En 2021 les mentalités ont beaucoup évolué mais un truc reste : on kiffe toujours faire des blagues de beauf. C’est comme ça, on n’y peut rien, ça réveille un instinct primaire en nous qui nous fait automatiquement rire gras. Comme quand quelqu’un dit « prout » et qu’on se marre, même quand on est un adulte. Mais peut-être que c’est vraiment dans nos gènes. Parce que, comme vous allez le voir dans ce top, les blagues de beaufs qui nous font rire aujourd’hui existent en fait depuis très très longtemps. Si vous ne me croyez pas, tirez sur mon doigt puis lisez ce top.
On a retrouvé des blagues sur les pets datant du 14e siècle
Dans un manuscrit sur Alexandre le Grand terminé en 1344, l’illustrateur Jehan de Grise a glissé plein de gags visuels avec des gens qui pètent. Et même des ANIMAUX qui pètent. Le mec était un déglingos de l’humour. A l’époque, si ça se trouve c’était vraiment ce qui se faisait de mieux comme blague. Genre Jehan de Grise c’était un peu le Roman Frayssinet de l’humour. Ça laisse rêveur.
Attendez, on a même retrouvé des blagues sur les pets datant de 1900 avant JC
C’est probablement la plus vieille blague qu’on ait jamais retrouvée. Elle vient d’un proverbe sumérien qui dit : « Quelque chose qui ne s’est jamais produit depuis des temps immémoriaux : Une jeune femme n’a pas pété sur les genoux de son mari ». Oui bon, ne jugez pas, c’est de l’humour sumérien, c’est assez spécial. Mais vous saisissez l’idée quoi.
Les pranks téléphoniques existent depuis les débuts du téléphone
En 1884, le téléphone existait depuis seulement 8 ans, et pourtant les premières blagues téléphoniques avaient déjà vu le jour. Et elles étaient assez hard. On raconte que des mecs s’amusaient à appeler la morgue pour venir récupérer un cadavre dans une maison et que, quand les pompes funèbres arrivaient, le mec qui était censé être mort venait les accueillir à la porte. C’est un peu l’ancêtre de la blague où on se fait passer pour quelqu’un et qu’on commande 50 pizzas. Le vrai humour quoi.
Shakespeare faisait des blagues sur les mamans
On connaît tous les blagues « ta mère est tellement… », mais on n’imaginait pas qu’insulter les mamans des copains était un ressort comique si vieux. Pourtant, à la fin du 16e siècle, quand Shakespeare a écrit sa pièce Titus Andronicus, il y a glissé ce dialogue :
DÉMÉTRIUS : Malheureux ! qu’as-tu fait ?
AARON : Ce que tu ne peux défaire.
CHIRON : Tu as perdu notre mère !
AARON : Ta mère, malheureux, je l’ai gagnée !
En gros, Aaron se vante d’avoir ken avec la maman en question, et je peux vous dire qu’à l’époque ça faisait bien marrer le public. Oui, j’y étais.
Il y a une blague sur la taille de la teub dans la Bible
On savait qu’il y avait des scènes de cul dans la Bible, mais de là à faire des blagues bien grasses sur la taille des bites, on n’aurait pas imaginé. Et pourtant. Dans le livre 1 Rois 12:10, l’un des personnages dit : « Eh bien, voici comment tu leur parleras : « Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. » » Et quand il parle de petit doigt, il parle pas vraiment de son petit doigt. Une blague approuvée par Dieu himself.
Au Moyen-Âge, les moines dessinaient des pénis dans les bouquins
Les mecs étaient chargés de copier des textes, mais aussi de faire des petites illustrations autour pour rendre ça plus sympa. Et de temps en temps, ils dessinaient des bites, exactement comme nous sur le cahier des copains au collège. C’est quand même la meilleure blague du monde.
On faisait des blagues à base d'excréments à la fin du 18eme siècle
Le géologue William Buckland étudiait à Oxford vers la fin des années 1790 (ça nous rajeunit pas tout ça), et un beau jour il a décidé de faire une bonne blague. Il a récupéré des seaux remplis de guano (le caca des chauve-souris) et les a déversés dans la cour de l’université. Avec le guano, il a écrit en grand « GUANO » dans l’herbe de la cour. Le truc a vite été nettoyé, mais comme le guano est un excellent engrais, l’herbe a toujours poussé plus vite à cet endroit, écrivant « GUANO » encore et encore au milieu de la cour. On est sur de la vanne de caca, mais de la vanne élaborée quand même.
Mozart a écrit une chanson qui parle de cul
En 1782, quand il avait 26 ans, Mozart a écrit un canon à 6 voix qui s’intitule Leck mich im Arsch, qu’on peut traduire par « Lèche-moi le cul ». Mais ce n’est pas tout : ce canon est suivi d’un autre canon s’intitulant « Lèche moi bien le cul et nettoie-le ». Je vous jure que c’est vrai. Comme quoi, même quand on est un véritable génie, on peut kiffer l’humour beauf.
Si tu as ri à ces vieilles blagues, tu es sûrement un beauf, mais pour être sûr, passe le test : es-tu un beauf ?
Sources : earlymusicmuse, AtlasObscura, BBC, Biblegateway, AtlasObscura, NPR, Wikipedia, Cracked.