On n'a jamais compris pourquoi en 2014 certaines personnes sont encore choquées, voire dégoûtées de savoir que d’autres pouvaient se laisser aller la mer. Si vous aussi vous hésitez encore avec les vacances qui arrivent, voilà de quoi vous convaincre et enfin comprendre le vrai sens du mot « liberté » (oui, à peu de chose près).
- Il y assez de place, on est tranquille...
On peut comprendre que dans un bain ce soit limite-limite, à part si vous avez 3 ans, mais là, bon... Vu l'espace, il y a quand même fort peu de chances que vous buviez votre pipi en buvant la tasse. - L'essuyage est automatique et à l'eau claire
Vous saviez qu’un humain consomme en moyenne 100 tonnes de papier cul par an ? (statistique complètement fausse mais à vue de pif on n'est franchement pas loin). Ce qui correspondant à environ 40 000 arbres, soit le Bois de Boulogne (encore une fois d’après des calculs faits sur une vieille calculette Casio). Bref, se soulager dans la mer, c’est être éco-responsable. - Vous n'aurez plus jamais à prononcer le mot « papier-cul »
Voire pire : l’abréviation « PQ » dans la phrase « CHERIE !!, t’as rach’té du PQ ?! » ou « CHERIE, y’a plus d’PQ !!! Tu peux m’apporter le Sopalin steup ? ». - Ça vous réchauffera les parties et le reste
Vous êtes vous déjà baignés dans une eau tellement froide que vos testicules sont allés se terrer dans votre estomac ou vos tétons dans vos poumons ? Un bon pissou à 37° permet d’éviter toute hypothermie et vous pouvez aussi réchauffer vos amis, il suffira de lâcher un: "je suis dans un courant chaud" avec un regard lubrique, pour qu'il vous rejoigne sans honte comme des SDF autour d'un feu. - Ça nourrit les petits poissons
Ça peut en assommer certains cas extrêmes d'ingestion de nourriture mexicaine, mais la plupart du temps vos déjections sont une bonne source d’alimentation pour nos amis de la mer. Ça leur change un peu du plancton en plus. - C’est rigolo (si, si...)
On parle d'une crotte. Qui flotte. Vous saisissez non ? Pas besoin d’expliquer à quel point c’est si hilarant. - Vous éviterez la douloureuse étape du caca dans le seau...
Quand les toilettes se font absentes sur la plage, maman vous disait d’aller derrière le rocher avec le seau. Sauf que les seaux c'est pour les châteaux de sable pas pour les saloperies qu'on jetait dans les douves. Rien que de repenser à ces moments passer accroupi en tenant un petit seau d'une main et un râteau (pour faire des dessins dans le sable pour s'occuper quoi, c'est long à venir des fois) vous devenez malade. Vous êtes grand(e) maintenant alors faites ça comme un adulte : en faisant une brasse à la fraîche. - ...Ou pire, les toilettes fait-main
Si vous n'êtes pas adepte du seau, ni de la mer, vous devez sûrement faire un trou dans le sable et recouvrir le tout une fois terminé ? Un trou dans le sable sérieusement ? Même les chiens n’enterrent pas leurs crottes pour qu’elles restent assez visibles histoire de les éviter. Il n’y a rien de plus fourbe, rien. - Vous ferez tout pour ne pas boire la tasse et donc vous noyer
Quand on sait qu’on est à peu près 20 millions en France (merci une fois de plus à Casio) à faire nos besoins dans l’eau. On prend bien soin de fermer la bouche et de te boucher le nez quand un malandrin tente de nous couler. La peur d'avaler du caca au pipi peut donc vous sauver la vie. Et ça peu de gens osent le dire. - Vous êtes une tortue, un phoque ou tout autre animal de la mer
Dans ce cas là chapeau ! Parce qu’une tortue qui sait lire et qui a une connexion internet on n'en croise pas tous les quatre matins. Ensuite, ben pour vous c'est normal, donc on ne dira rien. Mais comprenez que nous aussi, les humains, on veut avoir accès à ce petit plaisir. Quand on y pense, une merdouille humaine est, il nous semble, moins grosse qu’une déjection de baleine mal en point qui a consommé des crevettes pas fraîches, pas vrai ? Alors soyez raisonnables et on s'arrangera avec les japonais pour qu'ils vous laissent tranquille.
Attention, si les déjections sont tolérées dans la mer, elles restent formellement interdites en piscines. Vu !
Source : Des vacances à la mer, un colon imprévisible, du chili, oui beaucoup