On t’a déjà parlé des signes que tu es de gauche et préparé un petit quiz pour en être sûrs. Maintenant que tu es fixé, replonge-toi dans tes souvenirs. Si tu te reconnais dans ce top, c’est que la gauche chez toi, c’est tout bonnement héréditaire.
Tu écoutais France Inter tous les jours
Voire France Culture, quand tes parents ont passé la barrière des 50 piges. Pour le petit flash d’actu local, c’était France Bleu. Bref, gros cœur sur Radio France, quoi.
Tu étais abonné à plusieurs revues...
Astrapi, Pomme d’api, et J’aime lire étaient tes préférés. Et t’as bien raison, c’était de loin les meilleurs ! Bon… Le Petit Quotiden, de temps en temps, c’était sympa aussi.
.... et tes parents aussi !
Le Monde, Télérama et Libération t’ont vu grandir. Trop choupi.
Tu avais l'intégrale de Mafalda dans la bibliothèque
Quand tu ne lisais pas tes revues, tu lisais Mafalda, cette fillette pessimiste, issue de la classe moyenne, qui rêvait de devenir haut fonctionnaire international pour changer ce monde de merde. On en profite pour te rappeler que la lecture était une obligation avant de devenir un plaisir. « Mamaaaan, je m’ennuie », « Bah va lire un livre » ! Ça ne te rappelle rien ?
Tu roulais en vieille Citroën
Et les SUV représentent pour toi un objet des enfers. La voiture du diable.
L'étagère à CD se résumait à Jean Ferrat, Renaud, et Brassens
De bonnes petites musiques que tes parents écoutaient avec leurs potes de gauches. Petite bouteille de rouge sur la table, saucisson et cigarettes roulées autour de la table rouillée du jardin. La vraie vie quoi.
... et pendant ce temps, tu écoutais Henri Dès
Le Brassens des enfants, sans aucun doute.
Tu avais un compost au fond du jardin
Derrière le poulailler, pas bien loin de la cabane construite à la sueur de ton front, quand tu avais ordre d’aller jouer dehors.
Tes parents étaient/sont fonctionnaires
Ou, AU PIRE, en profession libérale. Dans leur bande de pote, il y avait au moins un(e) prof, un(e) infirmier(e), et un(e) assistant(e) sociale.
Tes parents ou grands-parents te parlent encore de Mitterrand
Et c’est toujours à ce moment-là que leurs yeux s’embrument, que leur regard pétille et que leur bouche se pince. Le deuil est toujours là, bien lourd et bien présent.
Tu passais tes étés en colo...
Mais attention, pas dans n’importe laquelle ! Hors de question de te foutre dans un camp équestre ou dans une colo Jet-ski. Nope. Les maîtres-mots étaient nature, simplicité, collectivité et partage. Un truc au fond des Cévennes, à construire des barrages dans les rivières avec des gros cailloux et à construire des tipis, pour finir la journée autour d’un feu de camp, avec un anim’ bourré qui chante 12 fois « Les copains d’abord » sur sa guitare pourrie. Nos jours heureux, quoi.
... et les vacances en famille, c'était toujours au camping
Exit la mer et toutes ses boutiques de touristes, le camping en famille était un vrai retour aux sources. Première option : le camping sauvage en montagne, au milieu de plaines, entre 2 randos et un bain dans les lacs gelés. Seconde possibilité : l’océan. Un endroit où on peut faire son marché bio le matin, préparer des pique-niques pour le midi et partir en excursion vélo le reste de la journée, en somme.
L'esprit de compétition, tu ne connais pas
T’as toujours fait que des sports collectifs, et quand t’as échoué, on t’a répété que l’ « important, c’est de participer ». Du coup, bon, la compet’, c’est sympa, mais le partage entre potes en troisième mi-temps, c’est ça le plus important.
Pour le JT, c'était France 2
Eh il valait mieux pour toi que tes parents ne te voient zapper sur la 1… PIRE, sur BFM ou NRJ. NON MAIS CA VA PAS LA TÊTE ? POURQUOI PAS CNEWS TANT QU’ON Y EST ????
De toute façon, la TV n'était jamais allumée
Sauf pour les gros titres de l’actu le soir, ou regarder des « films en famille ». Traduisez : des trucs jugés intelligents par tes parents, avec une morale tournée vers le partage, la bienveillance et le don de soi. C’est-à-dire, un vieux DVD (on ne va pas regarder des téléfilms à la con non plus), ou n’importe quelle émission ou film sur ARTE.
Ton dressing = le dressing de ta grande soeur/ de ton grand-frère
Tout comme les roulées se fument de père en fils, les fringues se passent de frères et sœurs en frères et sœurs. Quand t’es l’ainé c’est ok, mais quand t’es le petit dernier et que ce vieux t-shirt rose est plus vieux que toi, c’est un poil relou. Comment ça, c’était un t-shirt rouge à la base ???
Le dimanche, c'est rando
Ou manifs, ça dépend de la CGT.
Tes parents n'achetaient jamais de plat préparé
Ou pire, de pâte à tarte prête à cuire ! Non mais vous êtes fous ou quoi ? À gauche, c’est le paradis du home made en fait !
Tu as grandi sans console et DS
Jusqu’à l’apparition de la Wii, parce qu' »au moins, on peut y jouer à plusieurs et partager des moments tous ensemble, sans être affalé dans le canap ». En revanche, la Nintendo, c’était no way ! Un objet anti-socialisation, anti-partage et anti-créativité, selon tes parents de gauche.
Tu connais les chansons de Tryo par cœur
C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.
Bonus : tu étais maladroit
Ou mal à droite. AHAHAHA. Vous l’avez ?
Bon après, avoue… Même si tu as grandi dans une famille de gauche, y’a quelques petits trucs de droite que tu aimais bien, non ? Ça ne veut pas dire que t’es plus vraiment de gauche, hein ! Enfin… Je crois ?