La cuisine vietnamienne est la meilleure du monde. Voire la meilleure de l’univers. Voire la meilleure de France. Je ne connais pas une personne sur terre qui a un jour été déçue par un Pho ou un Bun cha (ou alors c’était vraiment une personne de mauvais goût). On rend ici hommage à la plus belle cuisine du monde. Et je vous préviens il est 12h03 à l’heure où j’écris ce top et je salive plus que de raisons. Et si vous voulez avez envie de cuisiner, découvrez notre top des meilleurs objets de cuisine asiatique ici, pour devenir un vrai chef.
Au petit déj'
Le Pho, pour lancer la journée
A prononcer presque comme « Feu ». C’est une soupe, un bouillon de bœuf agrémenté de nouilles de riz et de fines tranches de viande et parfumé à l’anis, à la ciboulette et à la coriandre. Chaque journée doit commencer en se mettant ce bol dans le bide, le petit déj’ des champions.
Pour grignoter
Banh Mi, le sandwich vietnamien
Héritage de la présence française en Indochine, « banh mi » vient du français « pain de mie » (la langue vietnamienne fait partie des langues qui utilisent quelques mots français) le banh mi se mange dans une baguette et se charge au maximum : carottes et radis blancs marinés dans du vinaigre et râpés, poitrine de porc, cha lua (appelé en français « mortadelle vietnamienne »), un bon casse-dalle bien de chez nous au charme oriental. Plus qu’un sandwich, un message pour la paix dans le monde.
Le Nem, le snack passe-partout
Incontournable vu d’ici, le nem se décline en différentes versions : le « Nem rán », le rouleau croustillant qu’on connait dans la plupart des restaurants asiatiques près de chez nous, le « Nem cuon » qu’on appelle ici « rouleau de printemps », mais également les rouleaux de poissons, les pièces de bœuf enroulées dans des feuilles de bétel sauvage qu’on envoie au barbecue… il y a autant de « nem » que de trucs qu’on peut rouler.
Les choses sérieuses
Le bò bún, le vermicelle sublimé
Plat très en vogue ces dernières années, il s’agit d’un bol de vermicelles de riz, accompagné de bœuf sauté, germes de soja, coriandre, oignons, cacahuètes broyées, menthe fraîche et éventuellement des oignons frits, le tout mélangé dans le nuoc mam. On y ajoute parfois des morceaux de nems (cha gio), le plat peut alors être appelé « bun cha gio » ou « bun nem », en fonction de l’origine de votre interlocuteur.
Chao Tom, la brochette à la crevette
Il s’agit de farce de crevettes enroulée et grillée autour d’une tige de canne à sucre. Originaire de Hué, il n’est consommé généralement que durant des événements particuliers comme les banquets ou les mariages. Si vous n’avez pas d’ami, vous pouvez tout de même en consommer tout seul au restaurant.
Banh Xeo : la crêpe vietnamienne
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce plat n’utilise pas d’œuf dans sa réalisation. La pâte est à base de farine de riz et de curcuma que l’on garnira de porc, de crevettes et de germes de soja. On la déguste accompagnée de feuilles de salade et de feuilles de moutarde le plus souvent, sans oublier l’inévitable Nuoc Mam.
Bun Cha Ha Noi
Spécialité de la ville de Hanoi. Il s’agit de porc grillé, que l’on trempe souvent dans le nuoc mam et que l’on sert accompagné de vermicelles de riz, ainsi que bien entendu de différentes menthes. Il existe aussi une variante au poisson, appelée « Bun cha ca », plus onéreuse et plus prisée par les connaisseurs. Difficile à trouver en dehors de la capitale vietnamienne, le « bun thit nuong » est une variante (simplifiée) bien plus courante dans le reste du pays.
Banh Cuon, le ravioli local
Viande de porc hachée et champignons noirs enroulés dans de la pâte à base de farine de riz, cuit à la vapeur et généreusement arrosé de… nuoc mam, évidemment !
Canh chua, la petite soupe qui va bien
pas forcément le plat vietnamien le plus connu, ni le plus populaire, mais j’ai une affection particulière pour ce met: Il s’agit d’un potage à base de poissons du delta du Mékong, d’ananas, de tomates, de germes de soja, de tamarin, ainsi que des classiques coriandre, basilique thai etc. On déguste le potage le plus souvent accompagné de riz blanc.
ET EN DESSERT
Che Ba Mau
…ou trois couleurs. Le plus connu des « che » (desserts à base de lait de coco) à base de haricots mungos, de cornille et de haricots azukis, le tout noyé dans du lait de coco évidemment. Malgré des couleurs suspectes, qui pourraient vous laisser croire que votre dessert est radioactif, elles sont obtenues naturellement (normalement…).
Banh Bo
En vietnamien « gâteau de la vache » (j’ai jamais vraiment compris le rapport moi-même, ça serait lié à sa ressemblance avec des pis de vache), parfois traduit « gâteau éponge ». Il est composé de farine de riz, d’eau de sucre et de lait de coco. Ne soyez pas effrayé par sa couleur verte, obtenue par l’utilisation de feuilles de bananier. Proche du « Bai Tang Gao » chinois.
Banh Chuoi
Pudding à la banane, avec bien entendu la banane et le lait de coco comme éléments centraux. Simple, efficace, redoutable.
(bonus) Pour les aventuriers
Le balut
Âmes sensibles s’abstenir, on parle là d’un œuf de cane, de poule, voire de caille, cuit à la vapeur avec le fœtus déjà formé. Oui, vous avez bien lu. Et si vous n’avez pas bien lu, on vous met une photo (comme ça c’est clair).
Et dire que j’ai prévu de la soupe à l’oignon ce midi…
Et si vous êtes déjà allés au Vietnam, il y peut-être d’autres trucs que la cuisine délicieuse qui vous ont surpris.