On va te la faire courte : la capitale hongroise coche absolument TOUTES les cases du parfait « city break » entre potes. C’est facile de trouver une ville jolie. Ou une ville pas chère. Ou une ville qui bouge. Mais une ville qui réunit tout ça en même temps, ça commence à être un peu plus coton. Bah cherche plus copain, une fois de plus on a fait le taf : nos 10 raisons de craquer pour Budapest entre potes.
Parce que les « Ruin Pubs »
A la base, il s’agit d’immenses bâtiments, laissés à l’abandon au fil de l’histoire de la ville un peu… compliquée. Et puis dans les années 90 – 2000, des jeunes y ont passé une tête, et ont décelé le potentiel de tels espaces. Après les avoir aménagés, avec goût et les moyens du bord, ils ont commencé à y organiser des petites teufs, OKLM. Qui petit à petit sont devenues des grosses teufs, toujours OKLM. Qui sont aujourd’hui une des attractions principales de la ville. Et toujours OKLM.
Parce que la vie y est vraiment (mais genre vraiment) pas chère
Tu le vois ce moment où on t’apportera l’addition après 4 pintes et un snack, et où tu t’en sortiras pour 10€ environ ? Ah c’est sûr que ça va te changer des terrasses parisiennes : à Budapest, la pinte est à peu près à 2 balles, et pour 3 ou 4€ tu peux avoir un plat dans un resto. On va pas te mentir, tu risques de te mettre BIEN…
Parce que les soirées budapestoises commencent à supplanter celles de Prague et même de Berlin
Et ça ça compte pour toi. Tu ne prendrais pas le risque de traîner tes potes et tes Reebok Club C 85 Vintage dans une ville qui n’est pas le summum du hype, hein ? Ça tombe bien, on est là sur ce qui se fait de mieux en Europe. Si ça se trouve, c’est même presque assez bien pour toi. Alors ça se tente non ?
Parce qu’il y a une tradition de bains thermaux
Et ça c’est clairement la cerise sur le ghetto. Des bains, y compris extérieurs, de différentes températures comprises entre 16 et 40 degrés alimentés par des eaux médicinales juste en dessous de la ville, des hammams, des saunas… Déjà en temps normal, ça serait le pied. Mais là, après avoir un peu « forcé » la veille, tu n’imagines même pas le bien FOU que ça va te faire.
Petite reco : Opte pour les Bains Széchenyi. Au cœur d’un joli bois, dans un bâtiment plein de cachet, avec les fameux jeux d’échecs. Must do.
Parce que la bouffe hongroise est… efficace
Si la gastronomie hongroise ne se distingue pas par sa finesse et sa variété, elle a au moins le mérite de tenir au corps. On part sur une base de gros ragoût/soupe des familles, avec tous les légumes d’hiver qui traînent, et bien blindé de paprika, LA star locale. Evidemment, si tu préfères, tu pourras te gaver de gras avec leurs saucisses ou leurs langos (sorte de fat tartine frite). Disons que pour se remettre d’une cuite, ça fait très bien le taf. Et si ça ne te convient pas on a un plan B.
Parce que la bouffe feuj’ y tient une place de choix (le plan B)
Que ce soit pour les logements pas trop chers ou pour sa vie nocturne, y’a fort à parier que tu te retrouves à un moment dans le quartier juif de la ville. Et si t’en as marre de la pitance locale, pense à t’y sustenter ! Houmous, falafels, aubergines frites, tu vois le genre de délices que tu peux dégoter dans le coin… Entre 2 goulashs, tu vas kiffer.
Petite reco : La chaîne « Hummus Bar », vaut définitivement le détour. Produits supers frais, prix très doux, et service (à table) au top dans toute la ville.
Parce que la ville accueille le Sziget Festival
On parle là du plus grand festival « open air » d’Europe, réunissant près de 500 000 teufeurs par an. Comme son nom l’indique, Sziget (« île » en hongrois) se déroule sur une île au beau milieu du Danube, un peu au-dessus du Parlement hongrois. Il est souvent comparé à Woodstock à cause de la période à laquelle il a lieu et pour l’ambiance orgiaque qui y règne. Evidemment, y’a systématiquement une prog’ de feu. Attention par contre, le festival est nettement moins bon marché que la vie sur place.
Parce que la ville regorge d’espaces verts
Et selon le temps, tu prendras plaisir à y chiller avec application. Varosliget (le bois de la ville), les monts Gellért ou János, les collines de Buda ou même l’île Marguerite, sur le Danube, en face du parlement… Le paradis du pique-nique et du Mölkky en somme.
Parce que les alcools locaux vont te mettre bien
Bien sûr tu trouveras de la bière locale, dans le genre blonde légère (Borsodi, Soproni), et pas mal de bières tchèques aussi. Après, si tu veux un peu lâcher les chevaux, tu vas rencontrer tes 2 meilleures amies hongroises : la pálinka, et le unicum. La première, une eau de vie à 40 degrés qui s’envoie en shot à l’apéritif, t’apprendra que les hongrois ne sont pas là pour blaguer. La seconde, une boisson amère, sorte de cousine de la sacro-sainte Chartreuse et du Jagermeister, qui se déguste en digeot t’apprendra que les hongrois ne sont DÉFINITIVEMENT pas là pour blaguer.
Parce que la ville est superbe
Et tout pochard que tu es, tu devrais y être sensible quand même. Entre 2 cuites, pense à traîner le long du Danube et à monter à Buda via le pont des Chaînes pour profiter des merveilles locales : le palais de Budavár, le bastion des Pêcheurs et l’église Mathias. Avec vue sur le Parlement steuplait. Fracture de la rétine garantie.
Si tu te démerdes bien, depuis Paris c’est 70€ l’A/R. Moins cher qu’un train Paris – Limoges. Nous on dit ça…