Depuis 15 jours, l'ennemi public n°1 en France se nomme Jérôme Cahuzac, ex-ministre du Budget et nouveau paria de la société française. Tout le monde veut sa peau (au moins médiatique), mais comme toujours dans ce genre de cas, ce n’est pas « si simple que ça ». Pourquoi ne faut-il pas trop lui en vouloir ?
- Il n’a pas menti à l’Assemblée nationale, il a gagné du temps
Nuance. - On ne peut pas lui reprocher d’avoir anticipé les mesures que lui-même allait mettre en place
On ne reproche pas aux sismologues d’anticiper les tsunamis ! - Pour un homme politique, mentir les « yeux dans les yeux » à Jean-Jacques Bourdin, c’est une question de politesse
Faut pas chercher plus loin. - Et le proverbial second degré français, il est où ?
Jérôme a poussé la blague un peu loin, mais bon… On peut plus rire de rien dans ce pays ? - Tout ça, c’est de la faute des Suisses
C’est à eux qu’il faut en vouloir. Les enculés. - Sans Jérôme Cahuzac, jamais Villeneuve-sur-Lot n’aurait eu une telle visibilité médiatique
Y a bien des villes paumées qui en rêvent. - Avec cette histoire de corruption, la France a définitivement gagné ses galons de pays du tiers-monde
À nous la prochaine Coupe du Monde de football ! - Jérôme Cahuzac est la preuve vivante (pour le moment) qu’on peut encore gagner de l’argent en France
Un espoir pour tous. - Comment reprocher à un mortel de vouloir se rapprocher du paradis ?
Même fiscal. - Depuis cette histoire, on a (un peu) moins entendu Frigide Barjot
C’est toujours ça. Merci qui ? - (bonus) Hollande nous avait promis un gouvernement normal
Et un gouvernement, ça fraude, sinon c'est pas normal.
C'est sûr que vu comme ça...
(Merci à Michael Scott pour le bonus)