforcé les peurs. Depuis, les rapatriements se sont organisés vers l’Europe, où les confinés du bout du monde sont devenus les confinés du bout de la rue.
Une touriste bloquée à Queenstown en Nouvelle-Zélande
Nicole Gomtomski était en plein tour du monde en solo lorsque la Terre s’est arrêtée de tourner. Coup de bol, elle et son asthme chronique se trouvaient alors sur l’île sud de la Nouvelle-Zélande dans la ville de Queenstown. Pas le pire coin du monde pour se terrer, même si là-bas comme ailleurs, la plupart des commerces sont fermés et les activités restreintes. Coup de bol, la vue est plutôt sympathique et les possibilités de ballades dans la nature intactes.
Une « digital nomade » bloquée à Bali
Sur le papier, Sarah Lempa est du genre à parcourir le monde pour le raconter. En vrai, quand on regarde son compte instagram, on se dit qu’elle aime surtout se la raconter tout court. Le genre à qui tout sourit, et qui, à cause de la crise sanitaire mondiale, se retrouve confinée sur l’île de Bali plutôt qu’à l’Hôtel Formule 1 de Garges les Gonesses. Life is a beach !
Un Américain confiné sur l’île d'Ambergris Caye au Belize
Brent Timm était parti pour un tour du monde de la bonne bouffe. Objectif : goûter aux recettes de 195 pays à travers le monde. Mais ça c’était avant que le Coronavirus ne mette les pieds dans le plat et l’oblige à poser ses valises et ses couverts au Belize, petit pays d’Amérique Centrale situé au sud-est du Mexique et au nord-est du Guatemala. Depuis, le jeune aventurier est bloqué avec 3 autres jeunes voyageurs dans la ville de San Pedro… et à l’entendre, il y a clairement pire comme confinement !
Une famille avec 3 enfants en vacances aux Maldives
Arrivée aux Maldives également en pleine pandémie, cette famille israélienne a été évacuée par les autorités locales de leur hôtel Resort quelques jours seulement après le début de leur séjour. Faute d’avion pour permettre un retour à la case départ, le Gouvernement a décidé de la transférer avec 150 autres touristes dans un hôtel haut de gamme situé sur une autre île. Pour 100 $ par nuit seulement, tout le monde va pouvoir attendre tranquillement la fin du confinement, en profitant des animations et services habituels de ce genre d’établissement.
Une infirmière stéphanoise au Laos
Partie avec son compagnon pour 1 an en Asie et en Océanie, cette infirmière pensait laisser passer l’orage de la pandémie sur une des 4000 îles du sud laotien. Le genre d’endroit coupé du monde où le temps semble s’écouler à son propre rythme, mais que les mauvaises nouvelles ont quand même réussi à atteindre. Informée de la situation sanitaire en France, l’infirmière décide de rentrer aider ses collègues à affronter l’épidémie. Direction la capitale Vientiane dans l’espoir de choper un vol vers l’Hexagone. En vain, les places sont rares et malgré sa profession et l’aide qu’elle pourrait apporter une fois rentrée, le sésame tant espéré lui passe sous le nez. Seule solution proposée : prendre un vol beaucoup plus cher vers Zurich et se débrouiller ensuite pour rallier Saint-Étienne.
Mais ne vous inquiétez pas;, il vous reste plein de destinations à découvrir chez vous pendant le confinement.