Tu es certain d’avoir ça dans la peau, la conduite c’est ton truc, d’ailleurs tu es imbattable sur GTA sur X-Box. Et pourtant la réalité peut être un peu différente de ce que l’on a en tête.Oui la course automobile, c’est un métier, et visiblement il n’est pas fait pour toi.
- Tu a été initié à la course automobile avec Mario Kart
Et sans la possibilité de balancer des coquilles rouges et des peaux de bananes, tu ne vois pas vraiment comment t’imposer sur un circuit. - Tu es malade en voiture
Même en train des fois. Et tu as déjà demandé au chauffeur du bus de lever le pied et de faire des virages un peu moins serrés. - Tout le monde t'appelle "Jean Alesi"
Et ça les fait même rire. Tout ça pour un malheureux tonneau que tu as fait un dimanche matin en faisant un créneau avant d’aller acheter ton pain. - Tu n’es pas familier avec le jargon auto
Et tu as toujours cru que le « contre braquage », c’était le nom d’un système d’alarme dans les banques. Ahh d’accord. - Tu ne peux plus te passer de ton volant en moumoute et de ton couvre-siège bille de bois
Certes tu souffres du dos sur les longues distances, mais tu t’es embourgeoisé. La course automobile demande quelques sacrifices et l’oubli d’un certain confort. - Tu t’es fait retirer ton permis pour conduite dangereuse en état d’ivresse sur ta voiture tunée
En fait tu viens de simplement de découvrir que tu es taillé pour une carrière de footballeur, pas de pilote. - Tu n’es pas toujours hyper pointilleux sur l’état de ton véhicule
Le sport automobile, c’est aussi une affaire de précision mécanique, donc si tu dis à ton co-pilote « au fait, la portière a un petit problème, garde-la bien fermée, et t’inquiète pas pour le bruit bizarre au freinage, je vais mettre de la musique pour pas que ça gêne », laisse tomber. - Tu ne supportes pas la pression
Les appels de phares d’un type derrière toi qui veut te doubler sur une départementale, ça te rend fou. Tu es plutôt le genre de pilote brillant sur les parkings déserts de supermarché. Sauf sur ceux où il y a ces foutus haricots en béton pour délimiter des voies. La peinture au sol, ça ne suffit pas ? - Tu penses que « la vitesse pour la vitesse » c’est un concept un peu has-been
Dans la vie, on devrait plus souvent prendre son temps, relativiser, parce que « finalement finir premier, c’est quoi au fond ?». Philosophiquement, tu es un profond adorateur du Vélib’, c’est tout. - Tu ne peux pas t’empêcher de discuter le bout de gras avec ton copilote
« je t’ai raconté la fois où je m’étais endormi au bout d’une ligne droite ? Qu’est-ce qu’on s’était marré après...»
Et vous, vous en voyez d'autres ?