Et si, sans le savoir, faire l’amour participait à niquer le climat en même temps que la nature ? Le problème ne viendrait pas de l’échange de fluides corporels entre personnes consentantes, mais bien de certains accessoires et produits censés nous aider à prendre notre pied… même quand on n’est pas très souple. Je vous raconte pas la galère surtout si vous êtes en couple avec un·e écolo.
Des préservatifs à usage unique… et non recyclables
10 milliards, c’est le le nombre de préservatifs masculins fabriqués dans le monde chaque année. Composés pour la plupart à base de latex mélangé à d’autres produits chimiques pour augmenter notre plaisir personnel (goût fraise, luminescent etc.), les capotes ne sont pas biodégradables et finissent leur course pour la plupart au fond des décharges. Une bonne raison de se « mettre » aux préservatifs végétaliens garantis 100 % caoutchouc naturel.
Des lubrifiants issus de la pétrochimie
Prenons pour exemple le plus connu des lubrifiants : la vaseline. Cet élixir d’amour est plus communément appelé par les industriels et les chimistes de la « gelée de pétrole » ! Pour éviter de se tartiner les parties intimes avec de l’or noir, il est possible de se tourner vers des lubrifiants dits « naturels » comme l’huile de coco… ou des trucs vendus une fortune à base… d’eau !
La pollution au Sopalin
Le papier essuie-tout est un fidèle allié de nos parties de jambes en l’air, ou de mains baladeuses, faisant de nous des pollueurs en puissance. Ce sont ainsi près de 2 kilos de sopalins qui sont balancés à la poubelle par une personne chaque année ! Souillés de matières inavouables, ces feuilles sont difficilement recyclables et on même tendance à boucher les canalisations lorsqu’elles sont jetées dans les WC. Un conseil : abstenez-vous… d’en utiliser. En plus, il existe plein d’alternatives moins polluantes.
Faire l’amour pollue l’air avec le Co2 rejeté
Même si les performances sexuelles varient selon les individus, on lit souvent que faire l’amour pendant 30 minutes équivaudrait en moyenne à courir 15 minutes. Un effort qui représenterait un peu moins de 103,5 g de Co2 rejetés dans l’air, contre seulement 4g si on était resté pépère devant notre série préférée. Pas de panique, l’impact de ces rejets de Co2 sur l’environnement reste anecdotique et ne devrait pas vous servir de prétexte pour esquiver les futures avances libidineuses de votre partenaire : « déso bb coeur love, j’ai pas envie de polluer ce soir »…
Faire des enfants génère une empreinte carbone plus grande que de rouler en voiture
Au cas où vous ne le saviez pas, faire des enfants ce n’est pas écolo. Une étude a calculé récemment que ne pas avoir d’enfant permettrait d’économiser 11,9 tonnes de Co2 chaque année ! A titre de comparaison, vivre sans voiture ferait baisser les émissions de Co2 de seulement 3,2 tonnes/an. Conclusion : faire l’amour ou conduire, il faut choisir !
Les sites porno génèrent autant de Co2 que l’ensemble des ménages français
Le porno en ligne générerait à lui seul chaque année 82 mégatonnes de dioxyde de carbone, soit l’équivalent des émissions de CO2 issues du secteur résidentiel français ! Une pollution principalement due à la consommation d’énergie des data centers sur lesquels circulent et sont hébergés les vidéos. Seule solution : limiter sa consommation de porno sur internet, ou a minima, réduire la qualité de l’image pour baisser la quantité de données uploadées.
Le recyclage mou des sextoys
En plus d’être polluants (à cause de la présence de phtalates), le problème avec les sextoys, c’est qu’on s’en lasse vite et qu’on est souvent tenté d’essayer la dernière nouveauté, comme on s’empresserait d’acheter un nouvel iPhone ! Malheureusement, les filières de recyclage sont peu développées en France, hormis celle mise en place par les love stores Passage du désir. Quant au marché de la seconde main, personne ne s’y serait encore intéressé…
La pilule contraceptive empêcherait aussi les poissons de se reproduire
Plusieurs études auraient relevé des traces d’hormones féminines issues des pilules dans les eaux un peu partout dans le monde. Ces dérivés d’œstrogène affecteraient la biodiversité en modifiant la capacité des poissons à se reproduire, niquant au passage tout l’équilibre de l’écosystème marin.
Heureusement qu’on a les conseils pour faire du sexe écolo