Si la plupart des êtres humains que nous sommes se contentent d’un petit jogging le dimanche matin pour se donner bonne conscience, c’est qu’il y a bien une raison. Et d’après mes recherches approfondies, elle serait liée aux traumatismes de nos ancêtres suite à des sports beaucoup trop cruels infligés aussi bien aux animaux qu’aux hommes… Comment ça « n’importe quoi » ?

Le Fuchsprellen (le lancer de renard)

Ce sport connaît ses heures de gloire au 17ème et 18ème siècle en Europe. Il consiste à catapulter un renard (bien que l’on puisse recourir à d’autres animaux une fois qu’on a buté tous ces pauvres petits canidés) à l’aide d’un harnais le plus haut possible. On pouvait aller jusqu’à 7,5 mètres. Autant vous dire que la chute était plutôt violente pour la pauvre bête. À la fin du 17ème siècle, le Roi de Pologne, Auguste II, organise un tournoi de lancer de renard au cours duquel 647 renards, 533 lièvres, 34 blaireaux et 21 chats sont tués. Ça fait quand même un peu beaucoup.

Le Jeu de l'Oie

On est sur de la décapitation pure et dure. De toute évidence, il ne s’agit pas du jeu de société auquel vous jouiez avec vos frères et sœurs quand vous étiez gosses (ou alors votre enfance était particulièrement violente). Qu’importent les modalités -pendue à une roue, dans un petit panier au chaud, ou bien déjà enterrée- l’objectif, c’est de trancher la gorge de l’oie. On peut varier les plaisirs (lol) en tentant de la décapiter les yeux bandés ou en montant à cheval. Ce jeu était surtout pratiqué en Belgique. Et il semblerait qu’aujourd’hui, dans certaines régions reculées, on s’y adonne de temps en temps…

Le Pancrace

Sport de combat grec bien bien violent comme il faut, son appellation signifie littéralement « tout est permis en force » puisque « pan » se traduit par « tout » (sans blague) et « kratos » par « la force ». Voilà donc vous faites le lien, merci bien.Deux hommes s’affrontent dans une arène, ils sont légèrement recouverts de sable (ne me demandez pas pourquoi). Il n’y a pas de règle, pas de limite de gabarit. La seule et unique restriction, c’est de ne pas mordre ou arracher les yeux de son adversaire pour les lui crever. Sympathique. Vous vous doutez bien que cela finissait souvent en juxtaposition de cadavres sur le tarmac. Oupsi.

Le jeu de la truite et des quatre aveugles

Là on est sur un joli combo à base de tortures sur handicapés et massacres animaliers. Au Moyen-Âge, on n’a pas Netflix, du coup on se divertit comme on peut. Et si on peut le faire au détriment des autres, c’est encore mieux. Prenez quatre aveugles (et si vous n’en avez pas sous la main, des lambda dont vous banderez les yeux) et une truie. Armez-les jusqu’aux os et dites-leur de tuer l’animal. Sauf que bon. Leur vision n’étant pas vraiment optimale, ils leur arrivent plus souvent de se blesser les uns les autres. Et c’est à ce moment-là que vous êtes censés vous bidonner. Jusqu’à ce qu’ils meurent.

Les combats de boxe de bambins

Pendant la seconde guerre mondiale et un peu après, la US Navy organise des tournois de boxes d’enfant. Des gosses de tout âge s’affrontent sur le ring, cela va de deux ans à quatorze ans. Et alors qu’il y a quelques années, on se demandait si une gifle constituait un traitement cruel à l’encontre des enfants (article 371-1 du code civil), on se dit qu’on aurait eu beaucoup de boulot l’époque…

Human-baiting

On pourrait traduire cela par « l’appât humain ». Ce qui ne veut pas dire grand chose. On a recensé trois cas au cours de l’Histoire anglaise à l’occasion desquels se sont opposés un homme et un chien. Souvent, le combat était organisé à la suite d’un pari visant à savoir qui de la bête ou de l’humain était le plus fort. Les parties prenaient bien cher et en sortaient bien amochés voire mortes. Pas cool.

La lutte sur pieuvres

De prime abord, l’on pourrait penser qu’il s’agit de combats organisés sur des céphalopodes qui n’auraient rien demandé à personne. Et c’est déjà pas mal sadique mais assez peu pratique. Sauf que la vérité est tout autre. C’est aux États-Unis, dans les années 60, que se déroule, tous les ans, le Tournoi Mondial de Lutte sur Pieuvres au cours duquel les participants plongent en apnée dans l’océan et tentent de saisir une pieuvre qu’ils doivent ensuite ramener à la surface. Le but étant d’attraper la plus grosse. Ensuite, soit on les bouffait, soit on les mettait au chaud dans un petit aquarium, ou bien encore, on les relâchait dans la mer gentiment après les avoir bien malmenées.

La Pasola

Ce sport pratiqué en Indonésie consistait à combattre à cheval à l’aide de lances en bois. L’origine de cette tradition est des plus obscures puisqu’il semblerait que les membres d’un village souhaitaient consoler leur chef dont la femme -le croyant mort- s’était mariée à son amant. Un moyen plutôt étrange de sécher ses larmes. Les participants devaient saigner à en tapisser le sol de sang pour lui rendre hommage correctement. Et mourir durant ces jeux étaient même un honneur pour ces derniers. Aujourd’hui, la Pasola existe encore mais les combattants font semblant de se tuer et l’on a retiré les tiges de métal des lances. En gros les mecs se jettent des bouts de bois à la tronche en criant.

Le JOGGING

Oui je sais. C’était prévisible. Mais ce sport est une torture. Si, si. Sinon on ne s’évertuerait pas à chercher à tout prix des raisons pour ne pas aller courir.

Alors ? L’un de ces sports vous fait-il envie ?

Source : Cracked.com, Wikipédia

Source Image : Wikipédia