Nos régions ont du talent, nos régions ont du talent… On entend ça à tous les vents. Mais nos régions n’ont pas tant de talent que ça, faut pas pousser, on les a pas vues à La France a un incroyable talent, par exemple, ou alors si on les a vues, c’était pas non plus transcendant de talent cette affaire. Regardons-y de plus près, que diable.

Hauts-de-France

Le pire de la gastronomie : Le potjevleesch. Une infâme gelée de mauvais morceaux de tout ce qui restait de porc, de boeuf ou de lapin et qui fait cronch cronch. Merci pour le talent.

Le pire de l’événementiel : Le carnaval de Dunkerque. Des milliers de gens avinés qui hurlent des histoires de wiche dans une farandole de couleurs criardes par moins quinze degrés. Satan likes this.

Un digne ambassadeur de la région : Steevy Boulay.

Île-de-France

Le pire de la gastronomie : Les vins d’Argenteuil. Même Maupassant disait qu’ils étaient dégueulasses. La pire piquette de l’histoire. A côté, le Beaujolais nouveau, c’est du Pauillac.

Le pire de l’événementiel : Le festival Musik’Elles à Meaux. En plus, Jean-François Copé ne peut pas s’empêcher de venir jouer du synthé.

Un digne ambassadeur de la région : Thierry Beccaro.

Normandie

Le pire de la gastronomie : Les tripes à la mode de Caen. Rien ne va là-dedans : le mot tripes n’a pas encore fini de té dégoûter qu’on t’explique qu’il y a une mode, à Caen.

Le pire de l’événementiel : Le festival Cidre et dragons. Le nom devrait vous suffire à vous faire une idée.

Un digne ambassadeur de la région : Vincent Lagaf.

Grand Est

Le pire de la gastronomie : Le chou, cuisiné à toutes les sauces et dans toutes les recettes pour rappeler encore un peu aux gens du coin qu’on n’est pas là pour se marrer.

Le pire de l’événementiel : Le marché de Noël de Strasbourg. Une affluence record pour dépenser trop d’argent dans du mauvais vin chaud au milieu d’une féerie aussi triste qu’un triple pontage de Marcel Campion.

Un digne ambassadeur de la région : Didier Gustin.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Frantogian

Bourgogne-Franche-Comté

Le pire de la gastronomie : La salade de cramaillots. Sincèrement, je crois que c’est juste une histoire de salade, mais le mot cramaillots m’a ôté toute envie d’en manger.

Le pire de l’événementiel : Le festival international cinéma et gastronomie de Dijon. Il a eu lieu deux ans de suite et c’était quand même une vanne piquée à la Cité de la peur. C’est dire le niveau.

Un digne ambassadeur de la région : Damien Saez

Centre-Val-de-Loire

Le pire de la gastronomie : Le Cotignac d’Orléans. Vous prenez des coings, vous les faites confire et puis ensuite on rajoute de la gelée pour que ce soit bien bien bien dégueulasse.

Le pire de l’événementiel : Les Fêtes de Jeanne d’Arc. Non sans dec’, honorer une dingo qui entendait des voix près de mille ans après, faut arrêter.

Un digne ambassadeur de la région : Zaz.

Pays de la Loire

Le pire de la gastronomie : Les gogues. Déjà parce que c’est un nom de chiottes, littéralement, mais surtout parce que ce sont des boudins noirs de légume liés au sang de porc.

Le pire de l’événementiel : Le Festival Artec à la Ferté-Bernard. Il réunit des élèves d’écoles d’ingénieurs pour faire des compétitions. Vous imaginez la tristesse sans nom du truc ?

Un digne ambassadeur de la région : Linda Hardy.

Bretagne

Le pire de la gastronomie : Le chouchen. Une affreuse liqueur de miel qui te donne envie d’arrêter définitivement l’alcool.

Le pire de l’événementiel : Le printemps des sonneurs. Imaginez des badags qui viennent jouer leur truc à donf dans les rues et convertissez ça en équivalents Manau.

Un digne ambassadeur de la région : Nolwenn Leroy.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Georges Biard

Nouvelle-Aquitaine

Le pire de la gastronomie : Les gratons. De mauvais morceaux de canard frits. Tu en manges un et tu te transformes en churros.

Le pire de l’événementiel : Le United Kiz Toulouse Festival. Imaginez un peu l’ambiance rasta blanc autour de la musique angolaise.

Un digne ambassadeur de la région : Patrick Sébastien.

Auvergne-Rhône-Alpes

Le pire de la gastronomie : Le tripou. Non vraiment, on ne discute pas, ça donne envie de mourir.

Le pire de l’événementiel : Le rendez-vous du Carnet de voyages, à Clermont-Ferrand. Des gens viennent raconter, dessins à l’appui, leur séjour « transcendant » en « Péroubolivie ».

Un digne ambassadeur de la région : Francis Bouygues.

Occitanie

Le pire de la gastronomie : La garbure. Encore une putain de potée au chou.

Le pire de l’événementiel : La fête votive. Au secours les saints-patrons.

Un digne ambassadeur de l région : Laetitia Hallyday.

PACA

Le pire de la gastronomie : Les artichauts à la barigoule. A la barigoule ? Pour de vrai ?

Le pire de l’événementiel : Le Festival du court-métrage. C’est quand même trop long, même pour des courts.

Un digne ambassadeur de la région : Gilbert Collard.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Thesupermat

Corse

Le pire de la gastronomie : Le civet de sanglier. Me faites pas croire que ça fait plaisir.

Le pire de l’événementiel : Un concert de Patrick Fiori.

Un digne ambassadeur de la région : Patrick Fiori

Trolling 2000.