L’Anglais est un type spécial, doté d’un sens de l’humour douteux et d’un flegme désormais légendaire. L’Anglais, on l’aime autant qu’on le déteste. C’est notre pire ami ou notre meilleur ennemi, on sait pas trop. Retour sur quelques raison d’en vouloir au perfide Albion.
Le Brexit
Cette rupture, on l’a pas encore digérée… C’est pas la première fois qu’on se fait larguer, et ça sera probablement pas la dernière, mais celle là elle fait mal. Notre petit cœur saigne.
Les One Direction
N’en déplaise aux directioners, faut bien avouer que ce petit boys band pour ados pré-pubères nous fait bien saigner les oreilles depuis quelques années. Restez chez vous les One D, c’est pas pour rien qu’on a mis une mer entre nos côtes et votre île.
Ils font n'importe quoi avec la bouffe
Un peuple qui cuisine le bœuf avec de la menthe, qui bouffe du pudding et qui a inventé une horreur comme la jelly ne mérite pas le respect des champions du monde de la gastronomie.
Ils ont brûlé Jeanne d'Arc
Juste parce qu’ils étaient vénères qu’une femme (une pucelle qui plus est) leur ai foutu une branlée. Et sexistes avec ça !
Le sport (de manière générale)
Le domaine dans lequel on se tire la bourre avec les Britanniques depuis plus d’un siècle, et ça va pas s’arrêter là. En foot, en rugby, en cyclisme ou en nage synchronisée, battre les Anglais est une victoire, même si on arrive en avant-dernière position au classement général. La demi-finale de 2007 me reste encore en travers de la gorge.
Azincourt
Laissez-moi vous faire un rapide rappel historique : nous sommes en 1415, la guerre de Cent Ans bat son plein et la météo annonce de violentes averses sur le Pas-de-Calais et dans la Somme. Les forces françaises, fortes de quelques 18 000 hommes, sont commandées par le sire d’Albret (un cousin du roi), le maréchal Boucicaut et le Duc d’Orléans. L’armée est presque entièrement composée de chevaliers. En face, l’armée du roi Henri V, forte d’environ 6 000 hommes, tentait de rallier Calais, alors bastion britannique. Après une course-poursuite digne d’un film de Besson, l’armée française rattrape sa rivale au niveau d’Azincourt, le matin du 25 octobre. Le terrain détrempé et extrêmement boueux est un calvaire pour les destriers lourdement chargés d’hommes en conserve, et les charges françaises se terminent donc dans un bain de sang alimenté par les 5 000 archers anglais. David contre Goliath, en somme.
Ils ont envahi la Côte d'Azur
Bon, à la rigueur c’est pas bien bien grave parce qu’il s’agit d’une région sans grand intérêt et remplie de connards. Mais par principe, on gueule. Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés (et on n’aura pas à en bouffer avec de la sauce worcestershire).
Pour Brian, ce petit fdp
Je ne reviendrais pas sur ces douloureuses années de ma scolarité pendant lesquelles j’ai cherché inlassablement ce fameux Brian. Mais je le connais pas moi, je m’en tape de Brian, qu’il me laisse tranquille, merde.
Pour tous les trucs qu'ils nous ont piqués
En plus de toute une panoplie de mots qu’ils nous ont empruntés, pour ne pas dire volés, les rosbifs sont allés jusqu’à pomper leur devise royale et leur hymne national aux Français. Oui oui, le God Save The Queen/King dont ils sont si fiers est en réalité un morceau composé et écrit pour célébrer la guérison de Louis XIV d’une vilaine fistule anale.
Ils font des séries de merde
On va pas se mentir, des bouses comme Sherlock ou Black Mirror n’arriveront jamais à la cheville de Louis La Brocante ou Joséphine Ange-gardien. Jamais.
Après on ne peut pas leur enlever quelques bons trucs comme William Blake ou Les Monty Pythons.