On ne va pas se mentir, le téléphérique est clairement le moyen de transport le plus cool de la planète, avec l’assurance d’une vue qui déchire, et ce petit piment de l’appréhension genre « t’imagines-si-ça-lâche ? ». Toi-même tu sais, ça te traverse l’esprit, ne serait-ce qu’une demi-seconde, à chaque fois que tu montes dedans. Il n’empêche, ce tramway aérien garde des airs de manège, et entre le paysage et les petits frissons, ça reste un excellent fournisseur de sensations fortes. Best of de ce qui se fait le mieux dans le monde en termes de téléphérique.
Le téléphérique de Mérida, au Vénézuela
Allez bim, on commence direct avec le recordman de hauteur des téléphériques. Celui de Mérida affiche en effet à son arrivée une altitude de 4 765 mètres. Après plusieurs années de fermeture pour travaux, il a rouvert en avril 2016. De quoi te guérir de ton vertige (ou pas).
Le CabriO, en Suisse
Le CabriO, c’est un peu comme si un bus à impériale ouverte et un téléphérique avaient eu un bébé, et que l’accouchement avait eu lieu dans les montagnes suisses. Ça veut dire que c’est le premier téléphérique au monde avec un pont supérieur ouvert. Ça calme ou pas ?
Le Skyway Genting Highlands, en Malaisie
Avec 21,6 km/h en vitesse de pointe, ce serait le téléphérique le plus rapide du monde. Au sommet, c’est un parc d’attraction avec le seul casino de la région. Alors le point d’arrivée ne fait peut-être pas rêver, mais avoue : pouvoir observer une jungle du dessus, est-ce que ça vaut pas le coup ? Si, bien sûr que si.
Le téléphérique de la montagne de la Table, en Afrique du Sud
La montagne de la Table, c’est l’emblème du Cap, capitale de l’Afrique du Sud. Et il fallait bien un truc cool pour lui rendre hommage. Du coup, ils lui ont collé un téléphérique dès 1929, et en 1997, ils l’ont équipé de cabines à vue panoramique à 360° qui, cherry on the cake, tournent sur elles-mêmes. Pas mal, hein ?
Le téléphérique d'Ocean Park, à Hong Kong
Ces petits nœunœufs rigolos sont la propriété d’Ocean Park, un parc d’attraction hong-kongais divisé en 2 parties : le sommet et le front de mer. On cause de 8 minutes de voyage avec vue sur la mer de Chine. C’est comme si à Disneyland Paris, la Tour de la Terreur était relié par téléphérique au Château de la Belle au bois dormant. C’est foufou.
L'Emirates Air Line de Londres, au Royaume-Uni
Le tram aérien, c’est pas réservé qu’aux grands espaces. Pour les JO de 2012, la ville de Londres a inauguré cette télécabine pour survoler la capitale britannique, de la péninsule de Greenwich au Royal Victoria Dock, soit un bon petit kilomètre. Ça change du gros bus rouge.
Le Peak2Peak, au Canada
On est sur une bonne petite télécabine, dans la périphérie de Vancouver, qui prend des points de bonus grâce à son plancher en partie transparent. Et aussi, petit détail sympa, le Peak2Peak possède la plus grande portée libre (c’est à dire la distance entre deux pylônes) au monde avec 3 024 mètres. Oui, quand même.
Le téléphérique de la baie de Ha Long, au Vietnam
Ouiiii, les téléphériques c’est exiguuuuu, on peut pas tous rentrer si on est trop nombreuuuuux, bla bla bla. Que nenni, mon petit poulet ! Un petit tour dans le téléphérique de la baie de Ha Long, ouvert en juin 2016, devrait te calmer sur ce point : il peut contenir jusqu’à 230 personnes. De quoi te faire des potes.
Le téléphérique de Roosevelt Island, à New York aux États-Unis
Pour aller à Roosevelt Island, tu peux être nul et prendre le métro, ou tu peux être moins con et prendre le tramway aérien. Si possible au coucher du soleil (ou si t’as le courage, au lever). C’est la garantie d’une vue différente et magique sur New York, et tout ça pour 2,50 $. C’est te dire si ça vaut pas le coup de se priver.
Le téléphérique de Yushan, en Chine
Tu vas être servi en sensations fortes. Ce trajet ne fait qu’un kilomètre mais ça pourrait être le plus long de ta vie. Ah, on t’a pas dit ? Le « téléphérique », là, c’est la cage à poule. Oui oui. On fait moins le malin hein ? On a les miquettes, ah ah, ça fait plus le kéké maintenant ! Non mais.
Maintenant toi aussi tu peux chanter : « Quand te reverraiiiiiiiis-je, pays merveilleuuuuuuuuuuux ? »