Quand on fait de la musique, on est influencé par son époque, par les arrangements de son époque, par ce que les autres font. Et comme une chanson, c’est un quart de la composition, un quart des paroles, un quart des arrangements et un quart une interprétation, on peut dire qu’il existe des bonnes chansons sur la papier qui ne cochent pas toutes les cases à 100%. Dès lors que quelqu’un d’autre s’y penche, elles prennent alors tout leur potentiel.

La chanson des Bronzés (Just because of you, Pierre Bachelet) par Minuit

On ne peut pas non plus dire que le générique des Bronzés passe pour un classique absolu du genre même s’il faut reconnaître que Pierre Bachelet est sans doute le mec le plus sous-estimé de toute la chanson française. M’enfin la reprise des enfants des Rita Mitsouko lui redonne quand même pas mal de noblesse.

Partir un jour (2Be3) par Katerine et ses peintres

2Be3 or not to be. Comme toutes les chansons du projet de reprises de Katerine et ses potes, celle-là est clairement très très améliorée par les arrangements zarbis et la voix de Philou.

Paradis (Chamfort) par Paradis

Il faut reconnaître que les arrangements d’Alain Chamfort ont quand même pris un coup de vieux avec le temps. Paradis, après avoir sublimé la déjà excellente Ballade de Jim de Souchon a réussi à faire de la chanson Paradis de Chamfort un classique immédiat. Bien ouej.

Le Troublant Témoignage De Paul Martin par KZA

Sous le pseudo de Paul Martin, Castaldi a chanté ce monument 70ies du talk over qui en vrai est une super chanson. Mais la version entièrement électro de KZA est meilleure, rien à dire.

Macadam à 4 voies (Yves Simon) par Flavien Berger

Pareil que pour Chamfort : les chansons d’Yves Simon ont malheureusement pris un coup de vieux parce que la folk française ne sonne plus moderne. La version de Flavien Berger souligne à quel point la chanson était bonne au départ.

An American trilogy (medley de traditionnels sudistes réunis par Mickey Newberry) par Elvis

Les traditionnels ont tendance à faire chier tout le monde ; quant à la version de Mickey Newberry, si elle est très belle, elle est aussi d’une pesanteur extrême alors qu’Elvis lui donne un genre d’envol qui te donnerait presque envie de partir à la guerre. Bien ouej.

Boule de flipper (Corynne Charby) par Intérieur / Nuit

Summum du kitsch à égalité avec Juste une mise au point de Jacky Qwartz dont vous pourrez retrouver des reprises moins heureuses, la Boule de Flipper de Jacky Qwartz roulait plus trop jusqu’à ce qu’Intérieur / Nuit décide de lui donner un petit coup de polish.

Le Grand blond avec une chaussure noire (Cosma) par Renaud Capuçon

Bon la musique était bien, faut reconnaître. Mais avec des violons tziganes ça a quand même à peu près 1000000 de fois plus de gueule.

Comme d'habitude (Claude François) par Frank Sinatra

Franchement, Comme d’habitude est juste une chanson kitsch avec des paroles pas trop trop mal. My Way, c’est une excellente chanson. Les Claudettes peuvent me tomber dessus.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

City of New Orleans (Steve Goodman) par Joe Dassin

La chanson originale est mignonette ; la version de Dassin est un hymne mélancolique aux amours qui terminent. Même les variations de mélodies sont meilleures.

C'est irréparable (Nino Ferrer) par Luz Casal

J’adore Nino Ferrer, mais cette chanson sympatoche écrite à 17 ans est devenue un classique à partir du moment où elle a été adaptée en espagnol pour Talons aiguilles avec un arrangement très contrebassé.

Le Ciel, les oiseaux et la mer (François Deguelt) par les Pirouettes

4 accords qui se suivent en boucle, c’est mieux quand l’arrangement suit. Si, si.

N’hésitez pas à me reprendre.