Tout le monde le sait, la montagne c’est cool. Les beaux paysages, les vacances, la bouffe. Mais on est jamais seul et il existe des personnes capables de te pourrir ton séjour en moins de temps qu’il ne faut pour tomber du tire-fesses. C’est un père de famille, une maman, un étudiant, un mec d’un autre pays. Les gens qui te casses couilles à la montagne peuvent avoir différentes formes mais ont toujours des façons d’agir caractéristiques, et ce n’est pas le manque de neige qui va les empêcher de sévir. Heureusement on peut les reconnaître facilement.
Celui qui s’arrête au milieu de la piste
Pour prendre une photo, regarder ses enfants en chasse neige eux aussi au milieu de la piste, chercher son chemin, appeler sa mère, ou tout simplement pour être là. Allez mais bouge de là laisse nous tester mon tout schuss à la Luc Alphand
Celui qui râle quand les gens ne complètent pas les cabines aux heures de pointe
Cependant s’il peut être seul dans la sienne il est preneur. Et s’il n’y parvient pas, il fera une morale aux voisins de cabine lors de la remontée. Il enchaînera aussi sur une critique générale de notre société qui part en couille, avec un gouvernement bancal et le capitalisme qui nous dévore. Le tout en soufflant très fort et en faisant les gros yeux.
Celui qui pique-nique derrière LA bosse
Repérage le terrain depuis le télésiège, point de départ de la prise d’élan fixé, Gopro qui fonctionne, tout est préparé au millimètre près pour réussir le saut de notre vie. Mais il y a toujours le type qui décide de sortir le sandwich précisément à cet endroit, empêchant ainsi de nous élever vers les cieux de 30cm environ. C’est la fin de notre carrière de freestyler. On l’aurait ratée de toute façon mais c’est évidemment de sa faute.
Celui qui pousse dans la queue du télésiège
Et ce con marche sur nos skis sans s’excuser. La queue du télésiège est déjà en soi un défi pour rester debout. Mais ce gars en rajoute en nous poussant parce que « peut-être que si je pousse la personne devant, le télésiège va accélérer ». Et hop un coup de bâton dans les côtes, ça ne change pas le temps d’attente mais c’est bon pour les nerfs.
Celui qui porte ses skis sur l’épaule
Alors qu’on galère à porter les nôtres sans qu’ils touchent le sol. Limite on est en train de les traîner par terre. Bien entendu il a appris à ses enfants à faire la même chose. On a mis des gens en prison pour moins que ça. Insupportable.
Celui qui s’offre un burger et un coca à 2500€
En plus il se pavane sur sa table en bois toute propre face au soleil. Le jambon-beurre congelé dans ton sac à dos fait moins envie d’un coup. Le pire c’est que parfois cette enflure ne finit même pas son assiette ou son verre.
Celui qui te double à toute vitesse sans prévenir
Au risque de nous péter un truc au passage. Mais il s’en fout il doit descendre cette piste bleue à 130 km/h pour battre son record, alors ta vie importe peu. Si la station était le périph’, ce type serait soit une moto, soit un taxi, mais ce qui est sur c’est qu’il serait un bel enculé.
Celui qui fait des grands virages en chasse neige
En faisant en sorte qu’on ne puisse pas le doubler. On dirait que son objectif n’est pas de descendre, mais de faire chier un maximum de personne. Les plus fourbes usent de cette technique sur les pistes très étroites, droites et sans pente ; parfois même aidé de ses enfants. Y’a plus de respect.
Celui qui chante "Quand te reverrais-je pays merveilleux !" dès qu’un télésiège s’arrête
Qu’on soit bien d’accord : c’était drôle en 1979, maintenant ça suffit. Et c’est pareil pour La Reine de neige.
Celui qui prend de la place sur le télésiège
Le type emmène tout sa vie avec lui sur le télésiège, il a tout dans son sac à dos et prend bien soin de sortir chaque objet pendant les 10 minutes de montée. L’appareil photo pour flasher le sapin moche en bas, et son téléphone pour parler très fort avec son interlocuteur. De plus avec ce genre de mec super à l’aise, on est pas à l’abri de se prendre un ou deux coups dans la tronche. Il ne s’excusera pas,car c’est de notre faute, on ne lui laisse pas sa zone de confort.