C'est aujourd'hui la 1ère Journée Internationale des Filles. L'objectif de cette mobilisation est d'encourager l'accès à l'éducation aux jeunes filles qui sont près de 40 millions, entre 11 et 15 ans, à souffrir de discriminations qui les empêchent d'aller au bout de leur cursus scolaire. Et c'est dommage, parce que le potentiel féminin sur les bancs de l'école n'est plus à démontrer. La capacité des jeunes filles à botter le cul de leurs camarades masculins repose même sur des certitudes scientifiques qu'on va énumérer ici, parce qu'à Topito, on est des dingues.
- Elles sont pas foutues pareil
D'après Michael Gurian, auteur de The Mind od Boys, il y aurait des différences entre garçons et filles au niveau des boyaux de la tête (la formulation est délibérément schématisée). Les filles seraient donc mieux équipées au niveau cérébral pour tout ce qui est "verbal" (lecture, écriture et expression) là où les garçons seraient plus prédisposés à tout ce qui est compétences "spatiales et mécaniques" (en clair : baston dans la cour). A moins de changer les coefficients au bac (moins pour la philo et plus pour la lutte libre), on observera toujours ce phénomène. - Elles ont naturellement des lectures adaptées à l'école
Les choix de lecture des filles, selon le Dr. Heather Blair, professeur de littérature au Canada, sont plus conformes aux goûts des enseignants, quand les garçons vont préférer lire des conneries (des comics et des magazines de jeux vidéo pour schématiser) qui développera une forme de culture jugées sans intérêt par le système éducatif. "Les Malheurs de Sophie" plutôt que "One Piece". - Elles sont moins incitées à s'imposer en sport
Là où les petits garçons sont, par une sorte de pression sociale (et même médiatique), encouragés à être bons en sport, on foutra la paix aux petites filles qui découvriront bien souvent les joies de la compétition en salle d'étude. En clair, tant que tout le monde s'en foutra du football féminin, ce seront majoritairement les garçons qui passeront leur temps libre à taper dans un ballon en rêvant de gloire, aux dépens des devoirs et de la rédac' à rendre lundi. - Elles traversent la puberté plus rapidement
C'est une théorie développée par un certain Dr. McCrum qui pense que si les garçons mettent un peu plus de temps à se constituer physiquement, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas au niveau mental. La solution : dispenser les garçons d'école jusqu'à qu'ils aient "toute leur tête", c'est à dire vers 22 ans. Avant, on les laisse regarder des conneries à la télé. - Elles font plus facilement abstraction des problèmes extra-scolaires
Une étude menée en Angleterre indique que l'échec scolaire est davantage corrélé à l'absence d'un cadre familial stable chez les garçons que chez les filles. Une étude à prendre avec des pincettes (est-ce que les filles sont plus solides ou est-ce que les garçons sont naturellement plus cons mais utilisent davantage un cadre familial propice ?), mais qui a de l'intérêt. - Elles sont "bon public"
Selon une étude de l'INSEE, les filles sont aussi moins nombreuses à déclarer "s'ennuyer" en classe (29% contre 38% pour les garçons). Ce phénomène s'observe en dehors de l'école : le public féminin est majoritairement devant Samantha qui ? avec Christina Applegate et Gossip Girl quand les garçons sont davantage devant des séries subtiles comme 24 ou Les Simpsons. La fille s'intéresse à n'importe quoi, même à un cours chiant. Le garçon est exigeant, il est donc nul à l'école. CQFD. - Elles résistent davantage aux stéréotypes sexuels
Selon le Crires, un labo de Laval, les garçons tombent plus facilement dans le piège de l'enfermement du modèle traditionnel des genres (un "vrai mec" doit s'affirmer en réaction à l'autorité, péter la gueule de ses camarades et mettre la main sur des films de cul), ce qui bloque leur sens critique et leur capacité à se construire indépendamment. Les filles saisissent les opportunités de se libérer des clichés qui les mettront, mécaniquement, en position inférieure. Le réflexe de se dire "mais qu'est-ce que j'en pense, moi ?" est assez sain pour réussir ses études. - Elles sont plus motivées
Alors que les garçons s'en foutent : ils peuvent glander comme des porcs pendant toute leur scolarité, ils toucheront 30% de salaire en plus en moyenne dans le monde du travail. Du coup, jeune fille, fais toi plaisir, va chercher ta mention, tu devras te trouver un mari riche dans quelques années. - Elles sont sur-représentées dans l'Éducation Nationale
Un effet domino statistique : moins bien payées dans le privé, les femmes sont plus présentes dans les concours de l'éducation nationale, et donc devant les élèves. Les petites filles s'identifient donc davantage à l'institutrice, parangon du "savoir" quand on est en CE2 et tend davantage à la réussite. Le garçon va trouver ses repères auprès de son entraîneur de foot ou du patron du tabac qui lui vend des bonbecs. Ce qui est léger. - (bonus) Elle n'ont pas de pénis
Et cela influe directement sur le QI, c'est scientifiquement prouvé.
Et vous, vous avez copié sur une fille à l'école ?