Dans la grande tradition mélanielaurentaise, Léa Seydoux a donné il y a peu une interview fantastique à Madame Figaro dans laquelle elle impressionne par une philosophie de vie, une humilité et une spiritualité hors-norme. Elle y revendique avoir appartenu à « l’école de la vie », ce qu’on est allé vérifier immédiatement sur son compte Instagram, à la découverte de cette enfant de la balle.
Dans son immeuble il n'y a pas d'ascenseur, Léa est obligée de monter à pied
C’est ça l’école de la vie, on se fait les cuisses et le cardio en montant chez soi, c’est dur mais c’est comme ça.
Elle s'habille avec les fringues de son arrière-arrière-grand-mère
C’est ça l’école de la vie, on peut pas toujours se payer des fringues et il faut savoir faire de la récup.
Le coiffeur c'est de la débrouille maison
L’école de la vie, c’est se faire ses bigoudis toute seule à la maison après le travail, pas le temps de se faire pouponner.
En vacances faut même pas compter sur un parasol
L’école de la vie, c’est mettre toutes ses économies dans des vacances à Baule et plus avoir assez pour se payer un parasol. Du coup on fait comme on peut, on se débrouille avec ce qu’on a…
Léa doit se déplacer à cheval...A CHEVAL
C’et ça l’école de la vie, on se démène comme on peut, on s’arrange, et si on ne peut pas se payer un pass navigo ou une voiture, eh bien tant pis, on ira au travail à dos de canasson.
Elle doit aller bosser tous les matins à Rungis
L’école de la vie, c’est savoir débarquer à 3h du mat’ à Rungis pour vendre du poisson ou de la barbac pour mettre du beurre dans les épinards…
Elle a dû vivre en coloc dans un tout petit appart, et même partager un lit...
L’école de la vie, c’est savoir s’accommoder de peu, vivre de rapines, partager un lit, et c’est beau.
Et quand elle a enfin trouvé un lit, c'était sans les draps
C’est ça l’école de la vie…Vous savez combien ça coûte du linge de maison ? Alors oui, certaines nuits sont un peu froides, mais quand on est réchauffé par le feu de la passion, on s’en fout putain.
Elle a dû se séparer de sa particule pour aller vivre sa vie de bohème
C’est ça l’école de la vie, née Léa Hélène Seydoux Fornier de Clausonne, elle a su se détacher de ses particules et de sa famille (la 69ème famille plus riche de France) pour aller apprendre sur le tas, pour se confronter au réel. Bravo.
Elle a passé plusieurs étés à bosser chez Jardiland
C’est ça l’école de la vie, pas de vacances mais du boulot à vendre des ficus et du terreau…
Un exemple pour nous tous.
Crédits photo : Susanne Erler