Les animaux regorgent d’idées formidables pour survivre en milieux hostiles. D’ailleurs, on s’inspire bien souvent de leurs méthodes pour apprendre nous-mêmes à nous cacher en temps de guerre mais aussi dans la vie de tous les jours grâce aux formidables apports du treillis dans la mode, un motif de très bon goût.
La mante orchidée a des pattes en forme de pétales et des couleurs d'orchidées
Grande copine du camouflage, la mante orchidée a jeté son dévolu sur l’orchidée comme son nom l’indique (très certainement d’ailleurs parce qu’elle portait déjà ce nom-là, du coup elle a du se dire « Tiens attend Bernard, vue que je m’appelle « mante orchidée » est-ce que j’irai pas me camoufler en orchidée ? Logique ou pas ? »). Elle ressemble donc point pour point à la fleur ce qui lui permet de bouffer ses proies pépouze.
Le phasme qui se joue littéralement plante verte
En matière de camouflage, le phasme est bien sûr une star inégalable. Avec son corps en forme de branche ou de feuille, il se confond parfaitement avec le feuillage d’un arbre d’autant plus qu’il a la capacité de rester immobile plusieurs heures ou de bouger extrêmement lentement ce qui le rend quasiment imperceptible à l’œil nu.
Tout comme la mante orchidée on est sur des techniques classiques de camouflages mimétiques.
La peau du gecko Uroplatus est quasiment du lichen
Le gars ne se limite pas à une simple ressemblance. La composition même de sa peau participe à ce camouflage ingénieux. Rugueuse et pleine de trucs bizarres et dégueu dessus, on le confond naturellement avec n’importe quel arbre.
Le Podarge gris se camoufle très bien en gecko Uroplatus se camouflant en arbre
Cette sorte de chouette au pelage d’écorce peut se trouver principalement en Australie et utilise comme le gecko une technique de trouble des couleurs répandue chez pas mal de bestiaux dont la peau, le pelage ou le plumage se confond avec leur environnement. Un peu comme si nous autres rédacteurs de Topito on était des êtres tout bleus avec écrit « Topito » sur le front pour pas qu’on nous prenne en chasse.
Le poisson-pierre qui n'a pas peur de ressembler à un caillou trop cheum et dégueu pour buter ses proies
Ce gars remporte la palme de la laideur avec ses verrues, ses boursouflures des yeux globuleux et son corps tout flasque. Heureusement, dans le monde des poiscailles sans foi ni loi, on s’en bat les steaks d’avoir une sale gueule pourvu qu’on puisse se camoufler tranquillou entre deux rochers et se remplir la panse à tire larigot.
Le dragon de mer feuillu se la joue sosie d'algues
Cette espèce de merde foutue n’importe comment a des espèces de protubérances qui se barrent en couille dans tous les sens en forme de feuilles. Alors on pourrait croire que ça lui sert de nageoires, mais pensez-vous ! Que nenni ! Ces tentacules ne servent qu’à camoufler cette bestiole ultra superficielle qui ne songe qu’à son apparence, en mode fashionista des eaux profondes alors qu’en fait dans le fond c’est juste un hippocampe, super.
Le poisson plat joue à cache-cache en s'enfouissant sous le sable
Déjà qu’il a une robe très proche de la couleur du sable, le gars multiplie les astuces de camouflage en se cachant sous nos pieds se rendant totalement invisible.
La pieuvre mimétique championne du camouflage actif peu imiter 14 animaux différents
La camouflage actif est la technique la plus élaborée qu’on puisse rencontrer dans le monde animal puisque ceux qui la maîtrisent peuvent se transformer de différentes façons. Le cas de la pieuvre mimétique est assez hallucinant puisqu’elle peut imiter quatorze autres espèces du monde marin (dont Jean-Luc Reichmann).
La caméléon capable d'imiter la couleur de cheveux de Donald Trump
On allait bien sûr pas passer à côté de la star du camouflage qui à l’instar de la pieuvre mimétique est également un pro du camouflage actif car son apparence change en fonction de l’objet sur lequel il se trouve.
Un aigle capable de transformer ses plumes en sac plastique lorsqu'il chasse des crevettes
Observez cette technique absolument hallucinante qui montre un aigle royal en pleine séance de chasse. Pour ce faire, ce dernier n’hésite pas à se camoufler en sac plastique lorsqu’il plonge dans l’océan. La nature est décidément pleine de mystères.
J’étais camouflée pendant tout ce top. Vous avez cru que c’était Pierre Galouise qui écrivait alors qu’en fait non c’était ThomasG. MDR.
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