Et soudain, la révélation. En réalité, les Américains n’ont pas élu à leur tête un mec bizarre ; ils ont élu un personnage de dessin animé affreux. Est-ce que c’est pire ? Pas forcément. Entre fascination pour la race blanche et sexisme permanent, Trump et Cartman partagent tellement de trucs en commun qu’on finit par se demander s’ils ne sont pas une seule et même personne.

Il est raciste

Il n’aime pas les noirs, ni les latinos, ni les musulmans, ni les juifs ; contrairement à Cartman, Trump n’a pas d’adoration directe pour Hitler, mais enfin « Make America Great Again », ça ressemble quand même vachement à « Un reich pour 1000 ans » dans la terminologie. L’ultra-conservatisme, on connaît.

Il fait bosser des latinos

L’un sur un mur, l’autre pour sa boîte dans un épisode où on le voit dans le futur. Le même genre de mecs à considérer que les latinos sont ses employés – en l’occurrence, les Mexicains. « And Mexico will pay for it ! » – en plus de les faire bosser, Trump veut aussi les faire payer.

Il emmerde tout le monde

« Je vous emmerde et je rentre à ma maison ! », répète Cartman en boucle. « Je suis le meilleur et je vous emmerde ! » répète Trump en boucle. En fait, la seule différence, c’est la maison : celle de Trump est plus grande. Mal aimé, je suis le mal aimé…

Il se moque des pauvres

Cartman ne cesse de se foutre de la gueule de Kenny dont la famille est pauvre. Trump, lui, méprise absolument tous les pauvres, du genre : « si t’as pas une Rolex à 50 ans, t’as raté ta vie ». Enfin pour être précis, si t’as pas 260 Rolex à 50 ans, t’as raté ta vie ; aux Etats-Unis, on voit tout en plus grand.

Il a un gros cul

Mais genre gros gros gros gros. Sans aucun body-shaming : on constate justes les traits communs, c’est comme ça.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Il ne pense qu'à faire du fric

Cartman est ultra radin. Son seul désir est de faire fortune, d’amasser les pépettes, de faire du chiffre : et il échoue tout le temps. Comme Trump, héritier d’un empire industriel plus mauvais goût tu meurs et qui a réussi à tout dilapider. Tout pour la thune.

Il parle des femmes avec un certain manque de tact

Plus vulgaire et macho que Cartman, tu meurs. Du coup, il est assez étonnant que Trump ne soit pas mort, dans la mesure où il est sans doute encore plus vulgaire et macho que Cartman. Et qu’il faut attraper les filles « par la chatte », et que je pelote tout ce qui bouge… Malaise infini.

Il passe sa vie à essayer de prouver qu'il a raison

Cartman fait des paris pas possibles et altère la réalité pour montrer qu’elle se plie à ses délires. Trump ne fait que diffuser des fake news pour que la réalité ressemble davantage à la vision qu’il s’en fait de la réalité. Un dialogue entre Cartman et Trump, c’est l’assurance d’un mal de crâne infini.

Il est outrancier

Cartman est ultra-vulgaire et montre son cul à tous les vents. Trump est ultra-vulgaire, totalement outrancier, accumule les remarques beauf et les insultes. Ils partagent un même langage.

Il veut absolument qu'on l'aime

Et tout en étant odieux avec tout le monde, Cartman et Trump passent leur vie à ne pas comprendre pourquoi tout le monde ne les aime pas. Et ils s’en plaignent. Et ils voudraient tellement, tellement qu’on les aime. Ca donnerait presque envie de leur faire un câlin.

(bonus) Ils ont tous les deux un âge mental d'enfant en CM1

Cartman parce qu’il est de fait en CM1, Trump pour des raisons mystérieuses mais qui tiennent sans doute au fait que c’est un fou dangereux.

I’m a Cartman. Titalalalala, talalalalala.