Depuis quelques jours, nous sommes plongés au cœur de l’affaire Benalla, tragiquement rocambolesque, elle a été pour nous l’occasion de découvrir les le caractère légèrement violent de la sécurité rapprochée du président. Mais qu’importe, on ne va pas s’épancher plus sur le sujet ici. En revanche, cette affaire a été pour nous l’occasion de découvrir que le jeune héros éponyme de cette saga de l’été, Alexandre Benalla avait eu le bon goût de faire du droit dans ses jeunes années. On s’est alors dit que le droit quand même, y’avait plein de gens très différents qui étaient passés par là. Et donc, par déduction il semblerait que le droit puisse mener à des chemins très différents. Enquête & analyse. Force & honneur.
Acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain : le cas Matthew McConaughey
Ce bon petit Matthew qu’on chérit depuis qu’il a choisi de faire des bons films a commencé sa vie par des études en Australie puis au Texas où il s’est plongé dans le droit. Ce fut toutefois de courte durée puisque l’acteur mis fin à ses études de droits pour devenir réalisateur. Comme quoi parfois, dans la vie, on peut commencer à faire des études et parfois se rendre compte qu’on n’est pas fait pour ça. C’est dingue.
Conclusion : le droit, parfois c’est pas fait pour nous.
Chef de sécurité et chauffeur du Président de la République : le cas Alexandre Benalla
Ce bougre d’Alexandre Benalla dont on découvre depuis peu les aspérités de brutalité, puisqu’au cours des manifestations du 1er mai le jeune homme aurait tapé l’incruste auprès d’une équipe de police et tabassé un manifestant avec un acharnement rarement égalé. Eh bien, ce sympathique flibustier a passé une licence de droit à l’université de Rouen Normandie avant de s’inscrire à un master administration spécialité « sécurité publique » à Clermont-Ferrand.
Conclusion : le droit, ça rend violent.
Peintre et sculpteur, chef de file du fauvisme : le cas Henri Matisse
Certes le peintre Henri Matisse est plus connu pour ses œuvres plastiques que pour ses épreuves oratoires. Toutefois il ne faut pas oublier que de 1887 à 1888 le jeune a officié dans des études de droit avant de se tourner vers une activité résolument moins rentable mais plus enrichissante sur le plan artistique il faut bien dire. Il a continué à travailler comme notaire pour mettre un peu de beurre dans les épinards mais on n’en retiendra pas grand chose.
Conclusion : le droit, ça apprend à bien dessiner.
Actrice et mannequin italienne : le cas Monica Bellucci
D’abord elle fait du mannequinat pour payer ses études en Italie, puis finalement elle signe des contrats plutôt juteux ce qui l’éloigne de son projet initial. Voilà. Fascinant n’est-ce pas ?
Conclusion : le droit, bah ça reste du droit quoi.
Mauvais sosie de Coluche : le cas François-Xavier Demaison
Alors qu’il était également élève comédien au Cours Florent, FX a mené des études de droit et de sciences politiques en parallèle. Auditeur dans un cabinet d’avocats à New-York il assiste aux attentats du 11 septembre et revient à ses premiers amours : le théâtre. Pour le meilleur mais aussi pour le pire.
Conclusion : le droit, ça donne des regrets.
Star connue pour son jeu de jambe tendancieux : le cas Sharon Stone
La jeune Sharon se destinait tout d’abord à être prof de français dans l’Oregon ou avocate, elle passe une licence de droit parcours Lettres et Beaux Arts mais lâche tout pour finalement faire le métier de star d’Hollywood, vachement plus satisfaisant sur le plan financier et l’épanouissement personnel.
Conclusion : le droit, ça donne envie de planter des pics à glace dans des pénis.
Acteur le plus drôle du XXIème siècle : le cas Steve Carrell
Ce qui est sympa avec ce bon vieux Steve c’est qu’il s’est donné du mal pour ses études de droi. Jusqu’au bout il y est allé. Et puis le jour de l’exam final, celui qui allait lui permettre de devenir définitivement avocat, bah il ne s’est pas levé. Adieu le droit. Coucou Hollywood.
Conclusion : le droit ça donne envie de pas allumer son réveil.
Présidente du RN Marine Le Pen
Avec un bac obtenu au ras des pâquerettes à cause d’un malheureux 4/20 obtenu à l’épreuve de philosophie (en même temps le sujet c’était « Le citoyen a-t-il un droit de résistance ? » un peu délicat), la jeune Marine s’inscrit à l’université de droit Paris II-Assas et poursuit ses études jusqu’à obtenir un DEA de droit pénal et après je m’arrête là parce que ça commence à être chiant.
Conclusion : le droit, ça rend enfant de Jean-Marie Le Pen.
Chômeur : le cas de mon voisin
Je connais pas très bien Jacques mais quand je le croise dans la cour parce qu’il sort ses poubelles, il me raconte un peu sa vie et apparemment il a fait un semestre de droit en 92 et en fait depuis il a pas trouvé de boulot comme quoi bah en fait parfois on fait du droit mais quand même après on peut ne pas trouver de travail.
Conclusion : le droit, des fois ça sert à rien.
Youtubeur, rédacteur web et humoriste iconoclaste à Topito : le cas Urbain
Urbain n’a pas toujours été le jongleur des mots que l’on connait aujourd’hui. Si ce jeune trentenaire au sourire malicieux et à la verve solide ne rate pas une occasion de se fendre d’un calembour savoureux, son charisme jubilatoire n’a quant à lui, pas toujours été illuminé par les feux de la rampe. Ce Clermontais au sens aigu de la rigolade a ainsi foulé les amphithéâtres de l’université de droit de Clermont-Ferrand. Révolté par les injustices sociales dont la France fait alors le crime, cet étudiant plein de fougue renonce toutefois à sa carrière d’avocat commis d’office au sein d’associations caritatives pour se lancer dans le marketing publicitaire. Après une descente aux enfers dans la drogue et la luxure, Urbain sera finalement sauvé de justesse et rejoindra l’équipe Topito dont il deviendra un fervent pilier pour qui l’humour n’a résolument aucun secret.
Conclusion : le droit, ça fait plaisir.
Et vous ?