Si vous pensiez que le cerveau humain est celui qui est le plus perfectionné du monde animal, préparez-vous à une grosse désillusion. Eh oui, il a tout plein de défauts de fabrication et prend un malin plaisir à vous troller. Voici les preuves qui ne trompent pas.
Il n'aime pas se remettre en question
Devoir admettre qu’il a eu tort est une vraie torture pour lui (nom savant: la dissonance cognitive). Si, par exemple, il se retrouve face à un élément pouvant invalider l’existence de Dieu, il trouvera le moyen de dire que non, ça n’invalide rien du tout et que votre croyance est toujours valable. Tant pis si ça vous fait pratiquer la mauvaise foi involontaire.
Il se souvient de trucs qu'il n'a même pas vécus
Vous savez, cette visite à Disneyland où vous avez rencontré Bugs Bunny ? Eh bien, vous ne l’avez jamais vécue, et pourtant, vous pourrez très bien être persuadé du contraire, même si c’est complètement con parce que Bugs Bunny n’est pas un personnage Disney. Pensez-y la prochaine fois que vous témoignerez au tribunal.
Il vous transforme en gros enfoiré de raciste
Vous croyez peut-être que vous n’êtes pas raciste, le tout en étant de bonne foi. Erreur également ! La nature vous fait voir les gens différents comme une menace (bah oui, vaut mieux avoir peur pour rien qu’être mort), du coup même si vous êtes assez intelligent pour savoir que non, un type n’est pas dangereux uniquement parce qu’il a une tête différente de vous (du moins, on l’espère pour vous), ben votre cerveau, il s’en tape, et ne réfléchit pas plus loin que « lui différent, moi peur ». ET C’EST PAS UNE RAISON POUR L’ECOUTER HEIN !
Il vous conditionne à la déprime
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi on ne voyait que des mauvaises nouvelles dans les médias ? Non ? Eh bien, je vous le dis quand même : votre cerveau aime ça. Si à la préhistoire, ça nous a permis de survivre, aujourd’hui, ça ne sert qu’à nous rendre paranos et dépressifs. D’ailleurs la sagesse populaire dit « il faut 5 bonnes nouvelles pour en compenser une mauvaise ».
Il vous fait aimer votre tortionnaire
Imaginez, vous vous êtes fait séquestrer par une personne qui vous fait vivre reclus au pain sec et à l’eau. Imaginez que quelqu’un vient vous libérer, que feriez-vous ? Le remercier chaleureusement et le suivre ? Mauvaise réponse ! Vous allez le jeter comme un malpropre et vous mettre à adorer ce salaud qui a pris un malin plaisir à vous torturer. Ça s’appelle le Syndrome de Stockholm.
Il fait de vous un mouton
À cause de lui, vous préférerez avoir tort plutôt qu’être le seul à avoir raison. Si vous savez que les autres donnent une mauvaise réponse, ben vous donnerez exactement la même qu’eux par peur de ne pas rentrer dans le moule.
Il vous fait provoquer vos propres emmerdes
Et sans que vous ne vous en rendiez compte. Si par exemple vous pensez que votre voisin vous déteste, vous allez logiquement le traiter comme une merde. Et comme vous le traitez comme une merde, il va forcément vous détester, vous faisant croire que vous aviez raison de penser qu’il vous déteste, alors qu’en fait non, il ne vous détestait pas avant que vous ne le traitiez comme une merde. Ça s’appelle une prophétie auto-réalisatrice.
Il vous fait voir des trucs qui n'existent pas
Des visages du christ sur des tranches de pain, un canard dans les nuages, un message satanique dans un morceau lu à l’envers… Ces phénomènes ont un point commun : ce sont des paréidolies. Derrière ce nom compliqué se trouve un mécanisme qui fait que, lorsque le cerveau perçoit quelque chose, il se raccroche à quelque chose qu’il connaît et qui lui ressemble.
Il vous fait croire des charlatans
Ces voyants et astrologues qui vous font croire qu’ils peuvent tout savoir de vous, votre présent et votre avenir. Eh ben, c’est encore votre cerveau qui vous trolle. Vous croyez que ça s’applique spécialement à vous (alors que ça s’applique à n’importe qui) et que les prédictions se réalisent (en fait, quand ça ne se réalise pas, vous ne vous en rendez même pas compte).
Vous ne vous contrôlez pas vous même
Eh oui, le libre arbitre, c’est du bullshit. Quand vous croyez faire un mouvement de votre plein gré, le cerveau sait déjà que vous allez le faire avant même que vous ne décidiez de le faire, l’impulsion électrique du geste se produisant avant même que vous n’en soyez conscient.
Je vous le redis : votre cerveau, c’est un sale bâtard.